tag:blogger.com,1999:blog-39999903681202752812024-03-19T23:24:37.774+01:00Magali et Jérémie autour du mondeMagali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.comBlogger122125tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-84129003162540864922011-01-24T17:40:00.009+01:002011-01-24T17:52:17.926+01:00...la Venise sur le gâteau<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8uVxme8bwABu7beV-ECfM2acNqyS6SBzjxqHr8hKCDjip1zDjFQ6J7Edr5c4GO5vJO1GFHiol7DpGkmmT1K9O777t1821DutsOTdfTUzVQxj8XkiBw6UWiKdII5PcDpz6XbMEHAlbwCQ/s1600/1g-DSC_0425.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8uVxme8bwABu7beV-ECfM2acNqyS6SBzjxqHr8hKCDjip1zDjFQ6J7Edr5c4GO5vJO1GFHiol7DpGkmmT1K9O777t1821DutsOTdfTUzVQxj8XkiBw6UWiKdII5PcDpz6XbMEHAlbwCQ/s320/1g-DSC_0425.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565793975056925154" border="0" /></a>Nous sortons les derniers du ferry et prenons une navette pour nous rapprocher de la gare, et donc du centre-ville. L’occupante d’un minuscule kiosque d’information nous réserve deux chambres dans hôtel proche de la place San Marco. Le vaporetto coûte cher, mais nous sommes crevés, frigorifiés et chargés, alors nous nous offrons le trajet sur le Grand Canal. Autant dire que nous ne le regrettons pas ! Pour finir ce tour du monde, Venise est un cadeau magnifique. Je crois n’avoir jamais vu de ville aussi belle. Chaque façade présente sa mosaïque dorée, sa sculpture en marbre ou son balcon ouvragé. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbRd74FqM6FyeqTH6NlKwjkK0wsUHuo7T4fVIXboJq1szN4hiwOKxgZnRkfbnZNGx2ESqxh1Oz9flbhDzA52Jb17e8JyOkZaFSy27mAuFV4b55jfHXE-0g1c07R-woNHyRE8Q7QkTIKIg/s1600/3d-DSC_0438.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbRd74FqM6FyeqTH6NlKwjkK0wsUHuo7T4fVIXboJq1szN4hiwOKxgZnRkfbnZNGx2ESqxh1Oz9flbhDzA52Jb17e8JyOkZaFSy27mAuFV4b55jfHXE-0g1c07R-woNHyRE8Q7QkTIKIg/s320/3d-DSC_0438.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565794604549567266" border="0" /></a>L’eau omniprésente donne une impression étrange d’inondation permanente, ou de cité hissée des fonds sous-marins. L’arrondi des ponts a la grâce d’un point d’orgue à la fin d’une symphonie. Arrivés à l’hôtel, l’émerveillement continue : pour le même prix que la chambre neutre et fonctionnelle que nous avions à côté de la gare d’Athènes (50 euros), nous nous retrouvons ici dans un écrin rose tendre et vert tilleul, rehaussé par les verroteries vénitiennes qui étincellent discrètement autour du miroir et du plafonnier. Le lit est moelleux, la douche brûlante.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjADJmdmEuvKw37UgS3MXCepp7WRchMJDOzKDmkx09RXo4q-IDbbaHfSLs9aVMER6cQ5zK9wLT7qrYsgvMFB-cV8PfctQjbpAJ34f1oFCTinEtUUsPWyZ7Axc_4bok4pcGTx-hD54Y__uw/s1600/2c-DSC_0423.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjADJmdmEuvKw37UgS3MXCepp7WRchMJDOzKDmkx09RXo4q-IDbbaHfSLs9aVMER6cQ5zK9wLT7qrYsgvMFB-cV8PfctQjbpAJ34f1oFCTinEtUUsPWyZ7Axc_4bok4pcGTx-hD54Y__uw/s320/2c-DSC_0423.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565794353221396626" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKXyWts5NW_GlQS9QllnZ0flQTNrGAJP2gHROWdzNmykGfUGqjH8TubLYtadXCSDWZ2MGtfTisX6JCqnVJ82RXJhzn-aoZwbVG145XxKCX9tmX_OzmHms6v9g8UE5t4NngkzhgIXNlfq4/s1600/4g-DSC_0430.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKXyWts5NW_GlQS9QllnZ0flQTNrGAJP2gHROWdzNmykGfUGqjH8TubLYtadXCSDWZ2MGtfTisX6JCqnVJ82RXJhzn-aoZwbVG145XxKCX9tmX_OzmHms6v9g8UE5t4NngkzhgIXNlfq4/s320/4g-DSC_0430.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565794918140259010" border="0" /></a>Affamés, nous ne nous attardons cependant pas à l’intérieur, et filons dans le petit restaurant conseillé par la réceptionniste. Nous déjeunons avec Marie et Fanfan, qui sont de fort agréable compagnie. Spaghetti en entrée, saumon ensuite, tiramisu en dessert. Ah, la douceur de vivre à l’italienne ! C’est d’autant plus agréable après deux jours de casse-croûtes froids. Nous nous séparons pour la balade de l’après-midi, chaque couple de son côté, flânant en amoureux. Malgré le vent glacial et chargé de pluie, Jérémie et moi restons dehors, happés par la magie des lieux. Les précipitations trop abondantes ont fait déborder les canaux et, <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz1i4cRqo-nk9oMU6D-vYJ3asmV1T9_g7EJu8B4uLuXo3qQxaDqbW3vQZbAEmmCN3PtQY_0L5Xgc48VPIkbGeeV7bBIHrSS0RTrG7fBjigZcszzRj5UaPLdsO6FjTi6kRmuCpSHlv6x4g/s1600/6d-DSC_0434.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhz1i4cRqo-nk9oMU6D-vYJ3asmV1T9_g7EJu8B4uLuXo3qQxaDqbW3vQZbAEmmCN3PtQY_0L5Xgc48VPIkbGeeV7bBIHrSS0RTrG7fBjigZcszzRj5UaPLdsO6FjTi6kRmuCpSHlv6x4g/s320/6d-DSC_0434.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565795539388223810" border="0" /></a>quand il n’y a pas les astucieuses passerelles, on se mouille un peu les pieds. Mais, sans se laisser distraire par le manque de confort, nous crapahutons tout l’après-midi, le nez en l’air et le cœur en fête. On a l’impression de découvrir un trésor à chaque coin de rue : placette, statue, église, canal… On peine à imaginer l’opulence extravagante des hommes qui ont érigé cette ville. En fin de journée, transis de froid, nous rentrons enfiler des vêtements secs, avant de retrouver Marie et Fanfan pour le dîner. Ce soir, c’est pizza pour eux, lasagnes pour moi et, en guise de marche digestive, nous cherchons un glacier, duquel nous ressortons avec chacun un cornet à trois boules à la main !<br /><br />Le lendemain matin, Jérémie et moi partons tôt, sacs au dos, pour prendre le train pour Milan. Nous traversons la plane campagne italienne, éblouissante de neige. De Milan, le trajet sera rapide pour atteindre Monaco, puis Nice. Ce tour du monde en (presque) 420 jours boucle sa boucle…<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioouQOhkG_pFg4RDjCAjNm_cAeZLZdQbGshh10N4STbHkse91FntnpMM2cZi3ytWJCWggBZVmLGRYD9F3Zvhhfn5Z1S6PR-WMIKXycMDW-qnP78PhuE1HtkHCIzEK5TfO8OvnoRIOfeqc/s1600/5c-DSC_0432.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioouQOhkG_pFg4RDjCAjNm_cAeZLZdQbGshh10N4STbHkse91FntnpMM2cZi3ytWJCWggBZVmLGRYD9F3Zvhhfn5Z1S6PR-WMIKXycMDW-qnP78PhuE1HtkHCIzEK5TfO8OvnoRIOfeqc/s320/5c-DSC_0432.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565795818106840386" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-14581242765825267452011-01-24T17:12:00.012+01:002011-01-24T17:39:40.457+01:00La cerise sur le bateau...Avec le retard qu’a pris le train à la frontière gréco-turque dans la nuit, nous ratons de peu la correspondance pour Athènes. Il nous faudra attendre la journée entière à Thessalonique avant de pouvoir continuer jusqu’à la capitale grecque. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ9Yed5gXLmqUR-kwxOuufgSWY-JUqIErzHZOP_jIdCUXzl8AUxrBl_GpLCHeliBbDcyMmZJPOr8DqKfA6lpurVAQlMCeMHNS3VYkDJ-GFLiLhIjQ33T3IwDV0gEnLL1cyVV13NFAC6Ow/s1600/DSC_0383.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ9Yed5gXLmqUR-kwxOuufgSWY-JUqIErzHZOP_jIdCUXzl8AUxrBl_GpLCHeliBbDcyMmZJPOr8DqKfA6lpurVAQlMCeMHNS3VYkDJ-GFLiLhIjQ33T3IwDV0gEnLL1cyVV13NFAC6Ow/s320/DSC_0383.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565786813700080434" border="0" /></a>Par chance, il fait beau, ce qui rend le front de mer plutôt agréable, même si nous ne sommes enchantés ni par la corniche encombrée de voitures, ni par les hauts immeubles qui la bordent. D’ailleurs, nous leur tournons le dos pour nous perdre dans la contemplation des changements de lumière sur l’eau. Des Africains essaient de nous vendre des bracelets brésiliens.<br /><br />Plus tard, après un pique-nique frugal, nous marchons vers une librairie que nous venons de repérer. Toute à la joie d’entrer dans la boutique, je franchis sans m’en rendre compte une piste cyclable sur laquelle, malheureusement, arrive un vélo. Perdu dans ses pensées, le cycliste ne me voit qu’à la dernière minute et freine au moment où sa roue me heurte la jambe. Plus de peur que de mal, mais je suis stupéfaite que, face à mes excuses, l’homme ne trouve rien de mieux à faire que vociférer ! Certes, j’étais dans mon tort, mais l’ayant reconnu par des excuses et étant dans l’affaire la seule personne lésée (oh, un bleu, tout au plus), je m’attendais à finir sur un sourire, fût-il contrit. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCXW081CZdssr8t8OicgzmfmZsgvgLG76dPh3KUhh4pBSCVOQAb5eeHUdnE3s2e8X0ClL82IXlO4hWh9BPtZFZ18_1T3SBursPjJShNvL3tUeetBvHCkTLLy8eE6laSpjRyiKmxPjO0DI/s1600/DSC_0388.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCXW081CZdssr8t8OicgzmfmZsgvgLG76dPh3KUhh4pBSCVOQAb5eeHUdnE3s2e8X0ClL82IXlO4hWh9BPtZFZ18_1T3SBursPjJShNvL3tUeetBvHCkTLLy8eE6laSpjRyiKmxPjO0DI/s320/DSC_0388.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565787030479738850" border="0" /></a>Bienvenue en Europe, c’est ça ? L’Eldorado où les gens ne se parlent qu’à travers la loi ? Je me console dans la librairie, où nous finissons tout de même par entrer. Ce beau lieu, impeccablement rangé, avec des livres bien mis en valeur, et une adorable vendeuse, me rappelle qu’il existe encore des îlots protégés de la bêtise. Quoique… N’est-ce pas là où je surprends une vieille mémère en train de replier discrètement la carte routière qu’elle venait de déchirer, pour la remettre en rayon comme si de rien n’était ? Bienvenue en Europe…<br /><br />Nous prenons le train pour Athènes en fin d’après-midi, heureux de nous rapprocher peu à peu de notre point d’arrivée (ou de départ, selon comme on envisage les choses). Le train est confortable, bien éclairé, propre et, devant nous, un couple d’adolescents s’embrasse à pleine langue. A Athènes, nous aurions voulu continuer notre route directement jusqu’à Patras, mais nous arrivons encore une demi-heure trop tard. Dommage, cette succession de petits loupés, car nous aurions pu être dans le ferry pour l’Italie ce soir, mais il nous faudra à la place dormir à côté de la gare. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSG-d4NxaiLAM9nfG0pqAYGv3yMX3PiWRsTNb7QzTjvKpeiiHCaa4q08QPqdLv_MV4Jm-aL6XUJVIJSB2P7S1YYFHi7NjdKc1fbJ7TS0NzxsbBneLKTAXzDdIqUNl_5vQgGVI2mXZQ_n0/s1600/Thessalonique.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSG-d4NxaiLAM9nfG0pqAYGv3yMX3PiWRsTNb7QzTjvKpeiiHCaa4q08QPqdLv_MV4Jm-aL6XUJVIJSB2P7S1YYFHi7NjdKc1fbJ7TS0NzxsbBneLKTAXzDdIqUNl_5vQgGVI2mXZQ_n0/s320/Thessalonique.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565787350147281922" border="0" /></a>Le lendemain matin, nous profitons d’un buffet petit-déjeuner qui, enfin, nous réconcilie avec l’Europe, même si la télé et l’indifférence presque impolie de la serveuse pourraient encore nous donner matière à râler.<br /><br />Faute d’explications, nous ratons presque notre train pour Patras ! Le guichetier ne nous avait pas précisé qu’il y avait une correspondance… Les gens ne communiquent donc pas, ici ? Ah, si, ils se donnent des coups de coude quand ils voient un papa asiatique jouer avec son petit garçon : « Tching tchang, Jacky Chang ! », gloussent deux hommes derrière son dos. Pas besoin de parler grec pour comprendre…<br /><br />Bref, nous essayons de ne pas déprimer et de profiter de la vue sur la mer, que le train longe de près. Il faut ensuite prendre un bus, car la voie de chemin de fer est en réfection. Le chauffeur conduit comme un dingue, ce qui ne choque personne. En fait, sur une route à double sens, les gens conduisent sur la bande d’arrêt d’urgence, pour laisser les plus rapides doubler. Du coup, la voie principale est réduite, et le bus n’hésite pas à doubler même si un autre véhicule se profile en face. Ça me donne un peu mal au cœur, mais heureusement, le conducteur a choisi une radio de chansons folkloriques délicieusement kitsch. A Patras, il fait froid, et de nombreux zonards errent à proximité des quais d’embarquement. Un Irakien nous aborde pour savoir si un ferry part pour l’Italie ce soir. Nous blaguons deux minutes avec un Sénégalais qui vend des parapluies. Ici, on est aux portes de l’Europe qui fait rêver l’Afrique… Nous restons au bord de l’eau un moment puis, quand nous commençons à avoir trop froid, nous entrons dans un petit restaurant familial où nous nous délectons de soupe de poisson et de pommes de terre. Les nappes à carreaux, la décoration vieillotte mais colorée et le large sourire de la patronne, nous remontent un peu le moral.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5_JeOeO8wiMtH89SRY9HECFKX39DO7gbbmxKI3CKO0zRuUJunsw6YYYSOBCaxZ8pnjREXKCOeENgkh_3bD0jMT8aJCaeVINdjiUB24XAFn208GhhShhkoCOMjh_FpwEvaUeOyxLTouHg/s1600/DSC_0399.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5_JeOeO8wiMtH89SRY9HECFKX39DO7gbbmxKI3CKO0zRuUJunsw6YYYSOBCaxZ8pnjREXKCOeENgkh_3bD0jMT8aJCaeVINdjiUB24XAFn208GhhShhkoCOMjh_FpwEvaUeOyxLTouHg/s320/DSC_0399.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565787683869933890" border="0" /></a>Notre ferry pour Venise part à minuit, alors il faut encore tuer un peu de temps, dans le hall d’embarquement et la boutique duty-free pleine de cigarettes, chocolats et parfums. Quand, enfin, nous montons à bord, les camionneurs sont loin d’avoir fini d’embarquer. Nous partons finalement vers 1h. En cette saison (nous sommes fin novembre), le ferry est presque vide. On ne croise que les camionneurs esseulés et quelques voyageurs. Les rangées de sièges vides, les buvettes fermées et le bruit de nos pas sur les moquettes bleues et violettes, donnent une impression bizarre, comme si on avait embarqué sur un vaisseau fantôme. Et puis, il ne fait pas chaud. Pourtant, je suis émerveillée : un si beau gros bateau, je n’avais encore jamais vu ça ! Nous explorons chaque pont de fond en comble, pour finalement conclure qu’il n’y a pas grand-chose à faire, à part dormir, lire et regarder le temps qui file dans l’écume, à l’arrière du bateau. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmT80u36OntSUItgYnWctsHy8jvRLzL3TL28Tqu2TdPu8bfGjEZU4Xu-rQlHKeT2zCdw0vonF119Tn1wdYT-gxfdOfBkGt02p2U2i9bvettLzo_5EYRLrbI-gztCz6kBqfZtVFf6Mh9yc/s1600/DSC_0400.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmT80u36OntSUItgYnWctsHy8jvRLzL3TL28Tqu2TdPu8bfGjEZU4Xu-rQlHKeT2zCdw0vonF119Tn1wdYT-gxfdOfBkGt02p2U2i9bvettLzo_5EYRLrbI-gztCz6kBqfZtVFf6Mh9yc/s320/DSC_0400.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565788128786911506" border="0" /></a>Heureusement, nous faisons la connaissance de Marie et Fanfan, qui rentrent d’un tour d’Europe en stop. Avec eux, on ne s’ennuie pas ! Nous regardons ensemble le paquebot larguer ses amarres et s’éloigner de Patras qui, éclairé dans la nuit, semble presque beau. Au loin, un incroyable pont suspendu se bombe au-dessus de l’eau. Et puis il fait trop froid et trop humide, alors on rentre dormir. Jérémie et moi installons nos duvets par terre, dans un coin ; les cabines étaient bien sûr trop chères. De toute façon, il n’y a personne à la ronde. Seule la lumière trop vive nous gêne un peu.<br /><br />Au petit matin, à l’escale sur l’île de Corfou, quelques passagers supplémentaires montent à bord. Alors qu’il reste plein de places ailleurs, deux Allemands s’installent juste en face de nous, probablement parce que ces sièges correspondent aux numéros de leurs billets. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO6ILDTOZkp63_U2GO3qzPZM0jFQc-d26vcqqLH5J_5M1qiNqIFVSn4uAsgh1yq9dcXYCNHSbA6-zqyK-9YpRgRijL-oWMMyiyTvoauIndIy0BKgY-Kyi79VAGnwqP6S5-nq9n_lV4DG0/s1600/Sur+le+ferry+pour+Venise.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO6ILDTOZkp63_U2GO3qzPZM0jFQc-d26vcqqLH5J_5M1qiNqIFVSn4uAsgh1yq9dcXYCNHSbA6-zqyK-9YpRgRijL-oWMMyiyTvoauIndIy0BKgY-Kyi79VAGnwqP6S5-nq9n_lV4DG0/s320/Sur+le+ferry+pour+Venise.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565790535983203986" border="0" /></a>Ils sont discrets, mais l’odeur de leurs sandwiches au saucisson à l’ail, elle, ne l’est pas, et signe la fin de cette nuit trop courte. Jusqu’à l’arrivée à Venise, ils ne bougeront pas de leurs sièges, les bougres ! Quant à nous, nous refaisons le tour du bateau, Jérémie s’octroie un entraînement complet de karaté tandis que je bouquine, nous profitons d’une belle éclaircie pour admirer en plein air les côtes de la mer Adriatique. Nous passons aussi un bon moment avec Marie et Fanfan, qui nous montrent leur carnet de voyage bourré de photos et de collages. Comme ils ont un ordinateur et des films, nous improvisons un cinéma en posant l’ordinateur sur une poubelle, et on rigole bien en regardant L’Italien. La journée passe finalement plus vite que nous l’avions craint. Les camionneurs, quant à eux, se désennuient en jouant aux machines à sous.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTH3tOqBNH1PUtfELRqtefZCrSAd8OXcIUmXfTmSZPXPhlqH2whpg-NlnmmMwhm38URP2FvyjkLJu2g4dkI2Re9yAPR80wvb3-2BYwgZZKFg61R7rRqFtmZSJ6Xqhyphenhyphen4H7PgWnWK717RCY/s1600/Mag.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTH3tOqBNH1PUtfELRqtefZCrSAd8OXcIUmXfTmSZPXPhlqH2whpg-NlnmmMwhm38URP2FvyjkLJu2g4dkI2Re9yAPR80wvb3-2BYwgZZKFg61R7rRqFtmZSJ6Xqhyphenhyphen4H7PgWnWK717RCY/s320/Mag.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565791390510985042" border="0" /></a>Pour cette deuxième nuit à bord, Jérémie et moi avons repéré l’espace de la classe affaires, complètement inoccupé et, surtout, plongé dans l’obscurité. Ici, nous sommes sûrs de n’être dérangés ni par la lumière, ni par des Allemands mangeurs de saucisson à l’ail ! Quand je me lave le lendemain à l’aube, dans la cabine de WC équipée d’un pommeau de douche, je me dis que je commençais à m’habituer à la vie à bord. Pour autant, plus la côte approche, plus je me sens surexcitée. Il faut dire que ça tient chaud, de sauter partout comme une puce. Parce que Venise fin novembre, c’est humide et froid ! Nous avons beau empiler nos tee-shirts, polairs et cirés, nous réalisons que nous ne sommes vraiment pas équipés pour l’hiver européen. Marie et Fanfan qui, eux, avaient d’abord prévu d’aller en Norvège, nous font envie avec leurs énormes anoraks qui leur donnent des airs de scaphandriers. On a les joues fouettées par le froid, et il nous faut régulièrement nous abriter à l’intérieur pour nous protéger des bourrasques. Mais, peu à peu, Venise émerge de la brume, d’abord grise et informe, puis de plus en plus précise et polychrome. C’est un petit matin de dimanche, et la ville semble morte, immobile dans sa profonde hibernation. Mais j’aperçois soudain un parapluie qui, bien ouvert, trotte menu sur un pont arqué comme un sourcil surpris. Et puis les toits et les clochers finissent par prendre forme, à quelques encablures de notre paquebot pesant qui longe les rives à un rythme lent, comme pour signifier sa majesté face aux vaporetti et, à la fois, son respect pour la ville...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlyd93WdM-K7ztiFjNo5metoSjuanCsWD3KuIDrcj7cpqIJl7Bu8A0qHuCkycsags7poLYqAkQFo3LtAF4RfKP-YpLPnydfT7_Db3cdDXSaVdLh_G0901SFpah9uOO35aRTJ8DDtHRJek/s1600/Arriv%25C3%25A9e+%25C3%25A0+Venise.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlyd93WdM-K7ztiFjNo5metoSjuanCsWD3KuIDrcj7cpqIJl7Bu8A0qHuCkycsags7poLYqAkQFo3LtAF4RfKP-YpLPnydfT7_Db3cdDXSaVdLh_G0901SFpah9uOO35aRTJ8DDtHRJek/s320/Arriv%25C3%25A9e+%25C3%25A0+Venise.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565792083420414610" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-63041563043376110942011-01-10T11:23:00.011+01:002011-01-10T12:12:48.614+01:00Le Grand Contournement - Episode 3<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxTjalGlCaGgZgmyUzHd31cQ407YIzIHaeerEk2QILPqFpnJAJ0ibjOoUp0Xo1s0L5Sp-5G0Z94R4zsEHH3zyWzJP7u2iFrTVHZtl3WEajcebOPCkNFUs6HJ1wMXUbGVtjTj5IjgF7esU/s1600/DSC_0278.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxTjalGlCaGgZgmyUzHd31cQ407YIzIHaeerEk2QILPqFpnJAJ0ibjOoUp0Xo1s0L5Sp-5G0Z94R4zsEHH3zyWzJP7u2iFrTVHZtl3WEajcebOPCkNFUs6HJ1wMXUbGVtjTj5IjgF7esU/s320/DSC_0278.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560508229222902050" border="0" /></a>Nous passons une journée entière dans la gare routière d’Antakya, à tourner en rond autour du temps trop lent, puis toute une nuit dans un bus qui file vers Istanbul, qui sera notre seule vraie étape en Turquie pour cette fois. Ces derniers moments de voyage ressemblent davantage à un transit immense, ce qui ne nous empêche pas, à l’arrivée, d’être impatients comme des diablotins qui guettent l’ouverture de leur boîte. C’est avec émotion que nous passons l’immense pont suspendu au-dessus du Bosphore, où un large panneau proclame « Welcome in Europe ». Puis, il faut se farcir une heure d’embouteillages avant d’entrer dans une gare routière engorgée, débordant de toutes part de véhicules trop nombreux. Les passagers de notre bus, qui rapportent de leur week-end prolongé des paquets et colis à n’en plus finir, se pressent autour des soutes pour récupérer leurs provisions. Un bidon d’huile d’olives tombe et répand son contenu sombre et visqueux sur le macadam. Pagaille… <p class="MsoNormal"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqjNSeIamduSQ2Kbnz8kHMld_KjKMIOmU-ZYNuYNQr47TJ92lyeBkNwdzwbRch_YnvzB7NQENUDhDVXFWAqVrEUjEgKrE0uSgZzcD1Ep0R-fWjzZlPVU9WXLOrNJ0WFjzGfCIwjHOw_Fk/s1600/Vue+d%2527Istanbul.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqjNSeIamduSQ2Kbnz8kHMld_KjKMIOmU-ZYNuYNQr47TJ92lyeBkNwdzwbRch_YnvzB7NQENUDhDVXFWAqVrEUjEgKrE0uSgZzcD1Ep0R-fWjzZlPVU9WXLOrNJ0WFjzGfCIwjHOw_Fk/s320/Vue+d%2527Istanbul.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560505552420372210" border="0" /></a>Une jeune femme, Funda, avec qui nous avions échangé quelques mots la veille au soir, comprend que nous nous sentons un peu perdus, et se propose de nous accompagner jusqu’au centre. De fil en aiguille, elle décide de nous inviter à prendre le petit-déjeuner chez elle. Un de ses amis, Nejat, est venu la chercher, et se joint à nous. Je réalise avec stupeur que je suis étonnée de retrouver l’amitié hommes-femmes, qui avait totalement disparu dans le monde arabe. Ici, ce n’est ni rare ni mal vu que deux célibataires, amis depuis la fac, se fréquentent hors de toute relation maritale, en tout bien tout honneur. Psychiatre, Funda porte sous les yeux de lourds cernes – elle n’a pas le temps de se reposer, entre sa thèse, les cours qu’elle donne à l’université et, déjà, les quelques patients qu’elle suit, dont une vieille dame atteinte de la maladie d’Alzheimer et qui parle espagnol et français dans son sommeil. Nejat, quant à lui, faute de pouvoir faire valoir son diplôme de physique, s’est engagé dans la police turque. </p> <p class="MsoNormal">Quand nous arrivons à l’appartement de Funda, nous y sommes accueillis par Yasemine, sa petite sœur, qui exerce quant à elle le métier d’institutrice. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWcl6VOZjXZIB82xeXytnLLwoQ9KQuozO50Rw4zq62dVwRzqa90zduXyOEpvEj7vrnbnws9zefT8Hn9uzzLtpHfmcAGK0_U0Uh0N2cKwHRn_CZQHhDhBDVAK7PSdaGnlgPMtk3F_h_d_I/s1600/DSC_0279.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWcl6VOZjXZIB82xeXytnLLwoQ9KQuozO50Rw4zq62dVwRzqa90zduXyOEpvEj7vrnbnws9zefT8Hn9uzzLtpHfmcAGK0_U0Uh0N2cKwHRn_CZQHhDhBDVAK7PSdaGnlgPMtk3F_h_d_I/s320/DSC_0279.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560506098518963426" border="0" /></a>Alors qu’elle ne parle pas anglais, nous la comprenons bien, grâce à ses amples gesticulations et ses grands éclats de rire. Elle explique que travailler avec des enfants l’aide à se montrer explicite face à n’importe quel interlocuteur. Peu à peu, la table se couvre de plats sucrés et salés. Fromage aux herbes et aux épices, œufs brouillés, baguette fraîche, confitures, Nutella, tomates, concombres… De quoi nous remettre du manque de sommeil qui nous assomme ! L’appartement rappelle incroyablement les studios étudiants que nous avons pu connaître chez des amis parisiens ou lyonnais : poster de Charlie Chaplin, photos sur le frigo, bibliothèque pleine à craquer… Pas de doute, nous sommes bien de retour en Europe. Nous passons une bonne partie de la journée à bavarder avec le joyeux trio, qui nous montre des photos et nous parle d’Istanbul. Avant de nous accompagner au centre, Yasemine se fait un honneur de lire l’avenir de Jérémie dans le marc de son café. Elle lui promet des moments radieux et nous la croyons bien volontiers. Nous ne savons pas quand nous les reverrons, les amis d’Istanbul, mais savoir qu’ils sont là, ça fait chaud au cœur. </p> <p class="MsoNormal"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVqqZUQfeCPVCH1oWBOrpGQ6blGQtmckg113bWUFMGdal7zs1ZbR_SepuotszDQ-zvGX26cVHcVIPRGSwnK3QB70o05vkscHoKSKGLzjI8M5OlsRkPClfNHakRlXzwnnOmfW0qsTU5K54/s1600/Vue+d%2527Istanbul2.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVqqZUQfeCPVCH1oWBOrpGQ6blGQtmckg113bWUFMGdal7zs1ZbR_SepuotszDQ-zvGX26cVHcVIPRGSwnK3QB70o05vkscHoKSKGLzjI8M5OlsRkPClfNHakRlXzwnnOmfW0qsTU5K54/s320/Vue+d%2527Istanbul2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560506939463527154" border="0" /></a>Nous trouvons un petit hôtel dans une rue tranquille non loin du quartier touristique. La pizza que nous mangeons pour terminer la journée est garnie de trois sortes de saucisses différentes, et servie par un jeune qui, comme Nejat, se revendique kurde. Funda et Yasemine, quant à elles, mettaient en avant leur appartenance au groupe arabophone. En une journée à peine, je réalise la richesse et la complexité de l’identité turque. Le soir, nous sommes contents que le radiateur fonctionne. C’est la mi-novembre, nous entrons à petits pas dans l’hiver européen. </p> <p class="MsoNormal"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieUO-rrAGS00eyR_HBxfcSaTfGZoZ72ZedmLDfGzvLOgReOXjVQG4jY6Bxh6-RDDP78INW-Y0p7N-y4gLyEMWrCXKuEKS3JCXmSwTle4S-dsS_ahiwQ-G10IJWHUV9Vpa-LQNe6Nh0EZU/s1600/DSC_0345.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieUO-rrAGS00eyR_HBxfcSaTfGZoZ72ZedmLDfGzvLOgReOXjVQG4jY6Bxh6-RDDP78INW-Y0p7N-y4gLyEMWrCXKuEKS3JCXmSwTle4S-dsS_ahiwQ-G10IJWHUV9Vpa-LQNe6Nh0EZU/s320/DSC_0345.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560509608574104146" border="0" /></a>Pour Jérémie qui la connaissait déjà, comme pour moi qui la découvre, Istanbul est fascinante, avec ses bras de Bosphore et de Corne d’Or chargés de bateaux en mouvement permanent, ses innombrables mosquées comme autant de phares trapus au-dessus de la mer urbaine, ses vendeurs d’anneaux au sésame, dont nous ferons notre régal pour les prochains petits-déjeuners… </p> <p class="MsoNormal">Sainte-Sophie, église monumentale bâtie par les Romains, transformée en mosquée par la suite, et en musée aujourd’hui afin de couper court aux éventuelles revendications cultuelles, nous laisse béats d’admiration, tant la vieille pierre grise respire l’orgueil de la bâtisse qui a duré et durera plus que n’importe quel être humain ici-bas. En photo, ça ne rend pas grand-chose, les jeux de lumière sont trop fugaces, les mosaïques dorées accrochées trop haut, les espaces trop volumineux. Mais à voir, on se sent tout petit ! <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6U4o0GaBrPN0d3SpaFsC9j-9RQfN-5SXgAWJvFnNZJomO7NKi3-b4hkMHOyppu2VLtibneZNQFbQcbNOt8dI0_ounm0mNFYLkKSng5ciZrOwd-o85v1GoTLl1uJwhztCwBHeFGgYsUw4/s1600/DSC_0294.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6U4o0GaBrPN0d3SpaFsC9j-9RQfN-5SXgAWJvFnNZJomO7NKi3-b4hkMHOyppu2VLtibneZNQFbQcbNOt8dI0_ounm0mNFYLkKSng5ciZrOwd-o85v1GoTLl1uJwhztCwBHeFGgYsUw4/s320/DSC_0294.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560510854802529314" border="0" /></a>Quant aux mosquées, nous visitons la fameuse Mosquée Bleue, qui porte bien son nom mais nous émeut moins qu’une autre (dont on a oublié le nom), plus loin du centre. Nous arrivons juste à l’heure de la prière du midi, alors nous patientons dans les jardins que le froid rend immobiles et nus. Des chats traversent silencieusement les pelouses endormies. La pierre se fait froide sous nos fesses. Puis, la mosquée se vide et nous pouvons nous asseoir, pieds nus, sur les tapis multicolores, la nuque pliée en arrière à force de détailler les coupoles ouvragées des plafonds, les arches ciselées, les faïences peintes. On entend à peine les marmonnements d’un vieux qui prie. Les bruits de la rue sont dilués dans de l’encre invisible. </p> <p class="MsoNormal">Sur les conseils de Funda, nous entrons aussi dans les citernes de la basilique, un imposant espace souterrain presque vidé de son eau pour permettre aux visiteurs de circuler sur des passerelles. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCXrmeykt1Kzw8uJGjOwInSq6hnJRxykEXKyVLjIG0q1q2JI7Zi_UNthq8Mi5paBuaeSYFrRWcslWh-aH5TOeUtQwIyahNhJy3cVMPHazyYaclu68cwOBAEtNtKRLaX6TrV6CyJiZvs8k/s1600/DSC_0300.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCXrmeykt1Kzw8uJGjOwInSq6hnJRxykEXKyVLjIG0q1q2JI7Zi_UNthq8Mi5paBuaeSYFrRWcslWh-aH5TOeUtQwIyahNhJy3cVMPHazyYaclu68cwOBAEtNtKRLaX6TrV6CyJiZvs8k/s320/DSC_0300.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560512048141936754" border="0" /></a>Les colonnes, délicatement éclairées à leur base, se reflètent dans le bassin, dans un jeu tremblotant d’ombres et de lumières. Un soir, nous nous baladons sur l’avenue piétonne qui mène à la fameuse place Taksim. Entre les boutiques de fringues clonées sur les tristes modèles européens et américains, s’impose un nombre épatant de librairies. Ça fait plaisir à voir ! Et puis nous visitons le musée d’art moderne, comme partout inégal, entre d’une part des délires d’artistes mégalomanes et/ou dépressifs, et d’autre part de petites merveilles de fantaisie poétique, comme cette sphère décomposée en miroirs et vitres éclairés de l’intérieur, devant laquelle nous restons hypnotisés, retenant presque notre souffle. En sortant, la magie se prolonge d’une autre manière, avec une moussaka fondante servie par un papi en tablier de cuisine dans son minuscule restaurant non loin du musée. Et puis comme il fait doux, nous prenons le temps de contempler le détroit du Bosphore, où les bateaux semblent suivre la course erratique d’auto-tamponneuses, sans bien sûr aller jusqu’à se heurter. Des mouettes profiteuses suivent leur sillage. </p> <p class="MsoNormal">On se sent bien, ici. Mais nous reviendrons. Après trois jours, il est temps de repartir, et nous prenons le train de nuit pour Thessalonique, en Grèce. Vers minuit, des douaniers nous tirent du sommeil dans lequel le doux rythme des rails nous a fait basculer. Pour la première fois depuis plus d’un an, nous passons une frontière sans recevoir de tampon sur nos passeports. Nous voici en Union Européenne.</p><p class="MsoNormal"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCxq6flGoCslcMnW3r9hmqrRJ5Dk69bsb-Du0MRSjPg2teRYq9LRhbHcf13gmvXOQibMlhocDYRrKHh40pu5wPIPqQWmsihnvvdUQb-WI_SczeFkL1CRZ00VKfopzqLGjnocpChqi6VqA/s1600/Sainte-Sophie.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCxq6flGoCslcMnW3r9hmqrRJ5Dk69bsb-Du0MRSjPg2teRYq9LRhbHcf13gmvXOQibMlhocDYRrKHh40pu5wPIPqQWmsihnvvdUQb-WI_SczeFkL1CRZ00VKfopzqLGjnocpChqi6VqA/s320/Sainte-Sophie.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560512832911337266" border="0" /></a></p><p class="MsoNormal"><br /></p>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-22158023379299006932010-12-20T14:50:00.021+01:002010-12-20T23:18:07.184+01:00Le Grand Contournement - Episode 2Le petit matin incolore nous surprend emmitouflés sous notre couette. Il ne fait pas chaud, à Petra ! Aujourd'hui, nous allons essayer d'aller jusqu'à Damas, en Syrie, et ce n'est pas gagné. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMFLg8Q4xfuvyPrfYv6QIFpRtRs-qUmjD_P5L6VRRAE3PSiFnlUpHtW6G0ZTqAuKcseMVEyrfoyI5v_0d_PK0JVauUHm56g-Uue8W3fUI4ZlAx390qviykx2G15G6kaLQNj2Aplutt2rk/s1600/DSC_0263.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMFLg8Q4xfuvyPrfYv6QIFpRtRs-qUmjD_P5L6VRRAE3PSiFnlUpHtW6G0ZTqAuKcseMVEyrfoyI5v_0d_PK0JVauUHm56g-Uue8W3fUI4ZlAx390qviykx2G15G6kaLQNj2Aplutt2rk/s320/DSC_0263.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552775518851095202" border="0" /></a>En effet, comme en témoignent les ritournelles lancinantes des muezzins qui, pendant plus d'une heure, répètent en boucle que Dieu est grand, c'est le premier jour de l'Aïd, non celui de la fin du Ramadan, que nous avions fêté à Zanzibar, mais celui qui célèbre la mise à l'épreuve d'Abraham par Dieu (qui est grand). A la réception de l'auberge, on nous avait dit que le bus viendrait nous chercher à 7h, avec d'autres voyageurs. Au final, nous devons attendre à la station de bus jusqu'à 8h passées, le temps que le minibus arrive et se remplisse. Le chauffeur, voyant que les trois quarts de ses passagers sont étrangers, cherche à en profiter et veut surtaxer les bagages. Mais à nous, on ne la fait plus ! Nous roulons sur des routes qui me semblent désertes, ou bien c'est peut-être je pique un peu trop du nez, toute courbatue que je suis de la grande balade de la veille dans les ruines ensablées.<p style="margin-bottom: 0cm;">Première étape : nous arrivons à Amman, la capitale jordanienne. Agrippée aux flancs des collines, la ville renvoie le reflet morne d'un jour férié. Il nous faut prendre un taxi pour nous rendre à une autre gare routière, d'où partent habituellement les bus pour la Syrie. L'endroit semble abandonné, rideaux baissés et circulation effacée. Il y a bien quelques grands bus qui attendent, mais personne alentour pour nous renseigner. On tombe sur les employés d'une compagnie de transports, mais la communication est heurtée, entre leur anglais basique et notre arabe rudimentaire. Comme on a l'impression qu'ils cherchent à nous embobiner, on part manger des kebabs (aussi parce qu'on avait faim). <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-A3rn5bmosQ4laoCRhEOXFguNUtw2XW10LoxyutVqACbSGnmjfkc_jXymod7McPXMV6USRlv3DHLSOx8ZcUMuDD23tFKfL76QOdX4hmjVo5jnucbZhjSobKNkRhmU2DrLqMielyn-z7E/s1600/DSC_0276bis.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-A3rn5bmosQ4laoCRhEOXFguNUtw2XW10LoxyutVqACbSGnmjfkc_jXymod7McPXMV6USRlv3DHLSOx8ZcUMuDD23tFKfL76QOdX4hmjVo5jnucbZhjSobKNkRhmU2DrLqMielyn-z7E/s320/DSC_0276bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552776340267573426" border="0" /></a>Le serveur, radieux de nous voir dévorer nos rouleaux de viande, change même de chaîne de télévision, pour nous épargner les prières à la gloire de Dieu (qui, malgré tout, est grand). Il nous confirme qu'aujourd'hui, et pendant quatre jours consécutifs, il n'y aura que des taxis pour nous emmener jusqu'à Damas. Ça nous ennuie, car nous n'avions pas vraiment prévu de dépenser 35 euros pour aller jusqu'à la frontière. En même temps, nous n'allons pas rester ici jusqu'à la fin de l'Aïd. Les chauffeurs de taxis que nous abordons tordent le nez quand nous leur disons que nous n'avons pas de visa syrien. Ils arguent que, dans un cas comme le nôtre, les formalités durent des heures. L'un d'eux accepte finalement de nous emmener jusqu'à la frontière, où il nous laissera nous débrouiller pour effectuer nos formalités puis trouver un autre transport. Nous quittons donc Amman le jour même, sur une autre route impeccablement lisse, où des panneaux indiquent la direction à prendre pour aller au Liban ou en Irak. Nous, nous suivons celui qui flèche "Syrie". De part et d'autre de la voie, le paysage ne verse pas une larme sur son sort aride. Le chauffeur discute avec un troisième passager, un petit homme souriant qui s'avère être un douanier. Je crois qu'ils parlent de nous, parce que par moments, ils baissent inutilement la voix, en oubliant toutefois de ne pas nous pointer du doigt. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">A la frontière, le douanier va prendre son poste, tandis le chauffeur nous indique les guichets où nous devons remplir les formalités de sortie de la Jordanie. Le douanier qui tamponne nos passeports s'assure que nous avons bien goûté des spécialités de viande de son pays. On dit oui pour lui faire plaisir. On traverse le no-man's-land en voiture, le coeur battant et les mains moites, car nous ne sommes pas sûrs de pouvoir obtenir nos visas et passer. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJil_pw1J30fuTuzXGE3Rpzh0YEVCTkIfRxssSo566_wJ0AgHy5qmOtqCNhM7yg4KG36NeKfQzWKdL4iFwPf-__5k9wgntHhe06fhyphenhyphenIyz1e0uUdb1qCTx0UbYEaG6gIOOk-oj-vJlgVgU/s1600/DSC_0259bis.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJil_pw1J30fuTuzXGE3Rpzh0YEVCTkIfRxssSo566_wJ0AgHy5qmOtqCNhM7yg4KG36NeKfQzWKdL4iFwPf-__5k9wgntHhe06fhyphenhyphenIyz1e0uUdb1qCTx0UbYEaG6gIOOk-oj-vJlgVgU/s320/DSC_0259bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552776804268827458" border="0" /></a>Officiellement, la Syrie exige qu'un ressortissant français demande son visa en France, mais nous avons lu sur des forums qu'il est possible de l'obtenir au poste-frontière. Mais Sandra et Julien, rencontrés dans l'épisode 1, nous ont raconté qu'ils avaient été refoulés, ce qu'on met malgré tout sur le compte de leur passage en Israël, le voisin haï par les Syriens. N'empêche qu'on n'est pas sûrs à 100%. Le hall où nous devons présenter nos passeports est calme, il n'y a pas grand-monde. Le douanier nous interroge, veut savoir pourquoi nous n'avons pas de visas. Jérémie explique brièvement la situation. On nous fait patienter. Je me sens comme avant un oral, faussement calme pour donner le change, mais en-dedans, incapable d'aligner deux idées cohérentes. Le douanier nous rappelle, nous demande nos professions. Comme toujours, je réponds : "Publisher", c'est le plus simple. Et comme toujours, on me répond : "What's that?" Personne ne connaît ce métier. Préciser "I make books" rend à coup sûr mes interlocuteurs perplexes. Pour Jérémie, c'est plus facile et plus clair : "Professor". Veinard, qui rentre si facilement dans une case ! En tout cas, le douanier qui vient de téléphoner à son supérieur nous considère comme inoffensifs et nous indique le guichet où nous pouvons payer nos visas, ouf ! Dieu (Toi qui es si grand), merci, nous passons !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0O4vOr84btiSQ8gvH2yTG-WAHBIfqrIEUnbCUKhP9JJUOe5Fl0aZA3xuCPfrNHJselt4-2t1IY4_141DEUAlJB7LuX9Bazhpj1Wn6Ax1j-eOh0tj7drt7IGnNz0b2FyOtnWG_G2cYkGI/s1600/DSC_0260.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0O4vOr84btiSQ8gvH2yTG-WAHBIfqrIEUnbCUKhP9JJUOe5Fl0aZA3xuCPfrNHJselt4-2t1IY4_141DEUAlJB7LuX9Bazhpj1Wn6Ax1j-eOh0tj7drt7IGnNz0b2FyOtnWG_G2cYkGI/s320/DSC_0260.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552777297616648626" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Pendant que nous finalisons nos formalités, un homme nous propose de nous véhiculer jusqu'à Damas, pour une somme cette fois plus que raisonnable. Nous acceptons... pour apprendre une fois arrivés devant sa voiture qu'il veut nous faire asseoir tous les deux sur le siège passager, à l'avant ! Je me mets en pétard, trouvant cela dangereux et inconfortable, si tant est seulement que nous puissions réellement nous installer à deux sur ce seul siège. Par chance, les trois passagers supplémentaires s'avèrent être une sympathique famille de Pakistanais. Le père accepte de se mettre à l'avant, avec son fils de 6 ans sur les genoux. Nous réalisons en bavardant avec eux qu'ils avaient déjà payé tout le taxi, sans avoir été mis au courant que d'autres passagers feraient le trajet avec eux. Dans le business, tous les coups sont permis, tant qu'on garde le sourire, n'est-ce pas ?</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDgSrCmvnCQbpBzwL4me6TbPXrRdGhiq8Ooyai1L7hPbMTi9yrP-yz7U8TM3855rdNj3u03H83PAzPG3q_Ao9jt3JwtCzV2BbgZPniJYll4BcMybRiXKFUZV0mOFVno7ebCLH03t-fn2k/s1600/DSC_0264.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDgSrCmvnCQbpBzwL4me6TbPXrRdGhiq8Ooyai1L7hPbMTi9yrP-yz7U8TM3855rdNj3u03H83PAzPG3q_Ao9jt3JwtCzV2BbgZPniJYll4BcMybRiXKFUZV0mOFVno7ebCLH03t-fn2k/s320/DSC_0264.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552777949276365234" border="0" /></a>Le filou nous dépose juste à l'entrée de Damas, où nous devons prendre le troisième taxi de la journée. Nous arrivons fatigués, avec l'impression d'avoir dépensé trop d'argent, mais au final, nous sommes fiers d'avoir atteint le but que nous nous étions fixé en début de journée. Pour fêter ça, nous nous offrons un bon repas servi par des croque-morts au sourire un peu glaçant. Jérémie se délecte de couilles de mouton, tandis que je bois une soupe de champignons. Riz au lait en dessert ! Quand la note arrive, ça pourrait nous couper l'appétit si nous en avions encore : ici, ils tarifent les serviettes en papier et les crudités vinaigrées servies en entrée sans qu'on les ait demandées (nous, naïfs venant de Jordanie, nous avons cru que c'était offert). Enfin, on s'y fera, durant le peu de temps que nous passerons à Damas. Cela ne nous empêchera pas de nous régaler d'autres plats ailleurs, malheureusement toujours servis par des croque-morts. Mais je garderai un souvenir fabuleux d'une soupe de lait caillé au mouton ! </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Quant à Damas, la dame de l'Orient, elle nous laissera un souvenir étrange. Il faut dire que pendant l'Aïd, seules quelques boutiques gardent leur devanture ouverte. Pour le reste, c'est ville morte. Aucune circulation, très peu de passants dans la rue. Et Dieu (qui est grand) qu'il fait froid ! On sent qu'on commence à remonter vers le nord. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkLwW42VWpMvQescJs1Wpn4MPw_UrQNEC_a7JhssRzUTW33tEYBnqhaxbXmvRsQC7k1mjRm999UfS5KiUoZYv1k2YXk2MIfv438HsiLhtPohC26uiwGYsAZMyZvSpc9gsEn-bU7n1lnb0/s1600/DSC_0271bis.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkLwW42VWpMvQescJs1Wpn4MPw_UrQNEC_a7JhssRzUTW33tEYBnqhaxbXmvRsQC7k1mjRm999UfS5KiUoZYv1k2YXk2MIfv438HsiLhtPohC26uiwGYsAZMyZvSpc9gsEn-bU7n1lnb0/s320/DSC_0271bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552779025388905474" border="0" /></a>Certes, le macadam est loin de scintiller de givre le matin, mais nous avons perdu l'habitude de nous engoncer dans nos polairs pour éviter le vent sournois qui se faufile par le col. On se réconforte avec les douceurs festives dont les pâtissiers encombrent leurs vitrines. L'un d'eux y a même fait pousser un palmier en assemblant des biscuits fourrés à la pâte de datte. Fabuleux ! </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Nous commençons par nous reposer, car entre Petra et la grande journée de transit, nous nous sentons crevés comme de vieux ballons de foot après le Mondial. Quand nous allons à un cyber-café pour mettre les blogs à jour, Jérémie découvre que blogspot n'est pas accessible. Le responsable du cyber, qui a une astuce pour contourner le blocage, nous explique que les blogs sont généralement interdits en Syrie. C'est bien la première fois depuis le début du voyage que nous sommes personnellement confrontés à la censure. Ironie du sort : le lendemain, nous découvrons une librairie ouverte, dans laquelle le seul livre d'occasion en français est un San Antonio pas piqué des vers ! On se demande en riant sous cape comment réagirait le libraire s'il apprenait les cochoncetés que renferme ce bouquin.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Pour le reste, on se balade un peu dans la vieille ville, aux ruelles tantôt désertes, tantôt bondées de monde. On se perd pour de faux, puisque Cap'taine Jérémie retrouve toujours le Nord. Les étroits passages silencieux nous mettent mal à l'aise, tant le calme paraît inhabituel. Il faut dire aussi que cette partie-là de la ville semble s'écrouler lentement sur elle-même, faute de rénovation. Des arches soutiennent les façades, des étais empêchent les murs de tomber, certaines maisons penchent dangereusement. On se demande presque combien de temps encore les os sans âge de la ville vont supporter son poids. La lumière ne passe que rarement pour égayer les camaïeux de gris qui dominent. Ce quartier me donne l'impression d'une énorme pierre dans laquelle de petits rongeurs auraient creusé leurs galeries et leurs terriers, tant l'espace est surchargé de constructions et de soutiens aux constructions, et de soutiens aux soutiens. Des passages entiers sont couverts et font l'effet de rues intérieures.<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwML8qijH4SM-exDbALyzFnauMcWDUO7IgqOT2ewgIEJFnOyWZHCa9aPSHO0dh0A53AyZePLYu0IfKo-0lXxRWHpwFlPipJIQZsPb4xabN2NDDhpVS4-1kmRfhx4PipYXWsVkTCMsPvag/s1600/DSC_0267bis.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwML8qijH4SM-exDbALyzFnauMcWDUO7IgqOT2ewgIEJFnOyWZHCa9aPSHO0dh0A53AyZePLYu0IfKo-0lXxRWHpwFlPipJIQZsPb4xabN2NDDhpVS4-1kmRfhx4PipYXWsVkTCMsPvag/s320/DSC_0267bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552780710983262290" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">C'est dans les rues plus larges que se concentre l'animation, avec les boutiques de babioles, les vendeurs de sucreries et les fiers-à-bras qui éprouvent leur force à des machines où il faut envoyer un poids le plus haut possible sur ses rails verticaux. On sent que c'est fête, les gens semblent désoeuvrés. Sans but, les flâneurs s'amusent d'un rien, achètent des poupées et des boissons sucrées. Parfois, une procession menée par des hommes enturbannés. Souvent, des femmes couvertes d'un long voile noir qu'elles tiennent avec leurs dents. Entre les rues abandonnées et celles débordant de monde, nous avons du mal à nous sentir bien. Sous le porche d'entrée de la fameuse grande mosquée, c'est la foire d'empoigne : trop de fidèles veulent prier. Nous renonçons à la visite.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Le quatrième et dernier jour de l'Aïd, nous nous décidons à continuer notre route, direction la Turquie. Ayant raté de peu le bus de 9h30, nous patientons sur un banc, le temps que celui de 10h30 arrive. La gare routière nous rappelle celles d'Amérique latine, avec leurs départs réguliers comme des horloges. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mrUpGa_BfpZK4ACDPcznQxo7TnYO5s_R4AC5rh01qULjiHF-Lgdz78bv1O17u6UfkJxemaIID7np8OKCG1KrnCpe8AQiIwk0Bb8BeBzH_2XlR-C856NJQZlPU4XqOkPzO7krqgl0G3g/s1600/DSC_0270bis.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8mrUpGa_BfpZK4ACDPcznQxo7TnYO5s_R4AC5rh01qULjiHF-Lgdz78bv1O17u6UfkJxemaIID7np8OKCG1KrnCpe8AQiIwk0Bb8BeBzH_2XlR-C856NJQZlPU4XqOkPzO7krqgl0G3g/s320/DSC_0270bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552781950547977970" border="0" /></a>Les regards sont déjà un peu plus fuyants, les sourires plus discrets, on sent qu'on se rapproche de l'Europe. Les gens arborent des tenues vestimentaires plus variées, et leurs yeux sont parfois bleus. Le bus qui nous emmène jusqu'à Latakya trace sur une autoroute sans histoire. La télévision diffuse un feuilleton syrien qui raconte les frasques d'un chauffeur de taxi. Malgré tout, je m'endors.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Le trajet dure plus longtemps que nous ne l'escomptions, et quand nous accédons à la ville, la lumière se fait déjà vespérale. Pourtant, il est à peine 15 heures. Mais ici, les pendules se fichent du rythme du soleil, qui ne se lève pourtant pas si tard. Absurdité de la vie moderne ! Latakya s'avère être une grande ville d'autant plus moche que le bus nous dépose loin du bord de mer, qui semble de toute façon envahi par des chantiers navals. Alors que nous voulions passer une soirée tranquille ici, avec balade près de la Méditerranée, nous ne sommes finalement guère emballés. Nous trouvons sans mal un demi-truand qui empoche une grasse commission pour nous emmener plus loin, là où stationne un bus qui va à Antakya, la première grande ville turque après la frontière. Autant avancer.<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le trajet, encore une fois, est bien plus lent que nous l'aurions espéré. Les passagers parlent fort, certains fument, alors que les fenêtres du bus sont scellées. La climatisation souffle d'abord trop froid, puis trop chaud. Le tout, avec une route qui zigue et qui zague, dans un paysage de moins en moins éclairé. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0tFKIXUuVQLxMA0zskiu2CbNt8Jk5mn3wYTZejfXafQic1z45XOEkKAhH5wr4ooqYFGJZ50R6dRCODhHYReypr8Y7q77eIi9GVzTd2jNrJgW8mCVagWR9DZLq2AU2Z6jfr0iFJd9eAA/s1600/DSC_0265.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0tFKIXUuVQLxMA0zskiu2CbNt8Jk5mn3wYTZejfXafQic1z45XOEkKAhH5wr4ooqYFGJZ50R6dRCODhHYReypr8Y7q77eIi9GVzTd2jNrJgW8mCVagWR9DZLq2AU2Z6jfr0iFJd9eAA/s320/DSC_0265.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5552782811308301698" border="0" /></a>Avant d'atteindre la frontière, on s'arrête devant une boutique où les passagers turcs font le plein d'énormes boîtes de biscuits et de thé. C'est un peu le duty-free du coin. A la douane, nous nous retrouvons avec un groupe d'étudiants polonais en Erasmus ; ils ont profité de l'Aïd pour quitter la Turquie et visiter un peu la Syrie. Les douaniers s'assurent une nouvelle fois, par une batterie de questions, que nous sommes d'honnêtes gens qui n'ont jamais mis les pieds en Israël. C'est une véritable obsession ! Puis, à l'entrée en territoire turc, en attendant que les douaniers qui, bien au chaud dans leur abri, nous font envie avec leurs verres de thé fumant et une généreuse boîte de loukoums, tamponnent nos passeports, nous bavardons en frissonnant avec un biologiste libanais qui a passé quelque temps à Lyon. Nous atteignons Antakya en début de nuit. La gare routière est loin de tout, mais le tenancier d'un bistrot change nos derniers billets syriens, nous indique un hôtel rudimentaire installé dans la gare et nous prépare des sandwiches grillés. Cerise sur le loukoum, on arrive à acheter des billets de bus pour Istanbul ! Ce n'était pas gagné, car en cette fin de week-end prolongé, ils affichaient presque tous plein. Finalement, on a bien envie de le dire nous aussi, que Dieu est grand !</p>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-3289672113717717502010-12-13T17:16:00.040+01:002010-12-13T19:20:58.020+01:00Le Grand Contournement - Episode 1<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRptgYa6ifWnZ-Qj5nOtc8QXPWL8TE5UxTrjGf01ZS8V8x_QpSHLILdYvwF8gX66YBAlpfT15Gqd3UmhkdUlwmx7TbYRblkXTMlz6av94KAGvvjIsDhZIiv8AT2DfB-l98bsEwTY-9cSU/s1600/DSC_0134.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRptgYa6ifWnZ-Qj5nOtc8QXPWL8TE5UxTrjGf01ZS8V8x_QpSHLILdYvwF8gX66YBAlpfT15Gqd3UmhkdUlwmx7TbYRblkXTMlz6av94KAGvvjIsDhZIiv8AT2DfB-l98bsEwTY-9cSU/s320/DSC_0134.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550214161663868962" border="0" /></a>Depuis quelques semaines, il était devenu clair que nous ne voulions pas rentrer en France par avion depuis Le Caire, comme nous l'avions prévu au départ. N'ayant jamais vécu à l'étranger aussi longtemps, nous avions peur de subir un choc trop grand en atterrissant dans un aéroport français, plein de Français francophones, aux préoccupations franco-françaises dont nous avions progressivement oublié la teneur, surtout que nous n'avions que très peu lu la presse en ligne, à vrai dire trop déprimante quand on vit dans l'enthousiasme de la découverte permanente. Restait à choisir l'itinéraire par voie terrestre et maritime. Quitter l'Egypte par l'ouest en traversant la Libye semblait promettre une route fascinante à travers le désert, mais cela impliquait une demande de visa libyen compliquée, ainsi qu'une escorte obligatoire durant tout le trajet en Libye. Mauvaise idée, donc.<br />Nous avons donc opté pour un Grand Contournement de la Méditerranée, par l'est.<p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-2fvNfraPvRVj-4laE8Pu6404VamWu5JYxtSeu5hhZGsOtwAheWt6udrZo9rLi7JxcFUME8-MqGdXKduFn_I7xN8QFXt8V-xAlD_ahWS7YF_Qq0JxRE2XZD6SoCe6e37uID9ZC1ej-AU/s1600/DSC_0125.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-2fvNfraPvRVj-4laE8Pu6404VamWu5JYxtSeu5hhZGsOtwAheWt6udrZo9rLi7JxcFUME8-MqGdXKduFn_I7xN8QFXt8V-xAlD_ahWS7YF_Qq0JxRE2XZD6SoCe6e37uID9ZC1ej-AU/s320/DSC_0125.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550208974603988130" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Avant d'atteindre Nuweiba, sur la côte est du Sinaï, une rude nuit de route nous a rappelé le trajet pour La Paz en Bolivie, puisque là encore, notre bus, à force d'émettre d'affreuses effluves de caoutchouc chaud, a été décrété inapte à la circulation en plein milieu de nuit. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrqjhuLutvWUeAWPE1jLYZ_uvaID7TwTSEf7YzWMlvG650Y50yDokuZDnoOLaoI54awFaQY6x5RneEiRjYBWAdhHHCqc4Hi88iUs7gP-g5kdjn3R7PHRNb1ELrVsQ6T7uHmJeYswYPTFI/s1600/DSC_0132_bis.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrqjhuLutvWUeAWPE1jLYZ_uvaID7TwTSEf7YzWMlvG650Y50yDokuZDnoOLaoI54awFaQY6x5RneEiRjYBWAdhHHCqc4Hi88iUs7gP-g5kdjn3R7PHRNb1ELrVsQ6T7uHmJeYswYPTFI/s320/DSC_0132_bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550210145036628834" border="0" /></a>Le chauffeur, qui écoutait des prêches religieux enregistrés sur une cassette, s'est donc résolu à cesser de conduire au pas, pour attendre qu'un bus en bon état vienne nous récupérer. Drôle d'impression, de rouler dans la nuit noire du désert en se disant que c'est une fichue nuit blanche ! Nuweiba au petit matin a des airs sinistres, avec ses chats borgnes et crasseux qui se poursuivent, faisant fi de la foule silencieuse qui fait la queue en attendant l'embarquement. Des hommes en transit dorment sur les bancs, enroulés dans des couvertures ; d'autres, ceux qui tiennent les cafés, ont le regard un peu trop éveillé de ceux qui vont faire de bonnes affaires. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL_9fdFlI1EoYCNlogvhGnBXeV_Xlg2p8CbfXJwRd5-ZAmDqamy90dYfiMjX-36c-mtunS2VkSBfoaph749K6oG4VRSRfdNwPJ2LGON_kH-AOY_mYSUtZXJ9yFKKjj-uxLokHX2I7V28Q/s1600/DSC_0136.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL_9fdFlI1EoYCNlogvhGnBXeV_Xlg2p8CbfXJwRd5-ZAmDqamy90dYfiMjX-36c-mtunS2VkSBfoaph749K6oG4VRSRfdNwPJ2LGON_kH-AOY_mYSUtZXJ9yFKKjj-uxLokHX2I7V28Q/s320/DSC_0136.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550213550664164834" border="0" /></a>En attendant l'ouverture du guichet où nous pourrons acheter nos tickets de ferry pour Aqaba, première étape en Jordanie, nous allons nous asseoir sur un bout de plage sale, face au bleu éclatant d'une mer Rouge qui ne mérite pas son nom. Plus tard, munis de nos billets, nous attendons dans un hall sombre, encombré de bancs trop étroits. D'un côté d'une grille, les hommes seuls, nombreux, et de l'autre côté, les familles avec femmes et enfants. Cela crée une ambiance bizarre. Les mouches s'agglutinent par grappes sur les crachats, épluchures et autres déchets qui jonchent le sol. Il n'y a pas d'eau courante aux toilettes. Jérémie peste : « On se croirait dans un camp de réfugiés ! » Il y a de quoi râler, en effet, car nous avons quand même déboursé 150 dollars pour un trajet qui ne va durer qu'une heure et demie. En plus, nous ne partons qu'à 14 heures au lieu des 11 heures annoncées...</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq7SssQsX7hrIUZqbKbyFiHksp4SbbzRpCO0ELyspMr6pHYmX0OnzRB35vhNDbZlSsby2WmuV8AHYtot-ptJw83NAYpnaahe3HU22SocU761ltOAhdKjaoiflf2Vav1r7lS6Paq4yd_WE/s1600/DSC_0177.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq7SssQsX7hrIUZqbKbyFiHksp4SbbzRpCO0ELyspMr6pHYmX0OnzRB35vhNDbZlSsby2WmuV8AHYtot-ptJw83NAYpnaahe3HU22SocU761ltOAhdKjaoiflf2Vav1r7lS6Paq4yd_WE/s320/DSC_0177.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550222168090678786" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Sur le ferry, il est interdit d'aller sur le pont extérieur, alors nous restons bien sagement assis sur nos sièges moelleux. Tandis que Jérémie bavarde avec un Saoudien qui tient à lui donner contacts et conseils pour la suite de notre séjour, je m'assoupis doucement. A l'arrivée, nous patientons avant de remplir les formalités d'entrée sur le territoire jordanien. Il y a en effet tout un groupe de dames suisses en émoi, car leur guide n'est pas là pour les accueillir, et elles doivent faire tamponner leurs passeports elles-mêmes. On a tout notre temps. Dans la vitrine de la boutique Duty Free, on s'amuse à remarquer un parfum soi-disant français : « L'eau » de Dupont, Paris. On se demande sous quel pont a été puisée cette eau !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3laVbvu_N0xt3dYuofXuGkOQ3IH6RiNkI7X8lA4yOPFcrRu28x2lThVSlLAM0PvE4TIGfhBrJOlHrVRE5DWlUeNhSSXduL4m-MJZl64dOHttmeOntKEP1b8TWGL1gXT3ccPJZG_oidpc/s1600/DSC_0211.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3laVbvu_N0xt3dYuofXuGkOQ3IH6RiNkI7X8lA4yOPFcrRu28x2lThVSlLAM0PvE4TIGfhBrJOlHrVRE5DWlUeNhSSXduL4m-MJZl64dOHttmeOntKEP1b8TWGL1gXT3ccPJZG_oidpc/s320/DSC_0211.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550223089177441090" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Avec seulement 3 dinars en poche (soit 3 euros) issus du change de nos dernières livres égyptiennes, nous nous arrangeons avec un chauffeur de minibus qui conduit un groupe de jeunes à Petra : il nous déposera près du centre d'Aqaba. Nous n'irons à Petra que dans quelques jours. Nous restons silencieux pendant ce trajet, qui nous fait longer le Golfe d'Aqaba, bleu et blond, la mer bordée de désert. Les jeunes vacanciers ne se préoccupent pas de commenter le paysage, absorbés par le récit trop bavard d'un Canadien fier de raconter comment il s'est fait arnaquer maintes et moult fois en Egypte... </p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2pWMh8qm6KUk_CgO1t2ev48l74zwrolSGuL5LciaU6aaMeup_hhJo_QlMO4e2ej1fY39q3XyZLtLBv9ZnTtkI_du-_uFvurKJrFwivBJug9tcsULL8t8mCalmF23WINtSPPm0IVL2ic/s1600/DSC_0131_bis.jpg"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2pWMh8qm6KUk_CgO1t2ev48l74zwrolSGuL5LciaU6aaMeup_hhJo_QlMO4e2ej1fY39q3XyZLtLBv9ZnTtkI_du-_uFvurKJrFwivBJug9tcsULL8t8mCalmF23WINtSPPm0IVL2ic/s320/DSC_0131_bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550214973799045314" border="0" /></a>A Aqaba, nous prenons le temps de nous reposer et d'écrire, régalés et repus de fêta fraîche, d'olives noires et de crudités. La ville affiche des airs proprets, avec ses petits jardins publics, ses nombreuses poubelles de rue, son front de mer bordé de palmiers. Nous prenons l'habitude d'aller voir le soleil se coucher derrière les montagnes d'Israël, à seulement quelques encablures sur la rive d'en face. On soupçonne les Jordaniens d'avoir exprès planté ici le plus grand drapeau du monde, pour narguer le pays voisin. Même s'il est difficile de savoir comment les gens du coin vivent le fait d'être si proches d'Israël, nous ressentons un vif malaise lorsqu'un restaurateur entreprend de nous servir, avant les kebabs que nous avions commandés, un discours antisémite nauséabond. Il a même le culot de nous dire que Sarkozy est en fait un Israélien qui n'aurait quitté son pays qu'en 1998 ! On n'aime pas le nabot, mais on n'aime pas non plus les mensonges proférés par de fieffés ânes !</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2znOaEutJz5U-GnGSraihgUur_zpEtQjFfTxZxo9z9T7uQLHieRFGgYYByQGc8aFAAuTM3vvPNsgY0KJpnsPVZYxx_P_C9PFlRyH335dZU6UznvoSqQ9cCph-iHMZ94XUlcrWj7G4vp8/s1600/DSC_0175_bis.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2znOaEutJz5U-GnGSraihgUur_zpEtQjFfTxZxo9z9T7uQLHieRFGgYYByQGc8aFAAuTM3vvPNsgY0KJpnsPVZYxx_P_C9PFlRyH335dZU6UznvoSqQ9cCph-iHMZ94XUlcrWj7G4vp8/s320/DSC_0175_bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550221191406553826" border="0" /></a>Dans le minibus pour Wadi Moussa, le village proche de Petra, nous faisons la connaissance de Sandra et Julien, deux jeunes mariés qui commencent une lune de miel plutôt originale, puisqu'ils viennent d'entamer... <a href="http://sjtravelexperience.blogspot.com/">un tour du monde</a> d'une année ! On discute pendant tout le trajet, les uns curieux du périple des autres. Pendant ce temps, les montagnes vagabondent autour de la route bien lisse, comme les hautes vagues immobiles d'une vaste mer sableuse. Ils nous quittent en chemin, car eux sont déjà allés à Petra. Quant à nous, à l'arrivée à Wadi Moussa, nous prenons une chambre où, pour la première fois depuis des mois, nous re-découvrons un radiateur ! Il n'est pas en marche, mais quand même... En fin d'après-midi, nous allons nous promener dans les champs d'oliviers avoisinants. Tout est tellement paisible que nous choisissons une petite clairière pour faire du tai-chi face au soleil couchant. L'appel à la prière, clamé depuis 6 ou 7 mosquées différentes, vient troubler la fin de ce moment de détente... Nous rentrons à la nuit tombée, escortés par une volée de gamins aux piaillements de moineaux. Le plus âgé, un adolescent un peu simplet, s'enhardit jusqu'à me caresser la tête. Il me montre à Jérémie en levant le pouce, l'air de dire : « Elle est trop cool, ta femme ! »<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2dIkf4NvuoWiBykyQE9-xtsounaE_HJ9ZcgWutuomE3Qnb-XmoXxlnuz0CBsfHuv6SewMqbsR43Zb8v6GE3xN_urCB759dRRTc6dkEUaH40lUgwfEggWDGnoX0vdqrULBLXPs6UBsM8Q/s1600/DSC_0240.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2dIkf4NvuoWiBykyQE9-xtsounaE_HJ9ZcgWutuomE3Qnb-XmoXxlnuz0CBsfHuv6SewMqbsR43Zb8v6GE3xN_urCB759dRRTc6dkEUaH40lUgwfEggWDGnoX0vdqrULBLXPs6UBsM8Q/s320/DSC_0240.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550229652698061970" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Le lendemain matin, nous nous levons tôt pour aller visiter le site archéologique de Petra, cette antique ville nabatéenne. Dès l'entrée du site, je suis happée par la magie tranquille des lieux. Nous passons devant des « maisons de djinns », gros blocs de roche claire taillés en cube et percés d'une porte destinée à accueillir les esprits des montagnes pour qu'ils restent bienveillants envers les habitants des lieux et les visiteurs. Le paysage pierreux, aussi sec qu'une souche morte, est ponctué de collines et de roches monumentales, aux contours arrondis par les vents. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDJNTSkSkbcFQKehH4KXFnhRxWWNKmvg59BJEkSQDWFScDSYrPEkdDyaGTbTBmhueuio02l_PfEhTuwEIzMMa1R5fUvEnyVYq7P2DY-u80f6r5huNSWN_T35QcJ1WDGhV2-9rsCTRNyYw/s1600/DSC_0167.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDJNTSkSkbcFQKehH4KXFnhRxWWNKmvg59BJEkSQDWFScDSYrPEkdDyaGTbTBmhueuio02l_PfEhTuwEIzMMa1R5fUvEnyVYq7P2DY-u80f6r5huNSWN_T35QcJ1WDGhV2-9rsCTRNyYw/s320/DSC_0167.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550225583190051330" border="0" /></a>On a l'impression d'être déglutis petit à petit par la montagne, dont l'oesophage se rétrécit et s'assombrit au fur et à mesure qu'il s'approfondit. Par endroits, le sol pavé rappelle que ces fous de Romains y ont ajouté leur grain de sel. Nous sommes impressionnés par les rigoles creusées à un mètre de hauteur dans la paroi ; il est difficile d'imaginer que des averses orageuses étaient dangereuses au point de transformer ce goulet en torrent, phénomène enrayé depuis des siècles par la construction, un peu plus loin, d'un canal souterrain. De part et d'autre du chemin, des niches sculptées sur la paroi servent d'abris à d'invisibles dieux protecteurs. Plus loin, les restes d'une caravane de chameaux trois fois plus grande que nature se devinent encore dans la pierre, malgré les coups de gomme donnés par les vents millénaires. Un peu plus loin encore, un arbre a réussi à s'infiltrer entre des fissures, et pousse comme il peut, tordu mais ferme sur son tronc à la fibre sèche. Le soleil peine à se frayer un chemin jusqu'au sol, et il ne fait pas chaud, à marcher ainsi.<br /></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEjsjXJHfuQccyJkl1cfoD-xH3a_RfIg-GfDnF_YzooUaYRyh6qoiC65zX59pyfC0apsn54sOAvwtCFZaFPnzwtBtLGyBOyvO-ZS-V_jIKy21jWnftZBZWMhM_m7iHHxfH04BgvCo7yt8/s1600/DSC_0149.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEjsjXJHfuQccyJkl1cfoD-xH3a_RfIg-GfDnF_YzooUaYRyh6qoiC65zX59pyfC0apsn54sOAvwtCFZaFPnzwtBtLGyBOyvO-ZS-V_jIKy21jWnftZBZWMhM_m7iHHxfH04BgvCo7yt8/s320/DSC_0149.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550225117514285698" border="0" /></a>Au bout du défilé, Jérémie sait qu'une surprise m'attend, puisque c'est pour elle qu'il a voulu m'emmener sur ce site qu'il avait déjà visité. Je ne distingue d'abord que la lumière plus vive, due à l'élargissement du goulet... puis je réalise ! C'est une façade immense qui, de loin paraît déjà monumentale et, de près, me laisse bouche bée. Cette tombe extravagante couleur saumon a été profondément creusée dans la montagne, et ornée à l'entrée de colonnes, chapiteaux et statues directement extraits de la paroi. Ça me rappelle l'anecdote racontée dans <i>Le Monde de Sophie</i> : une petite fille va tous les jours rendre visite à un sculpteur. Au bout de plusieurs semaines, l'artiste a fini son oeuvre, c'est un grand cheval de marbre cabré dans sa course. La petite fille demande alors au sculpteur : « Comment savais-tu que le cheval était caché dans le bloc de pierre ? » Moi, pareil, je me demande comment les Nabatéens ont deviné qu'une si belle façade se cachait dans cette montagne... La construction troglodyte monte tellement haut que les artisans ont dû creuser une sorte d'échelle, c'est-à-dire une succession de trous qui leur donnaient suffisamment de prise pour pouvoir grimper jusqu'en haut.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcButAgE1e_BGsgMRWlUDsE2Lzui9ayCXFRo5SLnSmdqXWnhZiL0vs0W2SYcAix01qm2xl7hfyK_XrDtp7ML5zt-aRzY-F9lAwi-gMjTqzZNGUm5ageY699o-2x6fXrXhd51bWVeaFP9g/s1600/DSC_0165_bis.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcButAgE1e_BGsgMRWlUDsE2Lzui9ayCXFRo5SLnSmdqXWnhZiL0vs0W2SYcAix01qm2xl7hfyK_XrDtp7ML5zt-aRzY-F9lAwi-gMjTqzZNGUm5ageY699o-2x6fXrXhd51bWVeaFP9g/s320/DSC_0165_bis.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550226725549483954" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-style: italic;">Vous riez du chapeau ? Mais sachez que El Sombrero Magico a voyagé depuis l'Argentine pour pouvoir se la jouer Indiana Jones à Petra ! Et toc !</span><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf8tmEv4DPjhnBElaFmy8acJHKb3LHhGixtjSuUQQIx-TEpFPwyVxV3NaR2ePCVnSDOK7uGur_lEvld7-MsylTcN1cbJ2TSZLHHNyFmaysq0yLA27Zg-JN7XeIPh2UXsZO_YmmZBZFww4/s1600/DSC_0174.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf8tmEv4DPjhnBElaFmy8acJHKb3LHhGixtjSuUQQIx-TEpFPwyVxV3NaR2ePCVnSDOK7uGur_lEvld7-MsylTcN1cbJ2TSZLHHNyFmaysq0yLA27Zg-JN7XeIPh2UXsZO_YmmZBZFww4/s320/DSC_0174.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550228049037805842" border="0" /></a>Le reste du site, gigantesque, est à l'avenant : des falaises percées et sculptées, des sculptures lentement polies par les vents chargés de sable, des veines de roches naturellement colorées, comme par une étrange peinture minérale... Outre les tombes, il reste un théâtre romain, un temple plus qu'imposant, et des colonnades à demi reconstituées. Les tremblements de terre successifs ont définitivement détruit les maisons et commerces de l'antique cité. Nous y passons la journée entière, trop heureux de nous essouffler dans les escaliers escarpés menant aux points de vue. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas crapahuté ainsi !</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3BwjgRDbbzEvd-00sOattoMhJjyMAaciFPdSFM0hbzrNAx3AO86SB8vZeNLlObdETliCav5QVpzym9tDqVcQddJ7piXp_ZTO3cAO76ciXL_FXzSAdkU6MR0VB7POTFD14Uj96LJYWwMk/s1600/DSC_0192.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3BwjgRDbbzEvd-00sOattoMhJjyMAaciFPdSFM0hbzrNAx3AO86SB8vZeNLlObdETliCav5QVpzym9tDqVcQddJ7piXp_ZTO3cAO76ciXL_FXzSAdkU6MR0VB7POTFD14Uj96LJYWwMk/s320/DSC_0192.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550228831226222914" border="0" /></a>Bien sûr, comme sur tous les sites exceptionnels, il y a foule. Les tours en chameau ou à cheval se changent en tours à dos d'âne dans les pentes raides, ce qui a pour effet de restituer au site son animation originelle, au prix, tout de même, d'un sol jonché de crottin. Moins rigolo, des échoppes de souvenirs sont installées n'importe où, n'importe comment, au mépris de la magie de Petra, qui réside avant tout dans la beauté de ses paysages. Même les points de vue sont occupés ! Et tout ça, pour vendre des colliers, des bibelots, de vieilles pièces de monnaie couvertes de vert-de-gris et autoproclamées « authentiquement antiques ».<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg9az6UYgm6ijF6boO_dBNa7gxACX5zK4ZwUbcYUAxBzDm75rV0EZjt8pB1OfWdYv-KNgOZ6KdIaGtOMdRYfIbXJYUAI1KL46yodbDl8FKKkfAZcBS-iyCxV8d6D7Mglk_-R9g0GdOlus/s1600/DSC_0258.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg9az6UYgm6ijF6boO_dBNa7gxACX5zK4ZwUbcYUAxBzDm75rV0EZjt8pB1OfWdYv-KNgOZ6KdIaGtOMdRYfIbXJYUAI1KL46yodbDl8FKKkfAZcBS-iyCxV8d6D7Mglk_-R9g0GdOlus/s320/DSC_0258.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550231182341449554" border="0" /></a>Mais l'ignominie va encore plus loin : des enfants travaillent sur le site. Certains tempèreraient peut-être qu'ils ne font « que » vendre des cartes postales ou marchander des souvenirs ; seulement, ils n'ont guère plus de 12 ans, les plus jeunes 6 à peine, une tranche d'âge pour laquelle le monde occidental s'accorde à dire que la scolarité est tant un devoir qu'un droit inaliénable. J'entends une touriste, la trentaine, demander à un gamin combien il gagne par jour avec ses cartes postales, et s'il s'achète des bonbons avec cet argent... Elle semble croire qu'il fait ça pour s'amuser et se faire de l'argent de poche ! L'UNESCO, qui a inscrit le <a href="http://whc.unesco.org/fr/list/326">site sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité</a>, aurait-il donc honteusement oublié d'y envoyer l'UNICEF pour y protéger ces enfants ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrNXkniVOA_MwWBDFZAJCtBFjo6hN_ZCZkXpOmul-XwbP0EXGqruOWbP0p76mxHAWctjkIOWO5g3iwSUKU-Na24fBJ0xYmss5nY12AmRrIQke0-5OXeM7UtcnEYASq0u3hov8oELAh00w/s1600/DSC_0161.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrNXkniVOA_MwWBDFZAJCtBFjo6hN_ZCZkXpOmul-XwbP0EXGqruOWbP0p76mxHAWctjkIOWO5g3iwSUKU-Na24fBJ0xYmss5nY12AmRrIQke0-5OXeM7UtcnEYASq0u3hov8oELAh00w/s320/DSC_0161.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5550208013917190130" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm;"></p>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-20698293709977898892010-12-10T19:09:00.012+01:002010-12-10T21:58:30.084+01:00Le budget en Egypte<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibMSM5_vnBKq9PYs7GMgiPleItSCE6oTfAZ5DxTOLeajG2MFHul4dmrh-u39DB_uQt3MY4RRxV3cBt0bIDnnAstBLe_ZxSYwopPAZD3r3P5w7lqEHeFTQ5-smk1a4Tq71IXp_6Socmh1Y/s1600/DSC_0744.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibMSM5_vnBKq9PYs7GMgiPleItSCE6oTfAZ5DxTOLeajG2MFHul4dmrh-u39DB_uQt3MY4RRxV3cBt0bIDnnAstBLe_ZxSYwopPAZD3r3P5w7lqEHeFTQ5-smk1a4Tq71IXp_6Socmh1Y/s320/DSC_0744.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549135798871662802" border="0" /></a>Quand on arrive en Egypte depuis le Soudan, on est frappé par deux « détails » gros comme des nez au milieu de deux visages et, comme dirait Panoramix, quels nez ! D'une part, la qualité des hôtels et des repas grimpe en flèche, alors que les prix restent équivalents à ceux du Soudan, et auraient même plutôt tendance à baisser. D'autre part, les relations avec les gens se compliquent méchamment. A cela, nous voyons une explication centrale (comme le nez, compas de la figure (de style)) : le tourisme de masse. On a déjà parlé de notre effarement face aux alignements d'hôtels flottants à Assouan, alors on ne va pas enfoncer le clou, même si ça nous donnerait l'illusion que le clou en question pourrait entraîner dans le paquebot une sournoise arrivée d'eau qui l'aiderait à clouer, je veux dire à couler... Euh, enfin, bref... <p style="margin-bottom: 0cm;">Mais quand même, dans cette rubrique budget, on avait bien envie de souligner que ce tourisme de masse, s'il offre aux voyageurs fatigués une impérieuse et impériale impression de repos, grâce à de bons lits, des salles de bains privées et non privées de propreté, une nourriture variée, une douche chaude au robinet et de l'air frais à la clim, sans compter l'eau courante potable, ce tourisme de masse, donc, n'en reste pas moins le fléau que nous avions constaté à Bali, et qui se retrouve ici démultiplié, probablement parce qu'il y est encore plus massif (proximité de l'Europe) et encore plus ancien (n'oublions pas qu'Agatha Christie en personne venait y passer ses vacances). <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_tMCloqagDUcK2dZe6i1Xl3Fa-9e84u4YpuOMv4XMwy2L0DdOHRxcsWK8Hx5CxQyQcjskONFQeO-Qg-reobkMr1suMnA58WAcXc2O9qwpJhTcA9Um3bvcdjs_sZ_u2hkDNuJZoc4E8TQ/s1600/DSC_0745.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_tMCloqagDUcK2dZe6i1Xl3Fa-9e84u4YpuOMv4XMwy2L0DdOHRxcsWK8Hx5CxQyQcjskONFQeO-Qg-reobkMr1suMnA58WAcXc2O9qwpJhTcA9Um3bvcdjs_sZ_u2hkDNuJZoc4E8TQ/s320/DSC_0745.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549136439440202946" border="0" /></a>Du coup, c'est le truc habituel : quand un bus coûte 1 Egyptian Pound (EP) par personne -et notez que c'est le cas dans tous les centre-villes que nous avons visités-, le receveur annonce 10 ou 15, quand un épicier nous voit revenir plusieurs jours de suite, il augmente ses prix au fil des jours, quand on s'approche d'un site touristique, les vendeurs de souvenirs et les conducteurs de calèches ne nous lâchent pas, etc, etc. On ne va pas dresser la liste, mais vous l'aurez compris : ça tape sur le système. A tel point qu'on n'a pas eu le courage de s'arrêter à Louksor, malgré les merveilles que le site semble promettre. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Le pire, c'est que les autres Egyptiens, ceux qui ne travaillent pas dans l'industrie du tourisme, sont adorables ! Les invitations à boire le thé fusent, et on a l'impression d'être à nouveau au Soudan. Après tout, ne nous a-t-on pas dit, un jour, qu'il s'agit en fait d'un seul et même peuple ? Du coup, ce pays devient un paradoxe intéressant : des gens fantastiques mais pas grand-chose à voir à certains endroits, et ailleurs, des sites exceptionnels mais des gens exécrables avec des dollars à la place des yeux. Pas facile de tracer un itinéraire satisfaisant là-dedans ! </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Pour schématiser, disons que l'Egypte est un désert, traversé du Sud au Nord par le Nil, fleuve-dieu qui suscite depuis des siècles une vie foisonnante. Aujourd'hui, parallèles au fleuve, il y a les villes, les routes, la voie ferrée. Et, bien sûr, les innombrables vestiges pharaoniques qui attirent les féroces hordes en short. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1AhU49yXQRC9KKkDXrK7s_e2Hca_NND2tgtpX-_EnHUSagh34-kCkZNAiSSvygpsegbNmDWz6FuG-XisXZEwLfcE3huscisOckLsRoDeA29tv0hC9ktbCyeHZapMiIBjNw8HeNSIy9tM/s1600/DSC_0746.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1AhU49yXQRC9KKkDXrK7s_e2Hca_NND2tgtpX-_EnHUSagh34-kCkZNAiSSvygpsegbNmDWz6FuG-XisXZEwLfcE3huscisOckLsRoDeA29tv0hC9ktbCyeHZapMiIBjNw8HeNSIy9tM/s320/DSC_0746.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549137056833982194" border="0" /></a>Car les pharaons avaient déjà bien compris le truc : sans Nil, point de salut. Le hic, c'est que ces vestiges sont tellement nombreux qu'on a du mal à trouver les villes où les pieds des touristes n'ont jamais posé la main. Alors nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on a choisi des sites pas trop connus, pour jouir d'une paix relative dans notre quotidien : les tombes des nobles à Assouan (25 EP par personne), l'extraordinaire temple d'Edfu (60 EP par personne), les incontournables pyramides de Giza (60 EP par personne), le musée national du Caire, fascinant (60 EP par personne), le décevant musée d'art moderne du Caire (30 EP par personne). On s'est déjà régalés avec tout ça ! Vous pouvez trouver une liste des prix des autres sites <a href="http://www.touregypt.net/egyptmonumentpricing.htm">en cliquant ici</a> ; ce n'est pas tout à fait à jour, mais ça donne un ordre de grandeur. Notez que tous les sites affichent des prix officiels, imprimés en clair sur les billets d'entrée. Donc là, au moins, pas d'embrouille.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Pour se déplacer dans le pays, nous avons toujours pris le train, un modèle de ponctualité et de confort. On prenait les billets la veille, au guichet, et c'était simple comme salam aleikoum. La 3e classe, non climatisée, rappelle les trains indonésiens, avec ses fumeurs, ses vendeurs ambulants, ses mendiants et son ambiance familiale. En octobre, nous avons trouvé que la clim ne se justifiait pas, et nous avons fait dans cette classe les trajets Assouan-Edfu (10 EP par personne, 2 heures) et Edfu-Assiut (17,50 EP par personne, 6 heures). En revanche, nous avons opté pour la 2e classe pour les trajets Assiut-Le Caire (40 EP par personne, 6 heures), Le Caire-Alexandrie (40 EP par personne, 4 heures) et Alexandrie-Ismailia (30 EP par personne, 3 heures), pour bénéficier d'un confort un peu meilleur, avec des sièges inclinables un peu plus moelleux. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiorjC-5Wz4Ly_DNS5CEqm0j1FW0bHw5_B1D0tpmObzKCoT0vCUfwC1vOHi2fa7qi3VpYYHG398nX-Q19TUV4ju4T11u0ni2dyiwx4IdE1dPIxn9h50orcgcSvDa8qub_bgi5WbigQgl0s/s1600/DSC_0747.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiorjC-5Wz4Ly_DNS5CEqm0j1FW0bHw5_B1D0tpmObzKCoT0vCUfwC1vOHi2fa7qi3VpYYHG398nX-Q19TUV4ju4T11u0ni2dyiwx4IdE1dPIxn9h50orcgcSvDa8qub_bgi5WbigQgl0s/s320/DSC_0747.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549138501629601026" border="0" /></a>Le paysage qui défile par les vitres s'avère assez monotone, comme savent l'être les vastes plaines plates creusées par de larges fleuves. Nous n'avons pris le bus qu'une seule fois, entre Ismailia et Nuweiba (Sinaï), pour le prix exorbitant de 90 EP par personne ; une expérience peu réjouissante, car le bus, qui ne quitte Ismailia qu'à 22h (un seul bus par jour), est parti avec deux heures de retard, pour tomber en panne au milieu de la nuit. Heureusement, nous avons été récupérés par un bus correct, qui nous a fait arriver vers 6h.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Quant aux hôtels, toujours avec salles de bains privées, ils étaient de qualités et prix variables : à Assouan, nous avons payé 70 EP pour une chambre double impeccable avec climatisation et petit déjeuner égyptien copieux (hôtel El Safa, près de la gare, avec une équipe super sympa) ; à Edfu 40 EP pour une chambre double miteuse et sale, avec ventilo poussif et draps non changés (proche du temple) ; à Assiut 100 EP pour une chambre double correcte (hôtel El Hossein, proche de la gare) ; au Caire 120 EP pour une chambre double « vintage », style grande-tante sympa, avec climatisation (inutile en cette saison), petit déjeuner égyptien un peu maigre et, malheureusement un peu envahissante, une colonie de petits cafards (hôtel Happy Dreams, proche de la gare centrale) ; à Alexandrie 150 EP pour une belle chambre double avec balcon et petit déjeuner (on ne se souvient pas du nom, mais c'était encore pas très loin de la gare, un quartier un peu bruyant). Nous avons été frappés de voir que les lits doubles n'existent pas en Egypte, ou du moins pas dans les hôtels que nous avons fréquentés, ce qui renforce notre impression que les relations de couple ne sont pas très funky, ici. Sherif, notre ami éditeur rencontré au Caire, s'est montré stupéfait d'apprendre que nos rares désaccords de couple se résolvent toujours par le dialogue. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGePzl2XTCfXDv6D2TNZttoYdb9VOmzRJXGq9l-0vzQz2Z0rn-y2vhimwYG7YVWDuqf0iYgpGTL9EofIstgectSeJvNaPiuIeurLnpsndOXaW1FX-wDuMhymdaVYuhao-zY5MpW8qy8ZI/s1600/DSC_0748.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGePzl2XTCfXDv6D2TNZttoYdb9VOmzRJXGq9l-0vzQz2Z0rn-y2vhimwYG7YVWDuqf0iYgpGTL9EofIstgectSeJvNaPiuIeurLnpsndOXaW1FX-wDuMhymdaVYuhao-zY5MpW8qy8ZI/s320/DSC_0748.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549139009327733490" border="0" /></a>Il a également exprimé beaucoup de surprise quand nous lui avons dit que nous faisions compte commun, et que ce n'était pas rare en France : en Egypte, nous a-t-il expliqué, c'est l'homme qui pourvoit aux besoins de la famille (loyer, nourriture, carburant...), même si la femme travaille aussi. Pourtant, ses nombreux contacts et voyages en Europe l'avaient déjà mis au courant de ces particularités !</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Mais pour en revenir aux hôtels, nous avons été confrontés à Assiut à une loi égyptienne qui est tue dans les zones touristiques : un couple non marié n'a pas le droit de dormir dans la même chambre. Le réceptionniste du premier hôtel où nous sommes entrés a demandé à voir notre certificat de mariage, voyant que je ne portais pas le même nom que Jérémie. En fait, il est interdit à une femme de prendre une chambre d'hôtel avec un homme qui n'est pas de sa famille (mari, père, frère). Sherif nous a appris par la suite que les jeunes mariés égyptiens reçoivent immédiatement une sorte de petite carte attestant qu'ils sont un couple officiel et légitime. Et ensuite, c'est comme notre Carte Vitale, ils la gardent toujours sur eux. Les lois sont considérablement assouplies pour les touristes, mais dans les zones qui n'attirent presque aucun étranger, elles ressurgissent avec leur glaive d'airain. A Ismailia, avant d'être hébergés par notre ami Foad, on s'est même entendu dire qu'un hôtel était plein, alors que le tableau de la réception arborait une collection de clés indiquant clairement qu'une vingtaine de chambres au moins étaient libres. Mais des gens un peu tatillons sur la loi, et surtout sur la religion, peuvent se montrer intraitables face à d'affreux mécréants aux moeurs dévoyées. </p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Au final, on a le sentiment que ce pays est traversé par de nombreux malaises. La religion se montre omniprésente, avec d'absurdes appels à la prière lancés par des hauts-parleurs qui grésillent et s'égosillent cinq fois par jour, comme s'il s'agissait du concours de celui qui crie le plus fort. A 4h30 du matin, réveillée par ces muezzins trop zélés, je ne pouvais m'empêcher de penser aux télécrans qu'Orwell a inventés dans <i>1984</i>. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqtEFONZBAGRvpBSj0DbvDE83liNYwlc_PYG6wQJiBPDt92s7giBvNnybiADG0r_dolmuqicn9Eh9HqoqS5dq4kFaBMwGdVIr1DZ_TNCxdLifrEomqblE8_hGY4cfqOfT9uNTVSxe6p6g/s1600/DSC_0749.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqtEFONZBAGRvpBSj0DbvDE83liNYwlc_PYG6wQJiBPDt92s7giBvNnybiADG0r_dolmuqicn9Eh9HqoqS5dq4kFaBMwGdVIr1DZ_TNCxdLifrEomqblE8_hGY4cfqOfT9uNTVSxe6p6g/s320/DSC_0749.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5549139500207527794" border="0" /></a>Il m'a d'ailleurs semblé que l'Islam dur connaît en Egypte un succès que je n'avais pas remarqué il y a dix ans : je ne me rappelle pas avoir vu tant de femmes portant le sinistre voile noir intégral qu'elles soulèvent du bout des doigts quand elles mangent au restaurant. Quant aux autres voiles, ils sont certes de toutes les couleurs, mais ils ne laissent voir que l'ovale du visage, masquant cheveux, oreilles, cou, nuque et épaules. Seules les chrétiennes qui, souvent, portent bien en vue une croix en pendentif, semblent s'autoriser à ne pas se couvrir la tête. Le malaise est palpable lorsqu'on observe les relations homme-femme. L'anecdote du certificat de mariage le résume parfaitement : hors du mariage, les hommes et les femmes ne se fréquentent pas. Cela suscite chez beaucoup de jeunes un désarroi terrible, car ceux qui n'ont ni les moyens d'aller à l'université (où ils seraient moins soumis à des regards pesants), ni Internet pour flirter sur MSN, ni une famille réputée pour bénéficier d'un mariage arrangé, attendent désespérément un geste du ciel pour trouver leur âme soeur. Nous avons été stupéfaits d'entendre un jeune de notre âge raconter que, puisqu'il a une fiancée, il ne répond pas aux filles qui lui adressent la parole sans être accompagnées d'un homme.<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tout cela donne l'impression que l'Egypte n'est pas un pays où il fait bon vivre, ce dont les milliers de touristes qui y passent n'ont peut-être pas conscience. D'ailleurs, le tourisme de masse, exclusivement ciblé sur les ruines de palais, tombes et temples antiques, doit donner aux Egyptiens modernes la triste impression que, dans le fond, personne ne s'intéresse à eux ni à leur mode de vie. </p>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-67584279380318817322010-11-17T10:48:00.029+01:002010-11-17T12:08:33.476+01:00A Ismailia, il y a...<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwAQ9Pe_goZ9HYtdZ64RifMgXjsKo4pWOmJ1SKU-Md0lKicb9Ex_jv2sK4tNDYKlwEAWGeCggiqFfeoFN_JY2QOy1-zVdGt8BG_1u21hQRWL1RR6EnDPCjjO5jpCMemUk3Wmi_BM3pPvw/s1600/DSC_0035bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540466842094666098" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwAQ9Pe_goZ9HYtdZ64RifMgXjsKo4pWOmJ1SKU-Md0lKicb9Ex_jv2sK4tNDYKlwEAWGeCggiqFfeoFN_JY2QOy1-zVdGt8BG_1u21hQRWL1RR6EnDPCjjO5jpCMemUk3Wmi_BM3pPvw/s320/DSC_0035bis.JPG" border="0" /></a>A<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlXyTwi8Fkru-wRuGFdhP2hP9D-qd3Xgwr05FWC2mfcuAQwBzL2lMPX1TjahKdIdEEXvwMrRAyOymCTKT0rTcRNo2kUf_Q4WR6FvyZwSOiBJyDWdao4LuxZvzRTKWuvOaR7S4DaSOvIX4/s1600/DSC_0002bis.JPG"></a>pres notre coup de fil, Foad arrive en 20 minutes. Les retrouvailles sont chaleureuses. Comme nous n'avons pas pu consulter internet, nous n'avons aucune idee du programme qu'il nous a concocte. On part, puis on revient 5 minutes apres pour reprendre nos sacs et quitter l'hotel. On dormira chez lui. Il nous emmene d'abord chez sa soeur, ou on arrive apres 15 minutes de trajet en minibus. L'appartement au rez-de-chausse est spacieux et magnifique : une double piece a vivre, couverte de tapis au sol, et dont les murs sont longes par des fauteuils et canapés. La tele est allumee en permanence. Heureuse presence qui evite les "blancs dans la conversation. Foad choisit des chaines en anglais, avec sous-titres en arabe. On voit surtout des nanards, mais aussi quelques bons films.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm7tQ-kGsWS3Dxa_ZsK3ZKnMqmb0BV-id9v0_S_31qx9HIARGBxmRn4F12WPP1kfbQx92ctz5c8F6s7HbzSaXM97lWUrGn1EcwiGsCyQmAuRBR7Klq4y3U97-Cj0OeujOwjtuujInE_ro/s1600/DSC_0041bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540467422866812066" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjm7tQ-kGsWS3Dxa_ZsK3ZKnMqmb0BV-id9v0_S_31qx9HIARGBxmRn4F12WPP1kfbQx92ctz5c8F6s7HbzSaXM97lWUrGn1EcwiGsCyQmAuRBR7Klq4y3U97-Cj0OeujOwjtuujInE_ro/s320/DSC_0041bis.JPG" border="0" /></a>W<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVDj0tMYxi56HvzgtGfP4vhcsV_y_sc2N_eOpoQ72AIcSwN83Lh_YF1Oax9DKUarD9QVDWVstSGj1FAzcOqawyc8zoGW5QjDoeA5029f4YggpLSfxqivZtZGRVzhRwnqNMO9vbcHe8pbc/s1600/DSC_0017bis.JPG"></a>arda, la soeur de Foad, est ravie de nous recevoir. Son mari, Ahmed, est aussi tres accueillant, mais il part faire la sieste, car il travaille de nuit comme cammionneur : il fait la tournee des fermes pour amener les poulets au marche. Leur tresor, c'est Habiba, "petit amour", leur fille d'un an, qui nous adore. On regarde les photos de famille, on fait aussi beaucoup de photos. Magali assiste Warda dans la preparation de poisson et riz pilaf. Le repas est presente sur un grand plateau. On mange le poisson, frit a la poele avec une sauce a l'ail, a la main, ce qui est tres pratique pour enlever les arêtes. On se regale, tandis qu'Habiba gambade. Elle a un deambulateur pour bebe, tres utile car elle peut courir partout sans se faire mal, et sans pouvoir attraper des objets aussi nefastes qu'un cendrier.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht0WLpG2L3xZIxhpDXuOPPIB0oK0uGq2JMmimRgT26TS0vPAk2xE8UEiKqMQkaWfOhEHqzJUsDL9iuHx_kcUTYi63-G8S103E9L-tBMk41g3qcoGFg7GAmcgo25zjK_LZ1wJIA1pcV3A0/s1600/DSC_0043bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540467967157456274" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEht0WLpG2L3xZIxhpDXuOPPIB0oK0uGq2JMmimRgT26TS0vPAk2xE8UEiKqMQkaWfOhEHqzJUsDL9iuHx_kcUTYi63-G8S103E9L-tBMk41g3qcoGFg7GAmcgo25zjK_LZ1wJIA1pcV3A0/s320/DSC_0043bis.JPG" border="0" /></a>Une fois la nuit tombee, vers 17h, Foad nous emmene au bord du lac voisin du canal de Suez. Le lieu est une des sorties habituelles des gens du coin. Il nous fait embarquer sur un bateau "discotheque". Lumieres et projecteurs dasn tous les sens, sono a fond, une dizaines de filles (voiles) dansent pour s'amuser, tandis que le bateau fait des ronds dans l'eau. On n'aurait jamais fait ca tous seuls, mais on en garde un bon souvenir. Foad a flashe sur une des danseuses, que l'on prend en photo. Un bon moment, avant de rentrer.<br /><br />L'appartement qu'habite Foad avec sa mere est moins chic que chez Warda, mais quand meme spacieux et confortable4. Il n'y a pas le satellite, alors la seule chaine en anglais est Top Movies, qui ne passé que des films d'horreur. On rigole, et Foad ajoute a son vocabulaire d'anglais le slogan de la chaine : Freeze Your Blood ! On opte finalement pour une chaine qui passé des vieux films arabes en noir et blanc. P<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaNFFDMLN3HdHfaOvB62EEXzk5NKjwh0gixEaQiaS8nhVzB1_7NVs33Bo62rf-yyNq0i7DI3qmeGFrxkVIRRs_oZwHrXSmsiwpI4muRfDc7eQkRuKDEZAltfNakYrRLgRw66c7UZlk7gY/s1600/DSC_0067bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540468966206175042" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaNFFDMLN3HdHfaOvB62EEXzk5NKjwh0gixEaQiaS8nhVzB1_7NVs33Bo62rf-yyNq0i7DI3qmeGFrxkVIRRs_oZwHrXSmsiwpI4muRfDc7eQkRuKDEZAltfNakYrRLgRw66c7UZlk7gY/s320/DSC_0067bis.JPG" border="0" /></a>ar chance, l'un d'eux est sous-titre en francais. C'est fantastique de se dire qu'on a passé la journee ensemble, alors que Foad a tout juste une cinquantaine de mots d'anglais, et nous une dizaine en arabe. Pourtant, on se comprend si bien ! Son ami Ima qui nous rejoin en soiree parle mieux l'anglais. Il cherche souvent ses mots, mais comprend bien ce qu'on dit, et on peut vraiment discuter. On se couche a minuit, dans la chambre de Foad, vetus tous deux de galabia (djelaba) pretees. On dort comme des bebes, et on emerge vers 11h le lendemain matin.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAAkY_LnRrL0N3SwPylcoBaZZIfHk-oWIY9NNP_pUyuUwy-Gap5itX-Xk2krb79cRneREJFQREO98io5aTMKsoav1m9Si4i_jAB_A9v08O7AaxHlmbjcnueOKAW_xkNY3Yplcw3ICGJaM/s1600/DSC_0069bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540469097815451874" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAAkY_LnRrL0N3SwPylcoBaZZIfHk-oWIY9NNP_pUyuUwy-Gap5itX-Xk2krb79cRneREJFQREO98io5aTMKsoav1m9Si4i_jAB_A9v08O7AaxHlmbjcnueOKAW_xkNY3Yplcw3ICGJaM/s320/DSC_0069bis.JPG" border="0" /></a>Le petit dejeuner, que l'on mange au sol sur un plateau, se compose de ful, de concombres, de fromage frais et de tomates, que l'on deguste a la main avec du pain. C'est bon et sa tient au corps. Puis on part render visite a Ima. En chemin, Foad nous montre l'atelier ou il travaille. Il est ferronier. On rencontre son patron, un homme moustachu sympathique qui nous offer deux Fantas. Ima habite chez ses parents, avec sa grand-mere, au 4eme etage d'un immeuble. Il a un ordinateur, mais internet ne fonctionne pas aujourd'hui. On regarde des clips et on ecoute des chansons, notamment de Mohammed Foad, un chanteur célèbre don’t le nom est devenu le surnom "Foad", car notre ami a la meme voix : c'est fantastique de l'entendre chanter. On prend le the. Amusant de noter qu'ici la question n'est pas "avec ou sans sucre", mais de savoir si l'on veut deux ou trios cuilleres !<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1Rb9JqcXGg6okoQH4o1WhwayIG3sEiuXQvsCsQT-E2En7nFRiHuH-BiEQy3Q4oFf8GLLlHuc54JCn2o3t2n6BLsBd5AewLztcTYALX1rckoA6mlXsoJFK-pmxXd3PfPR4aeCPhXJbRQ4/s1600/DSC_0075bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540469339053869682" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1Rb9JqcXGg6okoQH4o1WhwayIG3sEiuXQvsCsQT-E2En7nFRiHuH-BiEQy3Q4oFf8GLLlHuc54JCn2o3t2n6BLsBd5AewLztcTYALX1rckoA6mlXsoJFK-pmxXd3PfPR4aeCPhXJbRQ4/s320/DSC_0075bis.JPG" border="0" /></a>Sur le balcon ou Ima et Foad fument leurs cigarettes en cachette seche le maillot fetiche d'Ima. C'est celui de l'equipe de football d'Ismailia, une des fiertes de la ville. Une des trios meilleures equipes d'Egypte, et qui a la gloire d'avoir ete la premiere equipe arabe a remporter la coupe d'Afrique des clubs champions.<br /><br />Dans l'apres-midi, on quitte la mere et la grand-mere de Ima pour aller au canal de Suez. On part en "Zarlula", c'est a dire dans une Seat brinquebalante d'un age respectable, le mien, puisqu'elle date de 1982. Foad au Volant peine a passer les vitesses. Zarlula cale souvent, et parfois refuse de redemarrer, si bien qu'Ima et moi sortons pousser. Le klaxon ne fonctionne plus. Les feux et clignotants si, mais les manettes sont cassees et il faut pousser les restes du bout des doigts. B<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXMQEuXcrBuUXAds7dq8rMLqs1Sxyl0kw-OleRBS2bZsn-Wl29nwy2ytONVAWo-0smzav4ukxavzNvL2fVbxhHWQdkr3d5bvZleiZ9M8a_KfZOn9XGlkEImhfdxUcea3c1_pK0RxBgrYE/s1600/DSC_0083bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540469551916970898" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXMQEuXcrBuUXAds7dq8rMLqs1Sxyl0kw-OleRBS2bZsn-Wl29nwy2ytONVAWo-0smzav4ukxavzNvL2fVbxhHWQdkr3d5bvZleiZ9M8a_KfZOn9XGlkEImhfdxUcea3c1_pK0RxBgrYE/s320/DSC_0083bis.JPG" border="0" /></a>eaucoup de defaults contre une veritable qualite : Zarlula roule ! Elle roule, et nous emmene au canal de Suez, que l'on franchit sur une barge. Impressionnant de voir passer un petrolier entre deux bandes de desert. Foad et Ima nous emmenent au memorial des guerres contre Israel. Ima nous raconte son service militaire, effectue dansle Sinai. Comme il etait bon tireur, il avait plus de permissions. Foad n'en a pas fait. Drole de systeme en Egypte, ou seuls les natifs d'un certain mois de l'annee sont tenus au service. On visite une sorte de statue geant en forme de baionnette. A l'interieur, des peintures de guerre devant lesquelles Foad prend des poses heroiques.<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540469770113852642" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoGZF0a0euImlA0PN6uQHOs49eFpVT5BaiNAyQZA-4xcRVsaT0z6_Xk72-M6ip4FKRDwx36vtzMiXngdMf8TDelrMvD4T6DqfJO71orD36KOW8osw6OsKengLpGAAfAZQBJVLC6vhwLh8/s320/DSC_0082bis.JPG" border="0" /> <p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjexlx53V600mBOh2zAbZy24EJXFHUraS5-gssqxtOy7zuOV5Ld_w_uSUBCSwfWhHyJfj-6RmQ3DbA7RhYsMa7Skg6M3URMSNPztYi0yeAAcPWU6dWn46ooQp-iSgGDQ-uWn5CfADAheA/s1600/DSC_0084bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540470685824535426" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjexlx53V600mBOh2zAbZy24EJXFHUraS5-gssqxtOy7zuOV5Ld_w_uSUBCSwfWhHyJfj-6RmQ3DbA7RhYsMa7Skg6M3URMSNPztYi0yeAAcPWU6dWn46ooQp-iSgGDQ-uWn5CfADAheA/s320/DSC_0084bis.JPG" border="0" /></a>Nouveau trajet en Zarlula, et nous voila a la gare routiere, ou l'on apprend que le seul bus pour Nuweiba part a 21h. On hesite a partir le soir meme, mais nous sommes invites chez Warda. Rester un jour de plus ne nous pose problem qu'uniquement parce que nous sommes a la charge totale de Foad. On reste, et on glissera quelques billets sous son matelas, car autant son accueil nous touché, autant nous sommes genes de ne pouvoir participer aux frais. </p><p><br />Donc on profite du poulets et des macaronis de Warda, encore un festin ! Habiba est en pleine forme, trop heureuse de nous retrouveer. Ahmed est reveille. Il me demande combine coute un camion Peugeot en France, et voudrait que je lui en revende un ! Magali et Warda jouent a trois-p'tits-chats. A la tele, Nicolas Cage sauve le monde. Il est plus de minuit quand nous montons nous coucher. </p><p><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1G3SHwA4rQpeI9grgzmdzmHsKFCeOyhvYtlL0Ce2AQ6qP0Vmo8YUbhWQO211IAY3P2PpJW6d1om2wJMUVRdQmKP9P2dWpLKsj9ZEM9yYwbdXgIytDvZWpuj9njqldNHDmNHtD6olj9bk/s1600/DSC_0093bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540470847362868722" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1G3SHwA4rQpeI9grgzmdzmHsKFCeOyhvYtlL0Ce2AQ6qP0Vmo8YUbhWQO211IAY3P2PpJW6d1om2wJMUVRdQmKP9P2dWpLKsj9ZEM9yYwbdXgIytDvZWpuj9njqldNHDmNHtD6olj9bk/s320/DSC_0093bis.JPG" border="0" /></a>Nous sommes epuises, et nous nous levons a peine a midi. Foad nous emmene en ville. On boit du the et une infusion d'anis dans une boutique de filters a eau, ou travaille un de ses amis, puis onv a sur internet, pour utiliser Google Translator et discuter un peu mieux. Assez vite, Foad demande si on peut lui ecrire une letter d'invitation pour venir en France. Bien sur que l'on peut, mais ons e doute aussi que ce n'est pas si simple. On regarde en ligne, et on est ecoeures. Pour un visa touristqieu, il faut fournir plus de 15 documents different, incluant fiche de paye, releve bancaire et certificate d'assurance. Dans un pays ou la majeure partie de l'economie est informelle, cela se traduit en clair par "pas de bougnoules chez nous !" Nous eprouvons une profonde honte de notre pays.</p><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540471671402257794" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvHm1kFgQdX9KrBS_38RM0Ncncv3sapXBzojRoHh6vYzkNa6j6VYgUacy6SDKhu6bVufUoBv2F5p5LQweIIlKolA0ESPXqIOdDPckY_j437E0xAcntjKcPG78MAJxjVvbp0Y1LZdFTfHI/s320/DSC_0112bis.JPG" border="0" /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-JpLtBxvBaO9pQxtb2PFJKh9QI4ECFMT8aCBI4XoZrvRvLwUV5EfCR5tQdPxKKU9kPcXUabaZSgLTbpkzvbSyKyuq306kIaJQPmAPGE8hOK6cQJjHyQwOSTMvulvcnVHkZasH02m6A-M/s1600/DSC_0108bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540471124566430194" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-JpLtBxvBaO9pQxtb2PFJKh9QI4ECFMT8aCBI4XoZrvRvLwUV5EfCR5tQdPxKKU9kPcXUabaZSgLTbpkzvbSyKyuq306kIaJQPmAPGE8hOK6cQJjHyQwOSTMvulvcnVHkZasH02m6A-M/s320/DSC_0108bis.JPG" border="0" /></a>On repasse chez Ima. Sa mere nous accueille avec un sourire radieux; celui de la grand-mere a moitie aveugle, mais ravie de nous savoir ici, nous rechauffe le Coeur. Par chance, internet fonctionne, si bien qu'on peut prolonger la discussion, et surtout montrer notre blog, que Foad lit en arabe grace a Google Translator. La traduction doit etre souvent incomprehensible, mais d'autre part elle doit donner une idée de ce qu'on raconte. L'apres-midi s'ecoule doucement. On passe la soiree dans l'atelier ou Foad et Ima bossent avec des copains. Ils fabriquent des souvenirs pour tourists qui sont vendus a Sharm-el-Sheikh. D<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiDNXzv82ubcXOreaXFifcV_24rC6J4HEjOhAUiZKWSDeik8cI5TNxUpb-Of4-ktlvgeSpZMfmPb1ZzouP4fyBKT7YeC8S0tK2BpexVfpg2ZqHEMiY06jbtz5j5g3tU785_-PsyjarwIA/s1600/DSC_0119bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540471311270860818" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiDNXzv82ubcXOreaXFifcV_24rC6J4HEjOhAUiZKWSDeik8cI5TNxUpb-Of4-ktlvgeSpZMfmPb1ZzouP4fyBKT7YeC8S0tK2BpexVfpg2ZqHEMiY06jbtz5j5g3tU785_-PsyjarwIA/s320/DSC_0119bis.JPG" border="0" /></a>role de voir cet entre-sols poussiereux, avec un amas de cornes de moutons. Mohammed et Slam nous oofrent des colliers et un petit tambourin, don’t nous avons la chance de voir la fabrication, avec un morceau de tube en PVC pour faire la caisse de resonance, et des perles de chapelet au bout d'une ficelle. Dernier trajet en Zarlula, et nous voila au bus, prevu a 21h, qui partira a minuit. Drole d'impression de nous retrouver seuls, après trios journees fantastiques et inoubliables. On ne sait pas quand, mais on reviendra voir les amis d'Ismailia !<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5540468397327477954" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV5q_41A1H-y2NE_327zTib9FoJj_y-h3knQSpAaw9XqIXk7zRq-mesBB36mUkDZlGW_Gp7ORrsyyWUlVB8CFSGNkbzeP_jMRQYg62u85w0g2PEhHS2n2nbtOF2QguURmsfxB_FJfIkUE/s320/DSC_0049bis.JPG" border="0" />Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-81090445883848528002010-11-12T14:29:00.019+01:002010-11-13T15:38:46.464+01:00Alexandrie, la cite des alexandrins<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQemJp6ksJZk51mCokHE4hm9yry-j02Fi_oRedNf1rHCQjPzDCMQC_p-bbYlmWUJgIm-vsABj4IVZNkVhG2wmuY3RbsMhXCsn8M3FVrDHFpeOCTs1UPbZ84o7dDFVrVhHBFRKLgafLRPw/s1600/DSC_1107bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQemJp6ksJZk51mCokHE4hm9yry-j02Fi_oRedNf1rHCQjPzDCMQC_p-bbYlmWUJgIm-vsABj4IVZNkVhG2wmuY3RbsMhXCsn8M3FVrDHFpeOCTs1UPbZ84o7dDFVrVhHBFRKLgafLRPw/s320/DSC_1107bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538984808308461746" border="0" /></a>Confortable et rapide, le train entre le Caire et Alexandrie est un des meilleurs moyens de transport que nous ayons connu pendant le voyage. On file comme le vent a travers le delta du Nil. Tout est vert, tout est cultive. L'arrivee a Alexandrie est impressionnante. Au bout d'une succession de champs se trouve une rangee d'immeubles qui marquent le debut de la ville. En 20m, on passe d'une campagne agricole a un urbanisme total. A<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHCWR7Yjfi2bHYwqBVVXfrRr7G9-xOfeeZOSnLaNgRL4iqirEO4-9Vcujefcwmx69zBCT4MT0Lz0x9j8YD_fx-drapCM1OKFF8tXUs3GyBaVuCO7s5p3QGiXCLkVcbqQ4gPzFvzoo60_M/s1600/DSC_1110bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHCWR7Yjfi2bHYwqBVVXfrRr7G9-xOfeeZOSnLaNgRL4iqirEO4-9Vcujefcwmx69zBCT4MT0Lz0x9j8YD_fx-drapCM1OKFF8tXUs3GyBaVuCO7s5p3QGiXCLkVcbqQ4gPzFvzoo60_M/s320/DSC_1110bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538984908703175106" border="0" /></a>rrives a Alexandrie, on se croirait a Marseille. Les immeubles sont cossus. La ville est bien plus "bourgeoise" que Le Caire. Il y a des boutiques modernes tout le long des rues : telephonie, photographie, cuir, vetements, chaussures, sacs, restaurants... On se croirait dans un centre commecial, et d'ailleurs, on n'a jamais reussi a se reperer dans ce dedale de rues commercantes.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidBEAb8sHwFLzx_z5ATwAt8T7fNC3y3Vn9L5gQ2WMueX3vXjiN1e4S7vXMw5IQmKfCrjyfX_k7DpbletcNPOUvukqmBlC0H0fe6u94OPemvTfsth_Kp01WAbP0AYpq8KSklEGQ_wrNZa0/s1600/DSC_1114bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidBEAb8sHwFLzx_z5ATwAt8T7fNC3y3Vn9L5gQ2WMueX3vXjiN1e4S7vXMw5IQmKfCrjyfX_k7DpbletcNPOUvukqmBlC0H0fe6u94OPemvTfsth_Kp01WAbP0AYpq8KSklEGQ_wrNZa0/s320/DSC_1114bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985006944398162" border="0" /></a>On dejeune chez Mohamed Ahmed, un restaurant toujours bonde, qui sert un ful fantastique, accompagne de falafels, salade, betteraves, humus et navets au vinaigre. C'est le ventre plein et les papilles ravies que nous apercevons enfin la mer Mediterranee. Drole d'impression que le voyage est fini, meme si le retour va prendre quelques semaines. On s'assied sur la corniche, a regarder la mer bleue.<br /><br />Le bord de mer est magnifique, meme si on regrette un peu qu'il soit longe de si pres par une 2x5 voies qui fait un rafus du diable. Un apres-midi, on a longe la cote sur 8km pour rejoindreun drole de pont, tendu au dessus d'une petite baie avec une plage. Le lieu est etrange, et on se demande qui a finance un tel ouvrage qui permet seulement de ne pas faire un detour de 400m le long de la cote !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9TfY3erAl-xVcrHqFJPiY0Qm0vLxafuuT-bFmARoecgEgfEYKOvR6saktFwgeFMcpKkCpDJr4HW9PQrRXJL-JGULvxT9TgzoFzgHYhyBaXwKkvJvDPFQrXF9B4AXkZYMFmiMGQ-QSP0/s1600/DSC_0093bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK9TfY3erAl-xVcrHqFJPiY0Qm0vLxafuuT-bFmARoecgEgfEYKOvR6saktFwgeFMcpKkCpDJr4HW9PQrRXJL-JGULvxT9TgzoFzgHYhyBaXwKkvJvDPFQrXF9B4AXkZYMFmiMGQ-QSP0/s320/DSC_0093bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985516398041730" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYu8DFkNFy5YNPHZdemIVQck-F1Ugi0kPF1jFeYvN6zzdvc93vS9mGA5WA0vsaWy6ypGw1hBhV44hJF5yEHsDe5xDMxZp4PJwB71FFXE6Kga_cPX1IekyxFRzj-PrQ2uqPFFpGeDMELDM/s1600/DSC_1123bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYu8DFkNFy5YNPHZdemIVQck-F1Ugi0kPF1jFeYvN6zzdvc93vS9mGA5WA0vsaWy6ypGw1hBhV44hJF5yEHsDe5xDMxZp4PJwB71FFXE6Kga_cPX1IekyxFRzj-PrQ2uqPFFpGeDMELDM/s320/DSC_1123bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985231843335138" border="0" /></a>En passant devant l'opera, on decouvre qu'on a la chance d'etre present sle jour de la comedie musicale Toutankamon. On se fait une fete d'y aller le soir meme. On a pris des places au balcon, presque plein axe, et il y aura orchestre et ballet. Mais a notre arrivee, on dechante tres vite. Le videur nous arrete d'un agrressif "formal dress", qui signifie que nos fringues de bourlingueurs ne sont pas adaptees. Merci de ne pas avoir prevenu a l'achat des billets. On a pourtant un peu de chance, car un vieux monsieur elegant (dont on apprendra peu apres qu'il ets l'un des hommes d'affaire les plus importants d'Alexandrie) s'assure que nous puissions entrer quand meme. On est traites comme des parias. On nous fait entrer quand le spectacle est deja commence, pour ne pas choquer les bourgeois endimanches, et on nous place dans une loge vide, completemetn excentree, d'ou on ne voit pas toute la scene.<br /><br />L<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwk82JRiVRbbXQj4qbwBuBOWUuW91fSt3nr2mVcwTvAuho0Rj6Rwg8mMKKE5HTxKavNI8xfCr8QsUALaGA19oKIW00xPLTUKkUuXOha15t849AbWhNQdl1uYgz8LZlpQgSrCOnNk7uI3A/s1600/DSC_0180bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwk82JRiVRbbXQj4qbwBuBOWUuW91fSt3nr2mVcwTvAuho0Rj6Rwg8mMKKE5HTxKavNI8xfCr8QsUALaGA19oKIW00xPLTUKkUuXOha15t849AbWhNQdl1uYgz8LZlpQgSrCOnNk7uI3A/s320/DSC_0180bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538986569574464658" border="0" /></a>e pire, c'est qu'en fait le spectacle est pitoyable. Il y a bien ballet et orchestre, mais le fond musical est un rock basic dans des amplis bien trop forts. Les choregraphies sont caricaturales de l'Egypte des pharaons, avec des poses de profil a n'en plus finir. Le scenario est affligeant, les blagues eculees. Les musiciens de l'orchestre s'ennuient tellement qu'ils manquent parfois leur temps, ce qui ne derange meme pas le chef d'orchestre, qui lui aussi n'est present que pour toucher sa paye. On realise a quel point la situation est ridicule, avec cette bourgeoisie qui applaudit a tout rompre un spectacle de si mauvais gout. C'est la sortie officielle, ou tout le monde est habille tres chic, dans ce club ferme, qui se veut aristocratique, mais qui s'ebahit devant du sous-Disney. On part a l'entracte, sans regrets.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYaRUXwqZl2q_pPWhpJGdb03N2BOl5NKfzHsNL_CHmjWL6OaEkmYiUPSVWYmoQz5sLimR-9Nh2QF5rAmSBi2xfJUrnRcHsDH5GdpRBRmEAlYqWyxL9dD3yocXbrxrIdzHXW8LF_I7RSu0/s1600/DSC_0043bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYaRUXwqZl2q_pPWhpJGdb03N2BOl5NKfzHsNL_CHmjWL6OaEkmYiUPSVWYmoQz5sLimR-9Nh2QF5rAmSBi2xfJUrnRcHsDH5GdpRBRmEAlYqWyxL9dD3yocXbrxrIdzHXW8LF_I7RSu0/s320/DSC_0043bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985342809896898" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoY35kcPZuLiqqPqfpU4VlEld-cIhJlyEMEu816yBDdga3HopcUYLccf97JVwrB1rBHR702LYzJeIhj-mvZz6OIz54aUFjnEidN_vb2znxaPI0voBC62mTZKzXLNzZV7lvHoL1pOc9H0o/s1600/DSC_0061bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoY35kcPZuLiqqPqfpU4VlEld-cIhJlyEMEu816yBDdga3HopcUYLccf97JVwrB1rBHR702LYzJeIhj-mvZz6OIz54aUFjnEidN_vb2znxaPI0voBC62mTZKzXLNzZV7lvHoL1pOc9H0o/s320/DSC_0061bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985419536084114" border="0" /></a>Plus enrichissante aura ete la visite de la grande bibliotheque d'Alexandrie. Le site est magnifique, sur la corniche longeant le bord de mer. Le batiment principal est a plan circulaire, et en grande partie entoure d'eau. Sur l'esplanade, une boule noir striee renferme le planetarium. Symboliquement, c'est la terre qui tourne autour du soleil. Comme Magali a fait un sujet pour son blog pro, on a pu vraiment profiter des lieux. D'abord, une visite guidee rien que pour nous, puis on a rencontre la responsable de la bibliotheque proprement dite, et celle du service francophonie. Les musees au sous-sol sont assez beaux, mais ce qui est fantastique, c'est la salle de lecture grande comme un hall de gare. L'eclairage naturel est concu de telle sorte que la lumiere du soleil n'atteint jamais les ouvrages directement. Il y a 7 niveaux differents, qui d<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT0Pgsyi-XOJ-0LWnc6vNf6YgSwfX5U_HnoH6hH7ZeqwZDnYk-8EjA5ozU9rQjW79V5GM3-xaelEaUCYw7oBVjl82ApHxgXNsLshzi7qmNg1b8SgrFzKINPwC13HENhHJhL_h7Q4Jhlo8/s1600/DSC_0120bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT0Pgsyi-XOJ-0LWnc6vNf6YgSwfX5U_HnoH6hH7ZeqwZDnYk-8EjA5ozU9rQjW79V5GM3-xaelEaUCYw7oBVjl82ApHxgXNsLshzi7qmNg1b8SgrFzKINPwC13HENhHJhL_h7Q4Jhlo8/s320/DSC_0120bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538985822302963570" border="0" /></a>ecoupent l'espace en parties a taille humaine. Le lieu donne vraiment envie de lire et d'etudier. On y passe la journee, il est presque 16h quand on a fini les entretiens et qu'on s'installe a la cafeteria, profiter de salades, et d'un plateau fromage ! On vous dit qu'on a l'impression de rentrer en France ! On repasse meme le lendemain pour faire des photos de l'exterieur avec une belle lumiere.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-6fX_9frYOh-ggCXH-gfPDR_1x6gX01vT5eOdrBQVOYkn27rsrbF8Gr02DjoVaLZH3XNGhsgW1L8eynqbK3Y95b4FfLAFCLclQp477SsZlV-77cnnk6B5M5eixVpwAlyWe6kfJ6N9-co/s1600/DSC_0133bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-6fX_9frYOh-ggCXH-gfPDR_1x6gX01vT5eOdrBQVOYkn27rsrbF8Gr02DjoVaLZH3XNGhsgW1L8eynqbK3Y95b4FfLAFCLclQp477SsZlV-77cnnk6B5M5eixVpwAlyWe6kfJ6N9-co/s320/DSC_0133bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538986099984714114" border="0" /></a>Le samedi, on aurait aime partir dans la matinee, mais il n'y a que deux trains pour Ismailia : un a 4h30 (plus de plce en seconde classe), et un a 16h. On arrive donc de nuit a destination, ou Internet est en panne. On n'a donc pas de nouvelles de notre ami Foad, rencontre sur le bateau entre le Soudan et l'Egypte, et qui nous a invites a lui rendre visite. On prevoit de l'appeller le lendemain matin.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvlfs7sagjdVXKLPrWs0_5DIhkvL9J4OdU1ctiWeAC8ICakPqyNgGANQsjYVibzVVj89wqYK-yjJKqCAUVGclYi3p4nzWZNFamjw_lfafH2Z-yxeyb9cMDFxf68SMgdhZUSHZ7e5NyTc/s1600/DSC_0183bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcvlfs7sagjdVXKLPrWs0_5DIhkvL9J4OdU1ctiWeAC8ICakPqyNgGANQsjYVibzVVj89wqYK-yjJKqCAUVGclYi3p4nzWZNFamjw_lfafH2Z-yxeyb9cMDFxf68SMgdhZUSHZ7e5NyTc/s320/DSC_0183bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538987246278236546" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-7147831730129235642010-11-12T12:36:00.017+01:002010-11-12T14:36:20.833+01:00Take Caire<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHzPspv1hhVKkXU_tCZPTOwMqyTdlGpyiZO815bRfDc0LCtQeyomMvIGmtIeNMdsav2uSn0dciO1ywXY_rlg0lWsgMpdg9XO_ywhKAstvIEn8bBS6CnScO5pKBKy6TzZPxzj4PqQHbrxw/s1600/DSC_0906bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHzPspv1hhVKkXU_tCZPTOwMqyTdlGpyiZO815bRfDc0LCtQeyomMvIGmtIeNMdsav2uSn0dciO1ywXY_rlg0lWsgMpdg9XO_ywhKAstvIEn8bBS6CnScO5pKBKy6TzZPxzj4PqQHbrxw/s320/DSC_0906bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538641300227068514" border="0" /></a>La ville du Caire est une des plus vieilles du monde, mais ce qui nous frappe en arrivant, c'est l'impression de richesse, et de retour sinon en Europe, du moins au monde mediterraneen. Elle est tres dense, pleine d'immeubles qui ont souvent une dizaine d'etages, et peuplee de voitures particulieres engendrant des bouchons infinis (sauf peut-etre entre 2 et 4h le matin). L'animation y est incessante, et se deplacer s'avere un plaisir si l'on veut flaner, une corvee quand la fatigue nous pousse a rentrer. A<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgumjxyyZD3qTHZJptT-Rejmi640epKUfUR4Fx1Pt5vaNqlsgoUI0OroykYNMtTma93bvhby2IZApYRGXVnuFiFo7wJ13yFSMPE3asI-hvQMa5cUuW74bVZdux1eTJRzvWlMI8ZH1ISTr0/s1600/DSC_1098bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgumjxyyZD3qTHZJptT-Rejmi640epKUfUR4Fx1Pt5vaNqlsgoUI0OroykYNMtTma93bvhby2IZApYRGXVnuFiFo7wJ13yFSMPE3asI-hvQMa5cUuW74bVZdux1eTJRzvWlMI8ZH1ISTr0/s320/DSC_1098bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538642043290123874" border="0" /></a>utre impression de retour en France : le metro. Nous n'en avions pas utilise depuis Calcutta. On s'est cru a Paris a peine arrives dans le couloir, et pour cause : il a ete bati par une compagnie francaise. Tout est construit sur le modele RATP : les guichets, les barrieres, les rames de metro, jusqu'aux carreaux des couloirs et aux escaliers qui n'en finissent pas de monter et descendre.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ljvjIofzYVRngLz4ccW6Q040wy9tKWWWC84rH9qzzxR7CMoTHIfcqkXROdF5l-JMUR8u4ezUrhqsKOBACS_gbuz64yXqkAn_iXIz2f1NIQH6Cq6DKzP_G0IFjC9Z8CNhLDnYov9WjiI/s1600/DSC_1086bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ljvjIofzYVRngLz4ccW6Q040wy9tKWWWC84rH9qzzxR7CMoTHIfcqkXROdF5l-JMUR8u4ezUrhqsKOBACS_gbuz64yXqkAn_iXIz2f1NIQH6Cq6DKzP_G0IFjC9Z8CNhLDnYov9WjiI/s320/DSC_1086bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538643088655408498" border="0" /></a>On s'installe juste au Nord de la gare, dans un hotel au nom prometteur : Happy Dreams. On s'y sent tres bien, dans son charme desuet, son mobilier des annees 60, sa terrasse avec vue sur la ville. Emil et Edouard se relayent a l'accueil, assistes d'un manchot sympathique et d'un veritable personnage de dessin anime : un petit gros au visage rond et jovial. Dommage qu'il y ait tant de cafards. Tout se trouve dans le quartier, alors on y prend nos petites habitudes : falafels et sandwiches de chips dans un boui-boui, patisserie au coin de la rue, internet pas loin derriere.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBLqxVsnW-PaE4yV78JuOvvsqlDMf80qsJdxxVs0RP4QsrCaa1PQtd1G8cFYUwqeT5VLgmjNFrsYeusWtBG-LGKFLX-Z-wxSjzY3sI4vV0R5t3K6PRVc-16wrIoT6gVnd7PM4sfKQNGdg/s1600/DSC_0993bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBLqxVsnW-PaE4yV78JuOvvsqlDMf80qsJdxxVs0RP4QsrCaa1PQtd1G8cFYUwqeT5VLgmjNFrsYeusWtBG-LGKFLX-Z-wxSjzY3sI4vV0R5t3K6PRVc-16wrIoT6gVnd7PM4sfKQNGdg/s320/DSC_0993bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538643998687797474" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsC1eGSBW9ja_YfpLoejg4UruNzH8MvqFJwQjxO5mPh49MJnemxT-hNZ0sfxX8oK7xfD2-iBJzpI7btBzyHWEVrWN4Jj1XWqHDui-flbTm9U9uzeld9WRflOckPkQ3EiaNy05GTahVZBI/s1600/DSC_1069bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsC1eGSBW9ja_YfpLoejg4UruNzH8MvqFJwQjxO5mPh49MJnemxT-hNZ0sfxX8oK7xfD2-iBJzpI7btBzyHWEVrWN4Jj1XWqHDui-flbTm9U9uzeld9WRflOckPkQ3EiaNy05GTahVZBI/s320/DSC_1069bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538644850677908978" border="0" /></a>Au Caire, les gens sont toujours pres a nous renseigner, on n'a jamais vraiment le temps de sortir la carte si on est perdus. Ils aiment discuter un brin, ou seulement nous souhaiter la bienvenue. En une balade de 3h, on a compte 30 personnes qui nous ont dit "welcome", toujours avec un sourire ravi.<br /><br />Une de nos priorites dans la capitale egyptienne etait de faire des entretiens pour le blog pro de Magali. On rencontre une jeune libraire pour enfants, le premiere en Egypte, installe tout pres d'un quartier appelle Bolak, car du temps ou les crues du Nil rythmaient la vie egyptienne, a cet endroit se trouvait un "beau lac", dont seul le nom a survecu. Interessant de voir a quel point l'Egypte est francophile. Autre rencontre : un jeune editeur prenomme Sherif, qui arbore un Tshirt Superman. On passe la journee avec lui et des amis qui travaillent aussi dans l'edition. I<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim61kb0fn9nNtSi0uU63RsSbygMCD8rqZ5coflxQ-WP8Ealog83UldwVOlJz2HNUvVuVzd4E_Jg3CnvndM-uVffgVTfcCSfZgrlqP6J3fyefiX3gzrSvJ6mUz3DWd2pxB2HIhfictFOb4/s1600/DSC_0891bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim61kb0fn9nNtSi0uU63RsSbygMCD8rqZ5coflxQ-WP8Ealog83UldwVOlJz2HNUvVuVzd4E_Jg3CnvndM-uVffgVTfcCSfZgrlqP6J3fyefiX3gzrSvJ6mUz3DWd2pxB2HIhfictFOb4/s320/DSC_0891bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538645043410250834" border="0" /></a>l nous invite a manger un Koshari, plat typique egyptien a base de nouilles, lentilles, pois chiches, arose de sauce tomate et d'oignons frits, le tout releve par du vinaigre blanc. On discute de tout et de rien, c'est a dire de l'Egypte. On s'entend si bien que Sherif nous reinvite deux jours pus tard, pour uen soiree gastronomique. Quelques sandwiches de saucisse epicee en aperitif, puis on va fumer la chicha et boire un jus de mangue dans un bar dedie a O<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAlf2QdGflw3JhPf37oVi40aMe5xD36K2_dr36JHPrp7nd-MbH30TW5v_uqeYTDTOZxXw6wEc0-QOhx0yyVEKCaT-vCGZls9Nca-nnCQLNrjd0UGju2FQr1_T_cpq0quYHSzK9DxiuO6g/s1600/DSC_0895bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAlf2QdGflw3JhPf37oVi40aMe5xD36K2_dr36JHPrp7nd-MbH30TW5v_uqeYTDTOZxXw6wEc0-QOhx0yyVEKCaT-vCGZls9Nca-nnCQLNrjd0UGju2FQr1_T_cpq0quYHSzK9DxiuO6g/s320/DSC_0895bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538646196727843250" border="0" /></a>m Khotom, LA chanteuse star egyptienne des annees 50-60. Balade de nuit dans le vieux Caire, un quartier certe touristique, mais ou les gens vivent encore. Sherif nous montre le sportes qui servaient a fermer les quartiers la nuit, pour se proteger des voleurs. Les francais, qui ont occupe l'Egypte pendant 3 ans sous Napoleon, ont voulu supprimer ces portes, ce qui leur a valu une revolte complete. Il est 23h quand on arrive au restaurant : Prince. On y fait un des meilleurs festins du voyage, en tous cas le plusc opieux : humus e<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWlMeXK1VFXhOXsbGjqdYy3t_jB7eeulEMItnlIflNUA3FzcXSmUchpEW3pScYNQWVeC-wYNPSthfFgS1b25cNqrhDtIceXEbk19dQvsgbMM_A5sRY-93Jwma-mjEdzNNPSK-_UyKbcYU/s1600/DSC_1038bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWlMeXK1VFXhOXsbGjqdYy3t_jB7eeulEMItnlIflNUA3FzcXSmUchpEW3pScYNQWVeC-wYNPSthfFgS1b25cNqrhDtIceXEbk19dQvsgbMM_A5sRY-93Jwma-mjEdzNNPSK-_UyKbcYU/s320/DSC_1038bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538647277393170162" border="0" /></a>t creme d'aubergine en amuse-gueule, un plat de saucisse, un autre de viande, un molokhaye, c'est a dire une soupe a l'ail et une sorte d'epinard local, et surtout du foie de dromadaire, regal divin, et un tajine de queue de vache pour lequel je vendrais ma mere ! On rentre en voiture et on traverse un pont construit par Eiffel. Le lieu a tant de cachet, dominant la pointe Nord de l'ile de Zamalek, qu'il a ete utilise plus d'une fois comme decor de cinema. Nos estomacs sont pleins a craquer, si bien que nous gardons le dessert, un riz au lait a se damner, pour le petit-dejeuner du lendemain. Oui, on a repris quelques kilos en Egypte !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaqymJqCkLn90EbsTvOZBjghPbXY-XZ331wg5Q1eG3_zZui9ENFXoMT1F4OwiahKpwyN7zhncUR-hIHaoZLZt9G3Qj7ovDmQyYkDgeD334ZyNjnqhBE3hao-rWgKzqwOnAAiDW2bDu2BI/s1600/DSC_1042bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaqymJqCkLn90EbsTvOZBjghPbXY-XZ331wg5Q1eG3_zZui9ENFXoMT1F4OwiahKpwyN7zhncUR-hIHaoZLZt9G3Qj7ovDmQyYkDgeD334ZyNjnqhBE3hao-rWgKzqwOnAAiDW2bDu2BI/s320/DSC_1042bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538648016017377906" border="0" /></a>Bien sur, nous avons visite le musee national egyptien. Ca fait drole de retrouver le circuit touristique ou se deversent des cars entiers par dizaines, et puis l'organisation egyptienne n'est pas fantastique : on passe trois barages avec controle avant d'entrer dans le musee, et c'est seulement au dernier qu'on nous dit que l'appareil photo est interdit, et qu'il faut ressortir le mettre a al consigne. N'empeche qu'une fois a l'interieur, les pieces sont fantastiques. Des statues en pagaille, mais ce qu'on a prefere, ce sont les sarcophages peints de quantites de details presentants des dieux, des scarabes ailes et mille figures mythologiques. Les tresors de Toutankamon sont aussi la-bas, et j'ai ete fascine par la statue a taille reelle, en costume d'or, qui m'a donne l'impression de comprendre la grandeur du pharaon : l'homme dieu sur terre. On y a passe trois heures, c'est la faim qui nous a chasses ! Le musee d'art oderne au contraire nous a beaucoup decus. Quelques toiles et sculptures interessantes, mais on a vraiment eu l'impression de voir des croutes.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsYoE-g1EAzb42r9KUNMvNO1IzE8mxnob4JyrscVPZATfEcjv9UTkXJB1CoAogHSliFuKTpdTUYXAdD8BLxuJQ06Qyz5kb23ZriJV-Fkuh3yBrt70Iq6HCFE5LZG9xLNh5cOA7ztbYrU/s1600/DSC_1032bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsYoE-g1EAzb42r9KUNMvNO1IzE8mxnob4JyrscVPZATfEcjv9UTkXJB1CoAogHSliFuKTpdTUYXAdD8BLxuJQ06Qyz5kb23ZriJV-Fkuh3yBrt70Iq6HCFE5LZG9xLNh5cOA7ztbYrU/s320/DSC_1032bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538649143500464946" border="0" /></a>Enfin, nous avons ete a Giza, voir les fameuses pyramides. C'est drole, parce que c'est un peu comme le Taj Mahal. E<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhagoOr8-ZSyFGxzYysiRmJmKczcQhM7eToybgDuxwFa8IKKqcaFcnwHfa_J0JxAX6wP1HK_26whjj_X51FGu2HbOqeJ7hyod230fw8cZmpY5VAspL_0AyhfZUADjSSqDoyWFcdr0gMsIM/s1600/DSC_1026bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhagoOr8-ZSyFGxzYysiRmJmKczcQhM7eToybgDuxwFa8IKKqcaFcnwHfa_J0JxAX6wP1HK_26whjj_X51FGu2HbOqeJ7hyod230fw8cZmpY5VAspL_0AyhfZUADjSSqDoyWFcdr0gMsIM/s320/DSC_1026bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538651290127095954" border="0" /></a>n fait, on connaissait deja, on avait vu tellement de photos. Bien sur, c'est impressionnant, et on se demande comment ils ont pu deplacer les blocs de pierre gigantesques. En plus, il y avait quelques nuages de sorte que j'ai pu faire quelques photos en jouant sur l'ombre et la lumiere. N'empeche, on a trouve presque plus rigolo le trajet en buis avec les ecoliers qui riaient parce qu'on parlait trois mots d'arabe. Pour autant, on aurait regrette de ne pas voir ce site fascinant, surtout pour la verticalite des pyramides, une forme qui ne peut que ravir un matheux.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_xL2HBLvhIq7jFO0gEvEb03IlpzZAdC_Y1MeyBJho47G27BeBKAIeL-MOcA7Cx899ExoPAT4HiYWzs_wwQyTO6hiMfkq5owwjr2My2hHBaFZrwKCdyoXQEOXGebcUKxgWwiZ4ZhHAIqI/s1600/DSC_1007bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_xL2HBLvhIq7jFO0gEvEb03IlpzZAdC_Y1MeyBJho47G27BeBKAIeL-MOcA7Cx899ExoPAT4HiYWzs_wwQyTO6hiMfkq5owwjr2My2hHBaFZrwKCdyoXQEOXGebcUKxgWwiZ4ZhHAIqI/s320/DSC_1007bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5538652181893579362" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-73371287024759503112010-11-03T18:29:00.016+01:002010-11-03T18:51:50.614+01:00Tout en Camion et le reste en train<img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip0winjnx_r7TfDhSah7yfZVnpHtj1Fr8AFN4P6l6lV0w2uxrsYZfnifDWlUiqiIXfwASZFg-23u8TiXgwOi-g8HBbZl09RcUTnpN4ddLS6MRSEq7ZL4K5L4r5auZhs-aXHudiEc5M3Ug/s320/DSC_0742bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 213px; height: 320px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535377010626602306" />Vu que les taxis a l'arrivee du ferry mentent comme des arracheurs de dents, on prend un transport au bord de la route, qui nous mene a une station intermediaire, d'ou nous pouvons aller au centre d'Assouan. Les premiers nous offrent le transport, tandis que le charge de tickets du minibus tente de nous faire payer dix fois le prix. Il aura suffi de 15 minutes pour comprendre tout le paradoxe du voyage en Egypte. Un pays riche (on arrive du Soudan) ou les gens sont adorables, fantastiques, mais ou le tourisme de masse et l'argent qu'il amene rend aveugle, mauvais et menteur. Le personnel de l'hotel El Safa, proche de la gare, est accueillant et adorable. L'un d'eux imite Donald en parlant, tous sont souriants et ravis que l'on parle quelques mots d'arabe (une dizaine tout au plus). Par contre, un restaurateur fait payer plus cher que sa carte en anglais, elle meme deja plus chere que sa carte en arabe. <div><br /></div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiywHLTi3NtwFg2fiuMmFSibp9t2teUs69Zxz9fVDRdTC_JTwwBiPb_KLFWlKZnEiqrozrT4QUXpGz4CHFkX4y-9TqlMjHFonWaerpDncds3ugAmFQi1UBEHIRYiBVKz5Xp6AnKb1HqzHU/s320/DSC_0751bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535377661767822530" /><div>A la pizzeria ou nous prenons nos habitudes, car leur pizza orientale avec pate feuilletee fourree de basturma est un delice, la note est avec ou sans taxe en fonction de la sympathie du serveur. La pharmacienne est ravie de nous voir, mais le marchand de fruits nous arnaque.</div><div><br /><div><div>On comprend vite pourquoi les choses sont ainsi. Il suffit d'aller sur les quais du Nil. Une des pires visions d'horreur du voyage : les bateaux de luxe pour croisiere. Il y en a alignes sur des kilometres, en triple, voire quadruple file. Sur le toit se trouvent la piscine, et les gringos et gringettes en maillot de bain. Le long de l'avenue, des caleches alpaguent les touristes. La deuxieme rue parallele, c'est le bazaar. On n'avait jamais vu ca : il fait un kilometre de long, bien pave propre comme un sou neuf, et garanti 100 % arnaque a toursite : pas un egyptien n'y fait des achats. </div><div><br /></div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHCzY_XqJUWnHs8c9HKP3zS2S_7tHGseM6hklkb6PKbbXShkvYeimhjoJX9Lus3M6QPTy15Hhu-wJrA4aXp0vX5mMbmkPQePoHgk_GjWAmJgEGG998TYQNwujApFQgLSPqT-JCwajJ_1k/s320/DSC_0769bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535378637002709522" /><div>On voit des obeses americains enfiler des djellabah, et on reconnait dans l'oeil du vendeur le sourire rieur du mec qui va faire une sacree bonne affaire. Il suffit de ralentir le pas ou de touner la tete vers une boutique pour se faire heler par une demi douzaine de vendeurs. Resultat des courses : le centre-ville est invivable, et on reste a l'hotel pour se reposer et faire avancer nos blogs.</div><div><br /></div><div>Notre sortie a Assouan a ete d'aller voir le lieu dit "tombes des nobles". On traverse le Nil par un petit ferry,qui tente de nous faire payer 5 pounds, alors que les gens du coin payent 50 piastres (centimes de pounds). On s'engueule et on finit par passer pour 1 pound. Heureusement, la visite de l'autre cote a ete magnifique. A mi-hauteur de la colline, creusees dans la falaise, se trouvent une serie de tombes. On visite l'interieur, ou l'on admire quelques gravures, mais surtout des peintures incroyablement bien conservees. </div><div><br /></div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5dlmCqhSpa_UTRf2gxyzDgUH96R4RJDxSJVHdnRjHmEUjeeh0FULGZj5Be-7APXcEAeI0CE6by9lqgD3AC6PzYljOKmgO4iOJQaH3hMzhYnM8r_YqNWTpMfaXbyPEttxkF_zIKxKA_50/s320/DSC_0774bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535377246334840482" /><div>On reconnait les nobles, presentant des piles d'offrandes : canards, fruits, carottes... Plus loin une eglise en ruines, avec des peintures d'archanges sur les parties de la voute qui tiennent encore. La derniere tombe est magnifique. Le mur d'entree est grave d'un chasseur avec sa lance, sur une barque. Les gardiens, qui nous ouvrent les grilles sont sympathiques et rieurs. L'un d'eux nous fait des tours de magie avec des allumettes. Une belle matinee, d'autant plus qu'on la prolonge en grimpant au sommet de la colline, d'ou l'on domine le fleuve, la ville et le desert.</div><div><br /></div><div>C'est en train qu'on quitte Assouan, pour Edfu, 100km au Nord. On espere trouver une ville qui ne soit pas pourrie par le tourisme, mais c'est rate. Le temple est en plein centre ville, et des gringos par dizaines circulent en caleche. On se sent tres mal a l'aise la bas, car les gens sont stupefaits et mauvais de nous voir au supermarche, au point que le caissier a meme essayer de se garder la monnaie comme pourboire ! </div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhK-B7GtgSEffh4SAXWfE7yELKFFchWfxFM269I7FlGi2CYg61QrADqRRGtiGXS-zRMNbVVleoSV624_R61N2lvi7En6QlN7npIbhrMDWVzRA8158VZ8aodh0mYL3Uq6Mv48nB9gq5piTM/s320/DSC_0777bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535378108269599186" /><div>Alors qu'on prevoyait d'y rester quelques jours pour souffler et faire avancer les blogs, on reste juste une nuit, et on decide de ne pas aller a Luxor, parce que ce genre d'ambiance est insupportable.Au moins, on a visite le temple d'Edfu, et lui ne nous a pas decus. </div><div><br /></div><div>Il parait que c'est le mieux conserve d'Egypte. En fait, il est presque intact, ne serait ce les visages qui ont ete massacres par le schretiens abrutis qui ont transforme les lieux en eglise au debut de l'ere chretienne. Le petit temple annexe etait deja le plus beau que nous ayions vu, mais c'est en arrivant devant la facade qu'on hallucine vraiment. Elle est gigantesque, et entierement gravee, de processions de dieux, de rois, et de tireurs de lances. </div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghP_Xi_UfZ0iS9iG8lQek5duKFdnh5uUTxEbxDOikUNdunqqRepKeMTK2PSyMaK8uEQ9XJDsIHR7p4M_FWNL1NraZH25Wr7fFkkJMAbmBXmEbCWhA5qqBnd5NDa1yiYzuykeThj-bxw7Q/s320/DSC_0786bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 213px; height: 320px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535378761756838722" /><div>On a passe 3h sur les lieux. Le temple est long de peut-etre 100m, large de 30 et haut de 12. Une cour interieure, puis on peut entrer. Le toit est toujours la, soutenu par des colonnes monumentales. Tout est grave, de dieux a tetes d'animaux et de hieroglyphes a n'en plus finir. Apres avoir vu ce lieu, on s'est aussi dit que voir des temples effondres serait moins interessant.On a donc pris le train pour Assyut, une ville qu'on a choisie sur la carte de maniere a faire une halte avant Le Caire, et surtout parce qu'aucun site touristique n'est situe a proximite. </div><div><br /></div><div>On arrive trop tot a la gare, et un controlleur adorable, Mustafa, nous offre un the et se met en tete de nous apprendre l'arabe. On passe plus d'une heure ensemble, et bien sur on a tout oublie : les couleurs, les meubles, les arbres et la vocabulaire de la gare. On se souvient de "lampa", mais c'est trop facile ! </div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu3v8OVZ1D7wXfKuBqQt6cF5GgHa5w7oztevCrbY1JiapappWW0exhIUfLHD0u6nUG-nJ9XM5d8qLaSunxZEbhY6jMoRwAl-CdhT8O-Etq4LBbvc8qvjSSr538XgOBVN-4MZpu0C-4g4Q/s320/DSC_0808bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535378999469031586" /><div>Puis 6h de train en troisieme classe. Le paysage est monotone : des champs et des dattiers, puis des villes sales et delabrees, puis ca recommence, aussi morne que la plaine du Gange. Arrives a Assyut, il n'y a plus aucun touriste, ce qui n'empeche pas le premier hotel qu'on essaye d'etre plein. On va au suivant, qui a de la place et est beau et propre. Le receptionniste prend nos passeports, et demande ou est mon nom sur le passeport de Magali. Il lui faut une preuve qu'on est maries. On lui explique que ca ne se fait pas comme ca en France, que notre certificat de mariage est a la maison, mais rien n'y fait, il repete comme un robot qu'il lui faut un certificat de mariage. On teste l'hotel d'a cote, et heureusement eux n'insistent pas. </div><div><br /></div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhekrxAlytDRLG-AhLeKbqUU1wEI4kHOcUeMK-h3k84mHdFNhbSBwvLn0Bw4psmki2D4dSCV1K2T3gbIBw1anH4aC4RAZLpwgRdxdWK2_2_0n15LZ7DPW5UwhV4NER3U1jK6v7ixmP0QNE/s320/DSC_0813bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535379107958091650" /><div>On savait que la loi egyptienne interdit aux couples non marries de dormir dans la meme chambre d'hotel, mais on sait aussi que ca ne s'applique pas aux touristes...qui ne viennentpas a Assyut ! Drole de sentiment de nager entre deux eaux dans ce pays. En ville, on fait un festin pour 3 fois rien, on rencontre un ancien ingenieur de chez Siemens, qui nous invite a boir le the, et on achete un kilo de patisseries, car le vendeur est trop enthousiaste. On croit que c'est trop, mais on les mangera sans probleem dans le train le lendemain.</div><div><br /><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5q3LGrFOyEHwJBHVSmE93tIEGnqJ4W7ND14h5LPOYhxCWURBMKpNWOBfnEVr2uP-7aHpO90rzQg79ncz4Z6_nrhZKOE5cltcbYHhcCMEv1KUIC0Uy5xeWBS99vemEsoIUxb1PQBAnxn4/s320/DSC_0779bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535379302688022898" />Quand je repense a ces touristes en maillot de bain sur leur bateau, dans ce pays ou les femmes sont voilees, beaucoup integralement, je me dis que pour les gens du coin, ca doit faire la meme impression que si des japonais faisaient une partouze devant Notre Dame. Incroyable, et pourtant, on le tolererait s'ils payaient 30 euros pour un kebab sans frites ni boisson !</div></div><br /></div>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-70312442700325635582010-11-03T15:01:00.027+01:002010-11-03T18:28:54.068+01:00Le desert comme dessert<img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWivTC2ywmJcTMmJ3bdpNPSlawpxSvtXcHgzsHW83WQRySZPDEP1L8rS1n1Xfvs75zsZceryThhykkIr0g6mqewza33v15-jntdVBTz5JKs2Dl1KSBdoj4kgqFYWDRSbGRHJ1vUuHW5wg/s320/DSC_0490bis.jpg" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535361143618000578" border="0" /><div style="text-align: left;">Nous arrivons a Karima en debut d'apres-midi. Le soleil est ecrasant, et apres avoir dejeune dans le bus, une seule chose nous fait envie : la sieste. On trouve l'hotel Nassr, on pose les sacs, et le gerant nous annonce que nous devons aller a la police, a un kilometre de la, pour faire une autorisation de sejour a Karima. On s'execute. Cette ville nubienne ressemble au desert qui l'entoure. Les rues sont tres larges, en terre battue pour la plupart, avec un arbre ici ou la, a l'ombre duquel on trouve </div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzsw3jeJwi3SI_axx8sf7GE6MZdpQgFGVcjP4fSB3Bx3BEGWv6TK9Dll1iK5fM_ocZTO-lN1kLWjzD73CQ-LpXFtiLhRdoCfReAIXZFslXh-t-PDDM79dZVu6KZyYVvd8qFcfCc_BpsEg/s320/DSC_0494bis.jpg" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535362179213141986" border="0" /><div style="text-align: left;">generalement de gros pots en terre, qui contiennent de l'eau potable. A cette heure la, il n'y a pas grand monde a l'exterieur des murs blancs. Juste un ou deux tuk-tuks, et du linge qui seche. Le policier qui nous enregistre et nous fournit nos autoristaions est adorable. On peut enfin rentrer siester sous notre ventilateur. On s'endort d'un sommeil lourd, car la chaleur nous assome.</div><div><br /><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGgs7RdihLSdPCpIQG4Jv0HKtPv47JGyzYgMnKFuf6tjCB5pd8o9Ntfm3XbvoJ3YzRwDsgYpEYwCPwDh_Em5XAVtu8ty8tC9JFI4S0F_IQ6nypZ9RqxYwAseOi-iXN4fEmGCU3D4IiZ08/s320/DSC_0616bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 248px; height: 320px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535371885564376274" />Heureusement, contrairement a Khartoum ou les immeubles et l'asphalte n'en finissent pas de renvoyer la nuit la chaleur emmagasinnee le jour, la fraicheur descend vite a Karima. Des la fin de l'apres-midi, quand le soleil cogne moins durement, on sent que le fond de l'air n'est pas si desagreable, surtout quand une brise legere se leve. On prend deux grandes bouteilles d'eau, et on part visiter le site de Jebel Barkal. Les gardiens discutent un peu, puis nous laissent aller voir le site avant de payer, car le responsable n'est pas encore la. "Jebel" signifie "montagne" en arabe, et si le mot peut paraitre exagere quand on pense a l'Himalaya, le site n'en est aps moins spectaculaire. On comprend qu'elle soit "Barakal", c'est a dire "sacree". Elle est entouree de falaise aux 3/4, et un piton rocheux s'en detache legerement, dresse, fascinant, tel un cobra pret a bondir.</div><div><br /><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4KrRIvUlcJ9FiGV10B4Z0v9Pgl14JdBXrPg7e-QKi0rmJiLRCoQhMIGnbQ7FBbW1cNVSW48r9beLrdD6sK6MMbEbxbMI9dT77XagM0w-JRckfDtj5gQoN56SXiDp9KUoAdAByZ6xOpsc/s320/DSC_0664bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 213px; height: 320px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535374282601085938" />C'est juste a l'Est de la colline qu'etaient batis les temples d'Amon et Tut. Les ruines sont chargees d'emotion, car elles sont tres peu rebaties, et sont</div><div> deja reconquises par le sable du desert, si bien qu'on se croit explorateurs decouvrant les lieux. Certaines pierres sont gravees, souvent de hieroglyphes, mais on trouve aussi un visage, et les corps incomplets de deux archers. Enfin arrive sur les lieux, le responsable nous ouvre la porte du temple de Tut. A l'interieur, on decouvre tout d'abord une statue un peu usee du dieu Bes, un petit gros jovial protecteur des femmes et enfants. L'interieur est entierement grave. Il etait aussi peint, mais l'usure du temps a efface la peinture, dauf au plafond ou brille encore un magnifique ciel etoile.</div><div><br /></div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh_7E92xv-C9ZpPeLw7mqas52WfWbX7UlpsbIHcQc3O8nYQQ_OQFmyKIqnXwtxDKYIWAoGB9MRAgaHtfowpvGc0jfAK0abEUSBTCwO3w-VYwad1UB-VrJkxQENKTT6l1cUMNmG8GWiQ0I/s320/DSC_0536bis.jpg" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535363456735364706" border="0" /><div>Les scenes figurent l'origine divine du roi, dont la mere a ete aimee du dieu en haut de Jebel Barkal. A la sortie, deux colonnes sont surplombees de tetes sculptees. C'est la premiere fois que je vois un site egyptien, et l'atmosphere est fantastique, dans la lumiere douce du couchant. On continue le tour de la montagne dans le sens des aiguilles d'une montre, et nous voila a l'Ouest, pres du cimetiere moderne, qui longe le cimnetiere le plus ancien, c'est-a-dire les pyramides.</div><div><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBVxBfTsMqWcaKl0eb2p7FeO0RMVHWfaS4UZpnmV0S-nlkCu0iUtgUsXElcritSD1yTohi5wQWiVWODnmcuQz-Txw4x4i9Yuh7IkqY2Go4FKng_UvYEIXnaOOaZMh4XA5XTLfovcldesk/s320/DSC_0537bis.jpg" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535365596296992642" border="0" /><p>Elles ne sont pas bien grandes, mais il y en a 5 rapprochees et 3 autres un peu plus loin. Surtout, on les a pour nous tous seuls, dans le desert, avec le soleil rougeoyant qui descend. On termine notre belle excursion en grimpant au sommet de Jebel Barkal. Le soleil passe sous l'horizon, le Nil, borde de dattiers et de plantations, coule du Nord vers le Sud, la ville de Karima s'eclaire lentement, les enfants finissent leur partie de foot, et nous planons, quelque part entre ciel et terre. Une sacree montagne !</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRxgjRPYHbuzZXESAlqaWPWx2_I52_0t_cXAR-vyG1MzLjb1r9bxnOk7QRyHa4Bn1jJgEHzwciQDZwqdH6gi8OaxVrouFFcTaNkKrR6jefuWSBncFJKHtxJBcBK6gLgT5O9TKmJOT_w2Y/s320/DSC_0531bis.jpg" style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535365101027574658" border="0" /><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsXKIP4iyObQ2kMEbCBpUyai_MwBwe2TxxIbrIJ66znh8S7_pBncZXMOZSAP_bj4Q1vBY_d3560s9hybJhSMG284zwaFdUNS3uVUkU_81F-LJ2hJ9Be44lUteCYAXVOk9z9DO_838fpK8/s320/DSC_0560bis.jpg" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 202px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535366014507818882" border="0" /><p>Le site d'El Kuru n'est pas desservi par les minibus, car aujourd'hui, c'est vendredi matin. On prend un taxi. Le chauffeur est peu bavard, mais il conduit lentement de sorte qu'on peut admirer les canyons du desert, ou les vertes plantations selon qu'on est eloignes ou proche du Nil. Sur place, le gardien nous fait descendre dans deux voutes peintes. De nombreux dieux sont presents, qui a tete de faucon, qui a tete d'ibis, ou de fennec, ou meme de crocodile. Sur le mur oppose, une servante fait respirer a la reine, allongee sur le ventre, une fleur de lotus afin qu'elle revive dans l'autre monde. Ici aussi, le ciel etoile est presque intact. A peine deretour, on saute dans le minibus pour Dongola. L'air du desert est si chaud qu'il ne vaut mieux pas ouvrir la fenetre en grand. En 200km, on croise deux maisons, au pied d'antennes de telecommunication. Le desert dans toute sa splendeur, qu'on est heureux de traverser a 100km/h.</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5dwKp9R5ZPPr2_TuVVylZPKL1y1ma4rdAPhFwzNyLekorjhxUaGL2n0cbbxnNCdsudUDT9JOlxWIrMXl5k_58WBqVcEAYDANpPKSqQsXi1aQ5QSwQo3aGNzcekTxOiaQ9V3DgCYeAENc/s320/DSC_0574bis.jpg" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535366878193551378" border="0" /><p>Dongola est une ville paisible, ou morne, question de point de vue. On y trouve un hotel climatise, et on passe deux jours a dormir et regarder latele (assez hallucinant de voir le Diable s'habille en Prada depuis une ville soudanaise !) On fait de belles rencontres, comme Solayman, un papy qu'on croise un soir dans les champs pres du Nil. Il nous explique qu'il vaut mieux avoir une seule femme. Lui en a 4 et doit tout payer 4 fois : vetements, chaussures... Incroyable tout ce qu'on peut raconter sans qu'il parle anglais, ni nous arabe ! Plus loin, un berger qui rentre ses chevres sollicite notre aide pour leur bloquer un passage. </p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQ1LktEeEqLU9WHbCw0VOcoXozLMNcV-opxImJn19JahHC9E4mHVwcZNVF17BrZhC-Vif8FVcUkzVzzjyuC1sIFA4ed4xiVVFXFYPXads_7TPjfi9Ne9E9H3l-tjVUIhJpmeWLLyZNwPs/s320/DSC_0579bis.jpg" style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535367414891959314" border="0" /><p>On rencontre aussi Amin, un guide au francais impeccable, qui nous fait visiter le salon de l'agriculture de Dongola. Lui et son ami Abdel Kader peuvent tout organiser dans une region qu'ils connaissent tres bien : tour en dromadaire dans le desert, circuit en Jeep pour voir des sites archeologiques, reservation d'hotel... On n'a besoin de rien de tout ca, alors on boit le the, et on mange un plat de poisson exquis.</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2rzf71qcyH1AmVFyqB6CqCFwNnBBRf3hIV2UUNR_uHkP-r9cSpufZ3FgrpU16i85ZRAXdSCZ7CdWgLZvO0ARC6VeqQHFod2510K9xt5_zlO2T3OUvxIRrFAeMeWQg_Z5OBgsMX0Kg95g/s320/DSC_0581bis.jpg" style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535371106564386450" /><p>Apres deux jours de tele-clim, l'arrivee a Kerma nous replonge dans la realite soudanaise. Un hotel minable ou on se lave au baquet, mais ou le gerant nous fournit la seule chambre privee avec ventilateur. On mange pres du souq, un plat de ful delicieux, qu'on accompagne d'un poulet epice divin, et le patron nous offre meme un plat de viande de boeuf, pour nous faire gouter. Les repas soudanais sont si copieux, qu'on n'en fait que deux par jour ! On visite le site de Defufa, seuls encore une fois, sur cette drole de structure en briques : comme un pave geant qui surplombe une ville dont les archeologues ont reconstitue le plan. C'est le plus vieux batiment connu aussi au Sud en Afrique. Il y a une telle etrangete de ces civilisations qu'on peine a les imaginer. Au retour, on marche un peu car les minibus pour Kerma sont pleins. Tout le monde nous salue, et il y en a du monde, car la nuit tombe, et chaque famille sort boire le the sur le pas de la porte, tandis que les gamins jouent au ballon, ou font des courses en velo.</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJBhxRxmoWQN5n3RJ6Q9Uub7emCSilPKJETBJ8IzPD4dScRIe6rR8oykaRcg_01sKjoOOCmAFGS_919hy7mm-wXMBzMzTZi_s_3w1EtKfnzwd2nz6HqAgFWe0LwtNHmpeIyVbA1PL6S88/s320/DSC_0584bis.jpg" style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 213px; height: 320px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535371391480774978" /><p>Le lendemain, on prend le petit dejeuner, on boit du the, on discute avec les gens du coin, on les prend en photos, le tout pour attendre que se remplisse le minibus pour Abri. Apres 3 bonnes heures, on decolle enfin. Encore 3h de route, et nous voila a Abri. On demande le bus pour Wadi Halfa, et le responsable du bureau a juste le temps de nous faire une bonne blague avec une fausse glace dont la boule nous saute a la figure, avant de nous faire monter dans un pick-up, qui rejoint la route principale ou nous attend un grand bus climatise. Plus que 2h de route a la fraiche, mais dans le vacarme assourdissant d'un film arabe ou tout le monde s'engueule avec tout le monde, et nous voila a Wadi Halfa, alias" bout du monde land".</p><p>On revoit beaucoup de gringos pour la premiere fois depuis Dar Es Salaam. Ca nous fait drole, alors on se refugie en haut de la colline, pour surplomber la ville et le lac Nasser. Coincee entre les eaux du lac et un desert infini (rien a moins de 200km) la ville de Wadi Halfa voit le mardi soir son seul jour d'activite, car les passagers du ferry hebdomadaire arrivent du Sud ou d'Egypte, et se croisent avant de repartir le lendemain. Deux egyptiens, Moasrin et Nassr nous inviotent a prendre le the. On les retrouve le lendemain sur le bateau, ainsi que Foad, qui rentre a Ismailia apres avoir travaille au Soudan. Les 3 sont heureux de retrouver leur pays. On discute du mieux qu'on peut, ce qui fait passer les longues heures du trajet.</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcBRbdghdTk0OA19wuJtbNBcov4Ij_66zDjJlGh4tg_37lLkZ4iG_buNh0A4yza4dihnyg6EnIagaKSmaEjjPldFPagpZ23n45JskCfhEO5OvH1-a62j8FG66zdS18-KwhkFc0GycXVHs/s320/DSC_0519bis.jpg" style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535362600395994098" border="0" /><p>A la tombee de la nuit, on realise que le bateau a coupe les moteurs, et derive. On comprend que c'est l'heure ou l'equipage fait sa priere. Ils sont fous ces musulmans ! D'ailleurs, a 4h du matin, le muezzin (ou plutot son enregistrement) hurle au haut-parleur et plein de gens montent sur le pont faire la priere, tournes vers le Nord-Est. C'est aussi ca, le rythme de vue du Soudan, ou nous avons souvent vu des dizaines de personnes prier ensemble dans la rue, bloquant parfois la circulation. Mais soyons clairs, les jeunes egyptiens qui nous accompagnaient trouvaient aussi cela completement dingue. Et puis on se rendort, pour finir une nuit ou nous avions deja ete reveilles par nos amis, pour admirer les fantastiques statues d'Abu Simbel, aux portes Sud de l'Egypte. Vision rapide et eloignee dans la nuit : 4 statues majestueuses, eclairees par des projecteurs, tandis que nous replongeons dans la nuit. Nous voila en Egypte.</p><img src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2Byz5nTV-5_qCfARZ21o0i3-u4OAbk4pUTtoyZQ2u-SlS6VWI9BKd-ePOrLcdJ2u3JbFXfmDl6LCfL_KGQYAb6OF45VvyoaEcRweh5cB4gEzHlM6C1w8bjrvF0VCKA1BlJ1BMoGMwAY0/s320/DSC_0690bis.jpg" style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 213px;" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5535374794666541650" /><div style="text-align: center;"><br /></div></div>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-50067994383339831022010-11-02T16:50:00.016+01:002010-11-13T10:42:45.683+01:00Travel in Sudan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrBpwj7QuVHm4qBl2SeWbJtMOB3lMgyfU1PgKGagz2hx4_7kj1WjAB8uPIIEpeNbSYrCdOvleyxjfreg1uFVqYyx626uhb2uhWziyV98XN-2_aNXjYABCXzKZ1cM0cKO5QOSUXMfQRgqA/s1600/DSC_0311bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534980418640767218" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 213px; height: 320px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrBpwj7QuVHm4qBl2SeWbJtMOB3lMgyfU1PgKGagz2hx4_7kj1WjAB8uPIIEpeNbSYrCdOvleyxjfreg1uFVqYyx626uhb2uhWziyV98XN-2_aNXjYABCXzKZ1cM0cKO5QOSUXMfQRgqA/s320/DSC_0311bis.jpg" border="0" /></a>Here is a short and technical text giving informations about our travel in Sudan in October 2010. Though the rest of our blog is written in french only, we decided to translate this text since we found it very difficult to obtain accurate informations about travel in Sudan. For the first time in our travel around the world, we have used a travel guide, the Bradt by Paul Clammer, but though reprinted in 2008, our edition found in Kampala dates back to 2005, and fresher news would have helped us a lot to prepare our travel, especially in the South. That's why we write this article, to help you if you go there.<br /><br />We arrived from <strong>Uganda</strong>, there are direct buses from Kampala to Juba. We were in Gulu, and have waited from 5:30 to 9:00am without seeing the bus. Around 9am, a dala-dala (small bus) offered to take the many waiting passengers to the border town of Nimule. It cost us 20000 ugandan shillings per person. The unsealed road is hard the first 30km, but better afterwards. It took 4 h<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBv_Bw5ZJlSJmw-x2IpIIwnEltjunfrPkt7JexaD7ThSrwy8RZu2CdIFurAmE73Jop-8gS_0HlIwDp2eq9ZFfQ7l6SWao_xYjkeW9VCoUYmu-32lAkziIdpNd96oXbWSv3AAu6DRtNU1A/s1600/DSC_0313bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534980679270518770" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBv_Bw5ZJlSJmw-x2IpIIwnEltjunfrPkt7JexaD7ThSrwy8RZu2CdIFurAmE73Jop-8gS_0HlIwDp2eq9ZFfQ7l6SWao_xYjkeW9VCoUYmu-32lAkziIdpNd96oXbWSv3AAu6DRtNU1A/s320/DSC_0313bis.jpg" border="0" /></a>ours to reach the border. In the last Ugandan town, officials stamp our passports out, and we can change currency for a good rate (1 Sundanese Pound = 750 Ugandan shillings). The dala-dala drops us at the border, and we cross the bridge walking. Officials stamp our passport in Sudan, and we are lucky enough to find a Kenyan bus leaving immediately (3 seats left, 40SP to reach Juba) otherwise we would have had to spend the night in Nimule. The unsealed road is very good. A few military controls, where the driver has to pay to pass, and we arrive at <strong>Juba</strong> at 7pm, by night.<br /><br />A Sudanese guy we met in the bus had given us the name of a <strong>hotel</strong>. We ask two boda-boda (moto-taxi) to drop us there (not easy with our two backpackers bags, but by night in an unknown town, with loads of cash moreover, we had little chance to go by foot). A double room for the night costs 200$. We try the Olympic Hotel, it is still 120$. W<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh8AUnI2TxOpkcn2xVikwmJm0vZUKHadNmEtOmuA1elTHyiNgFJQsyA-A5S-3Uu7i2YOU0KpTP5KP9Hf0fVrkXQHIymygcK7lNxc47J1JEVwhdkPmvd54Af-KeZYyT8azNja54rOmybnY/s1600/DSC_0314bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534981028294538706" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh8AUnI2TxOpkcn2xVikwmJm0vZUKHadNmEtOmuA1elTHyiNgFJQsyA-A5S-3Uu7i2YOU0KpTP5KP9Hf0fVrkXQHIymygcK7lNxc47J1JEVwhdkPmvd54Af-KeZYyT8azNja54rOmybnY/s320/DSC_0314bis.jpg" border="0" /></a>e end down at the Flamingo (not sure of the name) for 25SP by night. It is digusting : one person bed, walls made of metal plaques, a small fan stops at midnight when the generator is turned down, fleas in the bed, rats running around, and an ugly bathroom where we vaguley wash out of a tub with Nile water. Strange people also. One of our neighboors tries to sell us mercury to bring back to France. He sleeps with a gun below his pillow. Very special place indeed.<br /><br />The neighooring Mountain View, built in stones, and which we discovered two days later, is much better. We bargained the price to 120SP (150SP asked for), that is 50$. There is air conditioned when the electricity is on, at least a fan when on generator. Private bathroom perfectly clean. There is even a TV and a pile of DVD in the hall. One of the very rare intermediate standing in Juba, though the prices might increase if the owner follows his plans to add private TV and WiFi in the rooms. This will mainly depend on the result of the referendum on independence of South Sudan, to be hold in January 2011.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPWshc6P11J21dZLdrL2FAI3Wv4nAnuZREKP5hZknxkaGELrGhn_VO_NxB1eG-hayhCis1JV2VZYGFdSz9yDoDbNrFJ__yOnGW6zOqOfl-HjE517F9SAow1FoRh3ie-xzwbwTl8TBSx2E/s1600/DSC_0315bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534981268462324434" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPWshc6P11J21dZLdrL2FAI3Wv4nAnuZREKP5hZknxkaGELrGhn_VO_NxB1eG-hayhCis1JV2VZYGFdSz9yDoDbNrFJ__yOnGW6zOqOfl-HjE517F9SAow1FoRh3ie-xzwbwTl8TBSx2E/s320/DSC_0315bis.jpg" border="0" /></a>So far, the political situation is unclear, with a double <strong>administration</strong>, one from Khartoum, and the other by a semi-independent GoSS (Government of South Sudan), which provides most of the entry permit in the area, mainly to Ugandans and Kenyans businessmen who come for the economic boom. We made our <strong>visa</strong> in Kampala, with the national administration of Khartoum in order to continue further North. Dropped on Friday, our passports were ready on Tuesday and have cost us 55000 Ugandan shillings per person, that is around 25$. At our arrival in Juba, we had to <strong>register</strong> at the migration office of the police. This cost 150SP, that is around 50$. We asked for and obtained a receit (they would not have given it otherwise). They did not even write down our names, but they stamped our passports, though in Arabic so we could not read it.<br /><br />Juba is far from a fascinating city. There are three mains zones : downtown called "Juba", the konyo-konyo market by the harbor, and the bus station of Kustom, next to which where our hotels Flamingo and Mountain View. You can find black market <strong>exchange of currency</strong> at Kustom. Everybody wants dollars, and the forex bureau do not provide enough (or without proof ?) However, at the forex we had a rate of 1$=2.36SP against 1$=2.90SP in the streets (at a nice stand with table and umbrella (note that if the bill is not perfectly clean, the rate drops to 1$=2.80SP).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIPHouUN6c-xNh5DtmzRVQU_t5ZHeYnjR0yPcWH9c3BfHUrsQJrVdk9VsJhf1q921_5iL9AEsRZTmETDLFlRgTQPsEElZ5XTlxpaeENbCFYiml7uFTibwnvXo6-HqBBI1EemfXZ9tVCd8/s1600/DSC_0316bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534981510945090274" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIPHouUN6c-xNh5DtmzRVQU_t5ZHeYnjR0yPcWH9c3BfHUrsQJrVdk9VsJhf1q921_5iL9AEsRZTmETDLFlRgTQPsEElZ5XTlxpaeENbCFYiml7uFTibwnvXo6-HqBBI1EemfXZ9tVCd8/s320/DSC_0316bis.jpg" border="0" /></a>Our plan was to join Khartoum without taking the plane. Roads are swamped (this is the case 9 months out of 12), but there are <strong>boats</strong> linking Juba to Kosti. We were unlucky that there was one leaving the hour we arrived at the harbor, our bags still at the hotel, and us without groceries. Indeed, the travel lasts 8 days (half for Malakal). The boats are around 50m long, and built only at the back, on 2 or 3 levels. As a passenger, you sit on the deck, with no shade, nor organized meals. Therefor you need a tent to protect from the sun and the rain (we had very heavy rains in Juba), a mattress, pills to clean the Nile water pure, and enough food for 10 days. On the boat we visited, they said we can use the kitchen, but we advise to have a pot and a gas. An organization that was hard to provide in one hour, but is still easily manageable. In Juba, you can buy rice (4SP per kg), canned food (5SP per can) as corn, tuna, beans... Harder to find a pot (they would sell us the whole set with the pot of 1m diameter !) or gas, that we advise to buy as soon as Kampala. We were told the price is 70SP per passenger, though it might cost as much as 100SP if you get a nice place on the roof. The boat we have seen was completely full, people often bring a rope bed to sleep on.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTc5-p2ymJ7ZnVngsj8tEVJZLp7pJk8_J99DecRgN4EOP-jpfvRDnjJ_qtdVKUTf_v55kup5ih2N_eLw5nSBQB_7vzxJzMYJqXVuuiCe4ZG2XbXyJi8BlN7LSZMf4GzPcuU3FsMSMKE3U/s1600/DSC_0317bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534981878178464194" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTc5-p2ymJ7ZnVngsj8tEVJZLp7pJk8_J99DecRgN4EOP-jpfvRDnjJ_qtdVKUTf_v55kup5ih2N_eLw5nSBQB_7vzxJzMYJqXVuuiCe4ZG2XbXyJi8BlN7LSZMf4GzPcuU3FsMSMKE3U/s320/DSC_0317bis.jpg" border="0" /></a>We asked to know when the next boat would leave. They told us in two days. We got ready and came back, but they told us once again "in two days". We could not wait this long. We cannot know for sure, there can be quite a while waiting. However, we still believe it is an amazing travel. We lacked information. Had we known we would have gone earlier the first day. The boats tend to leave in early afternoon. If you plan such a trip, better come as soon as possible to the harbor, that is just after police registration. Mind also that in order to make such a trip, you need a military <strong>authorization</strong>, that is delivered at the harbor the day of sailing. Maybe the military ask for a (official or not) tax, but we truly do not know. If you make this travel, and that our info is of any help (or needs improvement), please let us know !<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUdBz2WJmhyphenhyphenXu35DsMYe-XZl2z4hYx1ClEQy_Yv7j8TZbO4ZV0muly8CpSCi2E6VdpaE5Spp5cXDNeBoYALSIVtnmEK5ShN2ddOJrXamrNHKhqPGNfk9_t9Z3JN8dtFAS91QO3FWiyJk/s1600/DSC_0321bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534982270160719090" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUdBz2WJmhyphenhyphenXu35DsMYe-XZl2z4hYx1ClEQy_Yv7j8TZbO4ZV0muly8CpSCi2E6VdpaE5Spp5cXDNeBoYALSIVtnmEK5ShN2ddOJrXamrNHKhqPGNfk9_t9Z3JN8dtFAS91QO3FWiyJk/s320/DSC_0321bis.jpg" border="0" /></a>So we gave up and took a <strong>flight</strong> to Khartoum. We had only two weeks of visa (though extendable) and we did not think Sudan would be that expensive (especially in the South), so financially we were limited. We think 80$ per waiting day in Juba is a reasonable budget for two persons, and ths\is may last almost a week. If you give up, a flight Juba-Khartoum costs 360SP (SunAir) and lasts 2 hours, in plane almost empty.<br /><br />Travel in <strong>North Sudan</strong> is much more easy, but not much cheaper. The "taxi" (in fact a small bus, since what we call taxi Sudanese call "special") costs 1SP in Juba, and 0.40 or 0.50SP in Khartoum. Good meals for two in <strong>restaurants</strong> in both towns have cost us between 15 and 20SP. It got as cheap as 10SP further North. You should not miss the pomelos juice, 1SP for a big glass, that we elected "best drink in the world", no less ! In Khartoum , we prefered to change money at a forex (1$=2.46SP) rather than in the streets, because it is much more informal than in Juba. We still believe the black market is a higher deal.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHZLI_51KMdVATCopJHE0KfcIolbPI20r9IDQ8DK6oHZMvh1qO4SpawJ0sdjCES8hpBgSTzK2aJIzGtuKmz_MdWHOR4MwYA4XeNN1kzrBA7Mu8bvOn9BPWtMpIUVlTnYSrO5XIlomoPWU/s1600/DSC_0322bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534982655110272546" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHZLI_51KMdVATCopJHE0KfcIolbPI20r9IDQ8DK6oHZMvh1qO4SpawJ0sdjCES8hpBgSTzK2aJIzGtuKmz_MdWHOR4MwYA4XeNN1kzrBA7Mu8bvOn9BPWtMpIUVlTnYSrO5XIlomoPWU/s320/DSC_0322bis.jpg" border="0" /></a>In <strong>Khartoum</strong>, we stay in a cheap <strong>hotel</strong>, the Khalil, at the souq Al-Arabi, ie the city center. WE have no choice but to take a room with three beds for 3*12=36SP. The shower-toilets (that is both in the same room) are just decent, but I wouldn't shower without flip-flaps. Hotels in Sudan are strangely bad for the price we pay. We tried to find something better, but a dirty room with air conditioned was 95SP (and you can haggle it a little down). Same kind of room at the Al-Nassr in Karima (20SP) and very little better in Wadi Halfa (30SP). We appreciated the Al Muallem hotel in Dongola, where we had air conditioned, a TV and a private bathroom for 55SP. The Lord Hotel suggested by Bradt was ugly and expensive.<br /><br /><strong>Transport</strong> in the North are excellent. The roads have been sealed recently. Buses with air conditioned from Khartoum to Karima (30SP, 6h, breakfast included) and from Abri to Wadi Halfa (20SP, 2h) are extremely confortable. Minibuses between Karima and Dongola (20SP,2h), Dongola and Kerma (8SP, 1h) and Kerma and Abri (25SP, 3h) are not as good, and leave only when they have enough passengers, which meant we had to wait a lot.<br /><br /><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8jNZXil3KloWhdyQLjiymm8nJZVkoWcTtJTAPdF7m1Qdxl-cvdB3mP7IkrdqM-g8J64vhpSBDYnHw5INm9bi-KyVzESt6qNiHr-0eWrIev0voh_9YNuDGF-v_euuiTTJPWXdg2Gy7Gdk/s1600/DSC_0325bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534982984190339714" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 213px; height: 320px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8jNZXil3KloWhdyQLjiymm8nJZVkoWcTtJTAPdF7m1Qdxl-cvdB3mP7IkrdqM-g8J64vhpSBDYnHw5INm9bi-KyVzESt6qNiHr-0eWrIev0voh_9YNuDGF-v_euuiTTJPWXdg2Gy7Gdk/s320/DSC_0325bis.jpg" border="0" /></a>Internet</strong> was very expensive in Juba (3SP for 15 minutes, but the prices get slightly lower for longer) and very cheap in Khartoum and Dongola (1SP per hour). Also be aware you need a permit to make<strong> photos</strong>. It can be obtained easily in Khartoum, at the ministry of tourism, free and fast. It is forbidden to take pictures of strategic places, such as bridges or electricity lines, and of degrading things, such as beggars. It is advisable to ask before taking a picture, a Canadian we met had troubles with the police for picturing a donkey.<br /><br />We have seen the national museum in Khartoum for 3SP per person, and the Mogran park to see the confluence of the Niles (5SP per person). The <strong>archeological sites</strong> we have seen cost 10$ per person, always converted into a cheap 20SP. WE were alone or almost on the three sites of Jebel Barkal, El Kurru (Karima) and Defufa (Kerma).<br /><br />After 15 fantastic days (the Sudanese are the most welcoming people we have seen), we took the <strong>ferry to Egypt</strong> in Wadi Halfa. It was 95SP per person (160SP in first class with a cabin). The price includes one meal. WE stayed on the higher deck almost all the way, especially for sleeping. On board, everybody is happy to have a little chat with us. It departs at 5pm, but we were on board as soon as 1pm, after many administrative things that are easily fixed (note a tax of 21SP per person to leave Sudan). We arrived in Aswan at 10am the next day. Only trouble, I had forgotten 100SP in a pocket, and we could only change it in the streets for an awful rate of (1SP=1.6Egyptian Pound), when it is 1SP=2.4EP via dollar.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2W2ZSJyQRl0qLOKEIxbGQSutTbWIAq2R9rLyXY7nJ-3LFHwB5ksvL-mSJlH81un9xe5AKFEp9NMSefVL7AMsb3jakWEwK8bsBK0-4l5Zpqfc5gZeWU2GqPN0xK1VWb4Mggup3qOd-t_o/s1600/DSC_0327bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534983285040277314" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2W2ZSJyQRl0qLOKEIxbGQSutTbWIAq2R9rLyXY7nJ-3LFHwB5ksvL-mSJlH81un9xe5AKFEp9NMSefVL7AMsb3jakWEwK8bsBK0-4l5Zpqfc5gZeWU2GqPN0xK1VWb4Mggup3qOd-t_o/s320/DSC_0327bis.jpg" border="0" /></a>To conclude, let us say that traveling in Sudan was fantastic, though there is little special to do. Only problem, there are<strong> no ATMs</strong> for Visa nor MasterCard (there are only Islamic bank ATM), so you need to budget in advance, and carry a lot of cash with you. We spent for the two of us 1050euros (1400$) in 14 days, including 230euros (300$) for the flight between Juba and Khartoum. For such an expense, the comfort was really bad comparatively with neighboring countries such as Uganda and Egypt. This is for us the only defect of Sudan, to be really expensive, because it is very isolated.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Contacts :</span> We met two friends who work in tourism in Dongola, so we advertise for them. They organize trips in the desert, with Jeeps or camels, visits of archeological sites, hotel reservation... They can even write a letter of invitation to Sudan as required for visa. They speak English, French and German, and are extremely kind. Amin Awad, email: amzoo_2008@hotmail.com, +249912498206, and Abdul Kader, email: gadoora2006@yahoo.com, +249912634205, webpage (in arabic) : www.kaawa.blogspot.comMagali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-33605621753275289332010-11-02T16:03:00.016+01:002010-11-13T10:42:14.760+01:00Voyager au Soudan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIYCh_D1EDEhl0p9KXJmOIEsU5MKiEoP9Dbx2_kwXJ5zE6ztIJUW-9Cb_BOB69EQNzamAo8vne69uBS7ATOhxWh_xghuDdM7TO1l_4dJPwperoNW8HDdP7r8Sd_0QeMwUiigfRPzHwcSo/s1600/DSC_0263bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534973180179372226" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIYCh_D1EDEhl0p9KXJmOIEsU5MKiEoP9Dbx2_kwXJ5zE6ztIJUW-9Cb_BOB69EQNzamAo8vne69uBS7ATOhxWh_xghuDdM7TO1l_4dJPwperoNW8HDdP7r8Sd_0QeMwUiigfRPzHwcSo/s320/DSC_0263bis.jpg" border="0" /></a>Voici un petit texte technique donnant des informations sur notre voyage au Soudan en octobre 2010. Il nous a ete difficile, voire impossible de trouver des informations a l'avance. On a utilise our la premiere fois de notre voyage un guide touristique, le Bradt de Paul Clammer, mais bien que reimprime en 2008, l'edition que nous avons achetee a Kampala date de 2005, et des informations un peu plus fraiches nous auraient permi de mieux organiser le voyage, surtout dans le Sud. On vous les donne, en esperant que ca vous soit utile si vous y voyagez.<br /><div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw43CF_g7mUvhKNc90un_xWHKX3wYU658uOvj16x5m0juwDFFaPUbpTldhP6rgPuHXdGNi1chBTfX7AOkNifr_yrNWo-j6iKwQF-8ZzIHXaadeqa0HQTKqSNuvF5BJ7QIhtPYG-LMfXA4/s1600/DSC_0269bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534973606746243346" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw43CF_g7mUvhKNc90un_xWHKX3wYU658uOvj16x5m0juwDFFaPUbpTldhP6rgPuHXdGNi1chBTfX7AOkNifr_yrNWo-j6iKwQF-8ZzIHXaadeqa0HQTKqSNuvF5BJ7QIhtPYG-LMfXA4/s320/DSC_0269bis.jpg" border="0" /></a>Nous sommes arrives de l'<strong>Ouganda</strong>. Il y a des bus directs Kampala-Juba. Nous etions a Gulu, et nous avons attendu de 5h30 a 9h sans voir arriver de bus. Vers 9h, un dala-dala s'est propose pour emmener les passagers (nombreux a attendre) a la frontiere a Nimule. On l'a pris pour 20000 shillings ougandais chacun. La piste n'est pas tres bonne au debut, puis ca roule bien. En 4h, on atteint la frontiere. On tamponne les passeports a la derniere ville ougandaise, on y change nos derniers shillings a un bon taux (1 livre soudanaise = 750 shillings ougandais). Le minibus nous laisse a la frontiere, on traverse le pont a pied. On tamponne le passeport, puis on a de la chance de trouver de la place dans un bus kenyan qui part immediatement (40 LS par personne pour Nimule-Juba). Sans ca, il aurait sans doute fallu attendre le lendemain. La piste jusqu'a Juba est tres bonne. Quelques controles militaires, ou les chauffeurs donnent quelques billets aux controlleurs. On arrive a <strong>Juba</strong> a 19h, il fait nuit. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGf333FtHcU7O9j4bYBq33Cmhy45eBBT03tzuz7Q1eZ2OsL7JcCLNyzRlHP006UCSNo-eaI9fG6iedrerg8h9ThZ5C8V_CfnQCONwtcRD9uZqoXR4-5Q2C_hVQl0gbdzWTS8v6BuGlED4/s1600/DSC_0271bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534975312964635826" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGf333FtHcU7O9j4bYBq33Cmhy45eBBT03tzuz7Q1eZ2OsL7JcCLNyzRlHP006UCSNo-eaI9fG6iedrerg8h9ThZ5C8V_CfnQCONwtcRD9uZqoXR4-5Q2C_hVQl0gbdzWTS8v6BuGlED4/s320/DSC_0271bis.jpg" border="0" /></a>Un soudanais nous avait recommande un<strong> hotel</strong>, dont on donne le nom aux deux boda-boda (moto-taxi) qui nous transportent (pas evident avec les gros sacs, mais de nuit, sans connaitre la ville et avec plus de 1000$ en liquide sur nous, on ne part pas a pied ). La nuit y coute 200$. On essaye l'Olympic hotel, la nuit coute 120$. On echoue au Flamingo (pas sur du nom) ou la nuit coute 25 LS. Le standing est infame : murs en tole ondulee, lit une place, petit ventilo qui s'arrete a minuit quand le generateur ne tourne plus, puces dans le lit, rats qui courent le long d'un poteau entre le toit et le sol, salle de bain degueulasse ou l'on se lave au baquet avec l'eau du Nil. Une drole de faune y loge. Un de nos voisins nous propose d'acheter du mercure pour le revendre en France. Il dort avec un revolver sous son oreiller. Vraiment une ambiance speciale.</div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVPFLeMn3I4d6oCfK05tUHo6_aH1Nkkw7GQYZpbUGqjl98ORfDH5pAIbSfitkfAoUgErVBY37bUz5gbjGErtopkufT5-F4XhpUVnoMC3Ijr8R4Kr3ZRKadfz4OckUI11QBd6dXz_3sK2I/s1600/DSC_0275bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534975842118657154" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVPFLeMn3I4d6oCfK05tUHo6_aH1Nkkw7GQYZpbUGqjl98ORfDH5pAIbSfitkfAoUgErVBY37bUz5gbjGErtopkufT5-F4XhpUVnoMC3Ijr8R4Kr3ZRKadfz4OckUI11QBd6dXz_3sK2I/s320/DSC_0275bis.jpg" border="0" /></a>Mieux vaut aller au Montain View tout proche, bati en dur, qu'on a decouvert apres 2 journees. On a negocie une chambre a 120 LS (150LS demandees), soit 50$. Il y a la clim quand l'electricite marche, le ventilo quand c'est sur generateur. Salle de bain privee, proprete impeccable. Il y a meme une tele avec une pile de DVD dans le hall. Un des rares hotels de standing intermediaire a Juba, meme si les prix risquent d'augmenter si le patron suit ses plans : wifi et tele dans chaque chambre. Cela dependra du referendum prevu en janvier 2011 sur l'independance du Sud Soudan. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-13YYGVn0hXuNAXh-csW0y_OykA_EvJXOW6U9BDDky9V9pY5gqIf2fcPULLaEEseeTvTLNfpuLFYCwbgEYEHKrHk6N9Wp8W1YvJiGxdgsR3-4-u8Dn2qWTu8qLSIldyPwq0iGwtcWxag/s1600/DSC_0278bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534976110234758418" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-13YYGVn0hXuNAXh-csW0y_OykA_EvJXOW6U9BDDky9V9pY5gqIf2fcPULLaEEseeTvTLNfpuLFYCwbgEYEHKrHk6N9Wp8W1YvJiGxdgsR3-4-u8Dn2qWTu8qLSIldyPwq0iGwtcWxag/s320/DSC_0278bis.jpg" border="0" /></a>Actuellement, la situation n'est pas claire, avec une double <strong>administration</strong>, depuis Khartoum, et par un GoSS (Government of South Sudan) semi independant qui fournit la plupart des permis d'entree dans la region, notamment aux ougandais et kenyans qui viennent profiter du boom economique. Nous avons fait notre <strong>visa</strong> a Kampala (administration soudanaise nationale pour continuer plus au Nord). Depose le vendredi midi, on les a recu mardi midi. Ils ont coute 55000 shilling ougandais par personne, soit environ 25 $. Arrives a Juba, on a du<strong> s'enregistrer</strong> au service d'immigration de la police. Ca nous a coute 150 LS par personne, soit environ 50$. On a demande et obtenu un recu quand on a vu qu'ils ne nous proposaient rien. On n'a meme pas rempli de formulaire d'arrivee, mais ils ont tamponne notre passeport (en arabe donc on n'a rien pu lire).<br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqXC6NcNLLbK3V-vQmCngtk7DbZeef2H3UIGNMldWwZGO_2CTMwjPnSxlY5LKCBr-wtXt7CPZxTyqxf_70Dr0vw2HbVDE5qxBo-kwF_im4lBmbQX3OVZ4yZxJLHEdrlSymOsP3rYpDFIs/s1600/DSC_0281bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534976576068262482" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqXC6NcNLLbK3V-vQmCngtk7DbZeef2H3UIGNMldWwZGO_2CTMwjPnSxlY5LKCBr-wtXt7CPZxTyqxf_70Dr0vw2HbVDE5qxBo-kwF_im4lBmbQX3OVZ4yZxJLHEdrlSymOsP3rYpDFIs/s320/DSC_0281bis.jpg" border="0" /></a>La ville de Juba ne nous a pas passionnes. Il y a trois zones principales : le centre-ville dit "Juba", le marche de Konyo-Konyo pres du port, et la gare routiere de Kustom pres de laquelle etaient nos hotels (Flamingo et Mountain View). A Kustom, on trouve des <strong>changeurs d'argent</strong> du marche noir. Il faut dire que tout le monde veut des dollars, et que les bureaux forex n'en fournissent pas assez (ou pas sans justificatif ?). Toujours est il qu'au forex, on a change des dollars au taux 1$=2.36LS, alors que dans la rue (bien installes avec table et parasol) le taux atteint 1$=2.90LS, mais descend a 1$=2.80LS si le billet est tache. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgajmA7fuuUXkGMbbIIJ5yVgnjSDuyVwsgLrxgWD3mvYrOnXYOBMOzCoSirVmYA3Jqzaset32LdRCoc7MG9ZGOQ_VFiSnNmDuYWwPHc61GbmlF1SRYjZESYjnLe0mwOk6t2fn_OWsvh7cM/s1600/DSC_0289bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534976919609330050" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgajmA7fuuUXkGMbbIIJ5yVgnjSDuyVwsgLrxgWD3mvYrOnXYOBMOzCoSirVmYA3Jqzaset32LdRCoc7MG9ZGOQ_VFiSnNmDuYWwPHc61GbmlF1SRYjZESYjnLe0mwOk6t2fn_OWsvh7cM/s320/DSC_0289bis.jpg" border="0" /></a>On voulait rejoindre Khartoum sans utiliser l'avion. Les routes sont inondees (c'est le cas les 3/4 de l'annee), mais il y a des <strong>barges qui circulent sur le Nil</strong>. On n'a pas eu de chance, l'une d'elles partait dans l'heure ou nous sommes arrives au port, alors que nos sacs etaient a l'hotel et que nous n'avions pas encore prevu de provisions. En effet, le voyage dure 8 jours (moitie moins pour Malakal a mi-chemin). Les barges font environ 50m de long, et il y a seulement une zone batie a l'arriere, sur 2 ou 3 etages. Comme passager, on se retrouve sur le pont, sans abri, sans repas organises. Il faut donc prevoir une tente, pour proteger du soleil et de la pluie (on a eu des averses torentielles a Juba), un matelas, des pastilles micropur pour purifier l'eau du Nil, et de quoi manger pendant 10 jours. Sur la barge qu'on a visite, ils disaient qu'on peut utiliser la cuisine, mais on pense qu'il est judicieux d'avoir son propre rechaud a gaz et casserole. Une vraie logistique donc (que nous ne pouvions prevoir en une heure), mais pas tres compliquee. A Juba, on peut acheter du riz (4LS le kilo), des boites de conserves (5LS la boite) comme du thon, du mais, des haricots, des pois chiches... Plus complique d'acheter des casseroles (ils vendent la batterie entiere avec celle qui fait 1m de diametre !) ou un rechaud, qu'il serait mieux de prevoir des Kampala. On nous a dit que la semaine de trajet coute 70LS par passager. C'est peut-etre 100LS si on arrive a avoir une bonne place sur le toit. La barge qu'on a vu partir etait pleine a craquer, les gens voyagent meme avec leur lit en corde. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf5vZfoaHxqP_-EAL5oe0cFo1M_H7utHoD8RVDPA-LIpZgjhkk1FpaXPablio1CHpad7IGERDtkpYQL-_6_LIGqZ1ePxfbTvgw-C08Prwim1Q9_MGBitrEAlmLIaxbKedEMz4T0QRuEJE/s1600/DSC_0293bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534977276725256946" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf5vZfoaHxqP_-EAL5oe0cFo1M_H7utHoD8RVDPA-LIpZgjhkk1FpaXPablio1CHpad7IGERDtkpYQL-_6_LIGqZ1ePxfbTvgw-C08Prwim1Q9_MGBitrEAlmLIaxbKedEMz4T0QRuEJE/s320/DSC_0293bis.jpg" border="0" /></a>Quand on s'est renseignes pour partir avec la suivante, on nous a dit deux jours. On a prepare le depart, et quand on est arrives au port, ils nous ont redit dans deux jours. La suivante partait bien apres. Difficile de savoir, mais il peut y avoir pas mal d'attente. Pour autant, on pense que c'est un voyage fabuleux. On a regrette de ne pas avoir d'informations a l'avance. On aurait ete au port plus tot dans la journee la premiere fois, car les bateaux partent environ au debut d'apres midi. Si vous prevoyez un tel voyage, il vaut mieux venir au port des que possible, juste apres l'enregistrement a l'immigration. Sachez aussi qu'il faut une <strong>autorisation</strong> pour faire le trajet, que l'on obtient aupres des militaires du port de Juba. Peut-etre qu'il faut un petit billet, mais pas sur. Si vous faites le trajet par le Nil, et que notre info vous a servi, laissez nous un petit mot. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdlHvOsntKgN1V-Dh6dRWS9ek-TL_vqB2C0Ofd3sSVvkFs3gpK-olCDZPhFfYco3bbDdc72HR4kMtMuaC6PUNw91dBig3HK_KueKt3QKc-yH8XOlYUDviZhi-8lvwfaEB_iT2Ix2IkIo/s1600/DSC_0295bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534977600339779314" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMdlHvOsntKgN1V-Dh6dRWS9ek-TL_vqB2C0Ofd3sSVvkFs3gpK-olCDZPhFfYco3bbDdc72HR4kMtMuaC6PUNw91dBig3HK_KueKt3QKc-yH8XOlYUDviZhi-8lvwfaEB_iT2Ix2IkIo/s320/DSC_0295bis.jpg" border="0" /></a>On a abandonne donc, et pris un <strong>avion</strong> pour Khartoum. On n'avait que deux semaines de visa (certe prolongeable) et on n'imaginait pas le Soudan si cher (surtout le Sud) de sorte que financierement nous etions limites. On pense qu'il faut prevoir 80$ a deux par jour d'attente a Juba, qui peut compter pas loin d'une semaine si on n'a pas de chance. En cas d'abandon, le vol Juba-Khartoum coute 360LS par personne (SunAir) et dure 2h, dans un avion aux 3/4 vide. </div><br /><div>Voyager dans le <strong>Nord du Soudan</strong> est beaucoup plus serein, mais a peine meilleur marche. Les trajets en "taxi" (minibus, car ce qu'on appelle taxi en Europe est designe ici comme "special") coutait 1LS a Juba, contre 0.40 ou 0.50LS a Khartoum. De bons repas au <strong>restaurant</strong> nous coutent de 15 a 20LS a deux dans les deux villes. Le prix descend a une dizaine de pounds plus au Nord. On recommande le jus de pamplemousse a 1LS le grand verre, qu'on a elu "meilleure boisson du monde". A Khartoum, on a prefere changer de l'argent a un forex (1$=2.46LS) plutot que dans la rue, ou cela se fait sous le manteau, moins sereinement qu'a Juba. On imagine pourtant que les taux du marche noir sont plus avantageux.<br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqvT1Clc_NYCBnXxa1TzJKuJ33rupS6zC8jT7DoI3L1Ttba5Fsz9o77BMJ4sca0saq7Rk1JVjMM-0HXiAxgPFxDeAazeZvS-jUSc0hEb5evsOYgfoB97jvjk2UIal-h9VWon1H7feeSFs/s1600/DSC_0301bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534977890746941938" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 213px; height: 320px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqvT1Clc_NYCBnXxa1TzJKuJ33rupS6zC8jT7DoI3L1Ttba5Fsz9o77BMJ4sca0saq7Rk1JVjMM-0HXiAxgPFxDeAazeZvS-jUSc0hEb5evsOYgfoB97jvjk2UIal-h9VWon1H7feeSFs/s320/DSC_0301bis.jpg" border="0" /></a>A Khartoum, on loge dans un <strong>hotel</strong> bas de gamme, le Khalil, au souq Al Arabi (centre ville). On est oblige de prendre une chambre de 3 lits a 12LS le lit, soit 36LS la chambre. Les WC-douche (une cabine avec WC et douche) sont tout juste propres, mais on n'enleve pas les tongues pour prendre la douche. Le logement au Soudan presente un etonnament mauvais rapport qualite prix. On a cherche mieux, mais une chambre miteuse avec la clim, qu'on aurait pourtant bien apreciee, coutait 95LS (certe negociables un peu). Le standing a ete similaire au Al Nassr de Karima (20LS) et a peine mieux a Wadi Halfa (30LS). On a beaucoup aprecie l'hotel Al Muallem a Dongola, ou nous avions la clim, la tele et une salle de bain privee pour 55LS. Le Lord Hotel conseille par le guide Bradt etait vraiment infame et cher.<br /></div><div>Les transports dans le Nord se passent sans douleur, les routes ont ete goudronnees recemment. Les <strong>bus climatises</strong> de Khartoum a Karima (30LS, 6h, dejeuner offert) et de Abri a Wadi Halfa (20LS, 2h) sont tres confortables. Les minibus que nous avons utilises de Karima a Dongola (20LS, 2h), de Dongola a Kerma (8LS, 1h) et de Kerma a Abri (25LS, 3h) sont moins luxueux et surtout partent seulement quand ils sont pleins, c'est a dire qu'on a beaucoup attendu le depart.</div><br /><div><strong><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhgxKPAP9KH__BuH6GmlU-_6ehyphenhyphenKFM15V_eLMdcAAJnC2lLTMW_0POfY8Mjmn5d4WS3eVF99THfegq1-OOMunhjuQP4Ocmt5LEepjea_ovgLRipu_QI8J7gk-jf5W9GYFRemk-8g4sPu8/s1600/DSC_0303bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534978291652502850" style="float: right; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhgxKPAP9KH__BuH6GmlU-_6ehyphenhyphenKFM15V_eLMdcAAJnC2lLTMW_0POfY8Mjmn5d4WS3eVF99THfegq1-OOMunhjuQP4Ocmt5LEepjea_ovgLRipu_QI8J7gk-jf5W9GYFRemk-8g4sPu8/s320/DSC_0303bis.jpg" border="0" /></a>Internet</strong> a ete tres cher a Juba (3LS pour 15 minutes, meme si le tarif etait degressif), et tres bon marche a Khartoum et Dongola (1LS par heure). Noter aussi qu'il faut d'apres la loi faire un permis pour prendre des <strong>photos</strong>. Cela se fait sans encombres a Khartoum, au ministere du tourisme. C'est gratuit et rapide. Il est de toute facon interdit de prendre des photos des lieux strategiques, comme les ponts, et des choses degradantes, comme les mendiants. Attention quand meme a bien demander quand vous prenez une photo, car un canadien qu'on a rencontre a eu des ennuis pour avoir pris un ane en photo. </div><br /><div>Concernant les visites, on a vu le musee national a Khartoum pour 3LS par perswonne, et on a ete au par Mogran pour voir le confluent des Nil, 5LS par personne. Les <strong>sites archeologiques</strong> que nous avons vus coutaient 10$ par site par personne, systematiquement convertis pour un avantageux 20LS. On etait seuls ou presque sur les trois sites de Jebel Barkal, El Kurru (a Karima) et Defufa (a Kerma).<br /></div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3entquBny0unfh745zb33h1Z2t2mZEUUJ0TSRcsWV8rzT7O2ENw1uXzw26aV68racgM85-p8h4LeHPtBZMmFaRjwjuC1-lCs-vGxzqnBgvA6FQogkeJZQ3bcJE-LbvBOG0nCiPoEMukY/s1600/DSC_0309bis.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5534978927968366178" style="float: left; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 213px;" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3entquBny0unfh745zb33h1Z2t2mZEUUJ0TSRcsWV8rzT7O2ENw1uXzw26aV68racgM85-p8h4LeHPtBZMmFaRjwjuC1-lCs-vGxzqnBgvA6FQogkeJZQ3bcJE-LbvBOG0nCiPoEMukY/s320/DSC_0309bis.jpg" border="0" /></a>Apres un sejour fabuleux (les soudanais sont le peuple le plus accueillant que nous ayons rencontre), on a pris le <strong>ferry pour l'Egypte</strong> a Wadi Halfa. Il coute 95LS par personne pour la 2eme classe, 160LS en 1ere avec cabine. Le prix inclut un repas. On s'est installes sur le pont superieur pour la plupart du trajet, notamment pour passer la nuit. Tres bonne ambiance a bord, ou les gens sont heureux de pouvoir discuter un peu. Depart a 17h, mais nous etions a bord des 13h, apres une ribambelle de demarches administratives sans douleur (taxe de 21LS de sortie du Soudan). On est arrives a Assouan a 10h le lendemain. Seul bemol, j'avais oublie 100LS dans une de mes poches, et on n'a pu les changer qu'au taux infame de 1LS=1.6Livre Egyptienne (contre 1LS=2.4LE via dollar). </div><div> </div><div>Au final, voyager au Soudan a ete un vrai bonheur, meme s'il n'y a pas grand chose de special a y faire. Le seul bemol, c'est <strong>l'abscence de distributeur</strong> Visa ou MasterCard (il y a quantite d'ATM de banques islamiques a Khartoum), qui contraint a budgeter a l'avance et a circuler avec de grosses sommes d'argent liquide. Nous avons depense a deux 1050euros (1400$) en 14 jours, dont 230euros (300$) pour les billets d'avion Juba-Khartoum. Pour un tel budget, le confort a ete tres mauvais comparativement a l'Ouganda ou l'Egypte. C'est a nos yeux le seul defaut du Soudan, d'etre un pays cher, car tres isole.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Contacts :</span> on a rencontre deux amis qui travaillent dans le tourisme a Dongola, alors on leur fait un peu de publicite. Ils organisent des tours dans le desert en Jeep ou en dromadaire, des visites de sites archeologiques, des reservations d'hotel... Il peuvent aussi ecrire la lettre d'invitation au Soudan requise pour certaines demandes de visa. Ils parlent francais, anglais, et allemand, et sont extremement sympathiques. Amin Awad, email: amzoo_2008@hotmail.com, +249912498206, et Abdul Kader, email: gadoora2006@yahoo.com, +249912634205, site web (en arabe) : www.kaawa.blogspot.com<br /></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-47724066111898395962010-10-28T20:29:00.015+02:002010-10-29T20:23:04.739+02:00Car tout m'enchante a KhartoumO<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaFHg5Nqb4sS2kMPQuZgKRtY0ZNtx4kDbfyM7NABDoHP1TGhPwfhacQKCDVqZ4B_0ASDxCc5ZLjn9-ilRHYUGvSqol-UtkYBZvwPRGD3ucS2j968D2xMppA5fy4yW6zpSqrwIClGnaHyI/s1600/DSC_0329bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaFHg5Nqb4sS2kMPQuZgKRtY0ZNtx4kDbfyM7NABDoHP1TGhPwfhacQKCDVqZ4B_0ASDxCc5ZLjn9-ilRHYUGvSqol-UtkYBZvwPRGD3ucS2j968D2xMppA5fy4yW6zpSqrwIClGnaHyI/s320/DSC_0329bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533525517389807586" border="0" /></a>n sort de l'aeroport de Khartoum avec nos gros sacs. Il fait chaud, tres chaud. On prend un minibus pour le souq Al Arabi, c'est a dire le centre ville. On descend du bus, et immediatement deux hommes qui marchaient dans la rue decident de nous accompagner a l'hotel Khalil que nous leur demandons. On marche un quart d'heure avec eux pour y aller. Les deux portent un turban blanc sur la tete et sont vetus d'une grande djelabah. Arrives a l'hotel, ils nous font asseoir a la terrasse du restaurant et commandent 4 jus de pamplemousse. Leurs sourires s'etalent sur leurs visages, larges jusqu'aux oreilles : "Welcome to Sudan" ! Le plus age nous considere comme ses enfants.Une fois rafarichis et reposes, ils nous accompagnent a l'hotel et nous font visiter la chambre ou nous nous installons. Une photo soouvenir, et les voila repartis. Notre premiere belle rencontre "a la soudanaise".<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgytw5ZvooQ2ENAwrT-IyzC3TNP5ERr3F8kvfLqx3yEvPwh_U1iEm4QPAGwMnWQQ_22CrgogqD5d9UMcYB9GUFqOIzoI35nhnaX23_qpyDqMkJUssZD2Qw6-BrKv8hgOqiZhbW3UT1011E/s1600/DSC_0335bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgytw5ZvooQ2ENAwrT-IyzC3TNP5ERr3F8kvfLqx3yEvPwh_U1iEm4QPAGwMnWQQ_22CrgogqD5d9UMcYB9GUFqOIzoI35nhnaX23_qpyDqMkJUssZD2Qw6-BrKv8hgOqiZhbW3UT1011E/s320/DSC_0335bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533526183481081650" border="0" /></a>L'hotel ou nous logeons est bas de gamme. Seuls des hommes y dorment, et pour avoir un espace prive, nous prenons une chambre a trois lits (on paye les 3 pour 3*12 = 36 LS). Assis a l'interieur, on se croirait dans un four. Tout va mieux quandon allume le ventilateur du plafond, on se croirait alors sous un seche-cheveux geant. Pour vous dire la chaleur, on a realise depuis que la cire d'epilation de Magali a fondue a Khartoum ! La nuit, on ouvre toutes les fenetres, qui donnent sur la terrasse et sur le couloir de l'hotel, pour laisser circuler l'air moins chaud. L'intimite n'est pas lepoint fort des lieux, et d'ailleurs, c'est juste devant notre porte que spont installes les tapis pour que les locataires fassent leur priere.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmi2mdjIiLK1HZBmE-zKaPvCjAqdumEAygElSwUuxqPm0ffw8ZS6Tqp3uAgpMwW0v2jSGtXwQyLGZUx53lWX304p_RC4ERFtamJMKfczNKakEmjUwRSRURh5VLCH9Bp4ITlS3WirZHZH4/s1600/DSC_0345bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmi2mdjIiLK1HZBmE-zKaPvCjAqdumEAygElSwUuxqPm0ffw8ZS6Tqp3uAgpMwW0v2jSGtXwQyLGZUx53lWX304p_RC4ERFtamJMKfczNKakEmjUwRSRURh5VLCH9Bp4ITlS3WirZHZH4/s320/DSC_0345bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533526632533242034" border="0" /></a>Notre premiere impression, c'est d'arriver dansune ville magnifique (facile apres les murs en tole ondulee de Juba). On note qu'il y a beaucoup de voitures particulieres, d'immeubles de plusieurs etages. On loge au coeur du souq Al Arabi, c'est a dire au centre ville. Comme a Kampala, il regne une sorte d'effervescence tranquille, qui n'est pas sans rappeller le calme des bulles d'un cachet d'aspirine se diluant dans son verre d'eau. D'ailleurs, on peut prendre un verre a tous les coins de rue. A l'abri d'un arbre, ou sous les arcades ombragees qui longent un batiment, on trouve toujours une dame entouree de petits tabourets. Devant elle une rangee de pots contenant les herbes et les epices, un petit feu, et une bouilloire. Elle sert le the,m le cafe ou le karkade (ou hibiscus, l'infusion fetiche de Magali, au gout rappellant les fruits rouges).<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf9ymNRCoK3md3XmA-94qnoOVEjfAhfq27UIv-4ztAAf43ihnir8F9mxJVCKCidkNc51gVhNTEAUP0Ej1COv9i1aYlXqteu6XHdP9C9E-xTUyfxxg3Vmn9dw59J9sHKauYr2_Unj_Jkgs/s1600/DSC_0355bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf9ymNRCoK3md3XmA-94qnoOVEjfAhfq27UIv-4ztAAf43ihnir8F9mxJVCKCidkNc51gVhNTEAUP0Ej1COv9i1aYlXqteu6XHdP9C9E-xTUyfxxg3Vmn9dw59J9sHKauYr2_Unj_Jkgs/s320/DSC_0355bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533527413497740898" border="0" /></a>Plusieurs fois, nous sommes invites, et c'est toujours unplaisir de papoter avec les soudanais. On connait une dizaine de mots d'arabe, eux souvent un peu plus d'anglais, et il y a les noms propres, a commencer par "Zidane" ! On doit bien dire qu'apres un an de voyage, on est epates par la bonte et le sens de l'accueil des soudanais. Deja a Juba, on nous avait offert plusieurs fois de l'eau minerale, ou paye le trajet en minibus.<br /><br />A Khartoum, on commence par aller faire notre permi photo. Cela se fait au ministere du tourisme, un batiment delabre ou quelques personnes sont assises a des bureaux trop vides. Ils sont tellement sympathiques, que c'est un plaisir de faire une demarche administrative. Puison se rend au musee national, ou on commence par...dejeuner. Le ful est un plat typique soudanais : des haricots noirs asperges d'huile que l'on mange a la main avec du pain. Tel quel, c'est un peu ettouffe-chretien, mais il est souvent servi avec du fromage, et parfois avec quelques legumes. On se regale, meme si on doit avouer qu'apres deux semaines de ce regime, nos intestins ne se rejouissent plus autant.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNQaBGW_GHwPfN4Bm_sYN-_XZ7gbmd9B75kLIfAqa3t9mEbHyJQuUcN8-gCo_a2ma-r6xm90jweZgzP_3bk9xpgSIRctfEG_ga_-y0BJxu2Mj8CSIlljgW2UKz55W0olV52Nlz31QeqL0/s1600/DSC_0386bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNQaBGW_GHwPfN4Bm_sYN-_XZ7gbmd9B75kLIfAqa3t9mEbHyJQuUcN8-gCo_a2ma-r6xm90jweZgzP_3bk9xpgSIRctfEG_ga_-y0BJxu2Mj8CSIlljgW2UKz55W0olV52Nlz31QeqL0/s320/DSC_0386bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533533080129451026" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5s147ptxHNSRlhH7gjEgxXpMq6laL6GUxxy_bSube6OEM70UZaErb8uDm4mNpvMOdW3hvoIPBm3sJTxb7iunW3qCVN_oXIUHNaqQLmP2DcplmXxUi9EAu-y-0eowrJ60HP9_NlY5lMdg/s1600/DSC_0374bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5s147ptxHNSRlhH7gjEgxXpMq6laL6GUxxy_bSube6OEM70UZaErb8uDm4mNpvMOdW3hvoIPBm3sJTxb7iunW3qCVN_oXIUHNaqQLmP2DcplmXxUi9EAu-y-0eowrJ60HP9_NlY5lMdg/s320/DSC_0374bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533528585018940962" border="0" /></a>Le musee present de belles pieces, datant des differentes periodes ou la Nubie a ete incorporee a l'Egyptre, ou au contraire a regne tout le long du Nil. A l'exterieur, quelques temples reconstruits proviennent des rives du Nil qui ont ete submergees quand les egyptiens ont bati le barage d'Assouan, qui a cree le lac Nasser. Mais ce qu'on a prefere, ce sont les peintures des eglisesd du 6-7eme siecles,maintenant englouties sous le meme lac. On decouvre des archanges ailes, des saints grecs et byzantins. Cela fait drole de penser qu'a une epoque, toute l'Afrique du Nord Est etait chretienne. L'islam a pris la suite, et le christianisme local a recule du fait de son isolement vis-a-vis de l'Europe. Reste une minorite copte, et bien sur l'Ethiopie.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV06YzMW-F5oCpb1HgNtBdsGiTfUsr_Rk3BAefIh8rCdW1hrQ0UjIy5DCkLFRh0dzdAYRePIBniQqvnO6EEbmy_WoHSHzaj7rYqO12o7xWH1Nsr8DqsDIW1h6nbCR73Xml20NP1F0PWMM/s1600/DSC_0361bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV06YzMW-F5oCpb1HgNtBdsGiTfUsr_Rk3BAefIh8rCdW1hrQ0UjIy5DCkLFRh0dzdAYRePIBniQqvnO6EEbmy_WoHSHzaj7rYqO12o7xWH1Nsr8DqsDIW1h6nbCR73Xml20NP1F0PWMM/s320/DSC_0361bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533528304150504146" border="0" /></a>En fin d'apres-midi, apres une sieste ecourtee, car la coupure d'electricite a arrete le ventilateur, mais compensee par deux nouveaux jus de pamplemousse, que l'on a elu "meilleure boisson de la terre", pas moins, on se rend au confluent des deux Nil : le Bleu et le Blanc. On y accede par un parc d'attraction un peu morne, en semaine, ecrase par la chaleur. Assis a l'ombre d'un arbre, on regarde les pecheurs et les eaux du Nil en sirotant un Fanta.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2FVMYi8MsJgnVm7qETqhoZlq8oKc__sx4Qum_RtzF2jcxr8UrYZUGw7YNmNYwTsfhIiV8mtt11GDp1dwbsBbK5w-NnqJ-TioxUxLBiimP7fXeJBljC5MBnmIdk620QXBa8E6L9LQ2M9I/s1600/DSC_0381bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2FVMYi8MsJgnVm7qETqhoZlq8oKc__sx4Qum_RtzF2jcxr8UrYZUGw7YNmNYwTsfhIiV8mtt11GDp1dwbsBbK5w-NnqJ-TioxUxLBiimP7fXeJBljC5MBnmIdk620QXBa8E6L9LQ2M9I/s320/DSC_0381bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533529599965118610" border="0" /></a>L'autre belle balade a Khartoum a ete le souq d'Omdurman. Un peu galere de trouver le minibus pour y aller, mais le lieu est magnifique. C'est juste un grand marche, ou l'on vend de tout : vetements, ustensiles de cuisine, fruits, viandes, epices, tapis, tissus... On s'y promene, saluant les gens, prenant quelques photos. Rien de special, si ce n'est la chaleur etla gentillesse des soudanais. Un epicier que je prend enphoto me remercie en nous offrantun sac de dates. Plus loin, on est invite a boire un soda par un grand-pere. On repond a quelques unes de ses questions : "Franca", "Jeremie", "Magali", on montre nos (fausses) alliances pour dire qu'on est maries, "non, on n'a pas encore d'enfants, mais on voyage d'abord, puis on en aura quand on sera revenus au calme a la maison !" On note aussi l'adresse (en arabe) de notre interlocuteur, ppour lui envoyer les photos a notre retour. Souvent, les soudanais nous ont invite a prendre un verre, une maniere pour eux, qui ne peuvent generalementpas voyager, de decouvrir untant soit peu le reste du monde.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYE8-a9egPif7bASyovBnJC1z4OGY35WngdI3QWK9cdO3BCygMoI8arjX1WxC5bSIwubWyR7v8Wic8SfE59jnxWhFKBKBx9Il0bzX0kaZYNBIRUJBi1AAdVfpCh38zzr5vglVGtrhnWWo/s1600/DSC_0384bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYE8-a9egPif7bASyovBnJC1z4OGY35WngdI3QWK9cdO3BCygMoI8arjX1WxC5bSIwubWyR7v8Wic8SfE59jnxWhFKBKBx9Il0bzX0kaZYNBIRUJBi1AAdVfpCh38zzr5vglVGtrhnWWo/s320/DSC_0384bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533530769121307986" border="0" /></a>Le retour en minibus a ete asses aventureux. Il faut traverserle Nil, et a cette heure de la journee, 3 des 4 voies du pont circulent en sens oppose au notre. Cela ennuie notre chauffeur, qui se lance en sens inverse sur une deux voies opposee. Les vehicules arrivant en face se serrent peniblement, si bien qu'on avance peu a peu, suivis par une file d'opportunistes. A mi-pont, un motard de la police nous rattrappe, dit quelques mots au conducteur et finit de traverser. Pour nepas avoir affaire a lui, notre chauffeur fait demi-tour, comme bientot tous les vehicules qui nous suivaient. Pour ne pas coriser les policiers, on doit faire un grand detour pour traverser sur le pont suivant, mais tout est bien qui finit bien, on rentre a l'hotel.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix28tPi-CU6UxIpxG2mneD1PX6Ah1bZms7jvCGNdqP-QyFxasyGUJc91tOgfZ3ak2Q-cvV4pVdZA6GECK6w89cIeLhFucHF563MD4U_Il2Qn7_eNkXzBU8KDaZP76iuTJwjcO2u3sPI10/s1600/DSC_0406bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEix28tPi-CU6UxIpxG2mneD1PX6Ah1bZms7jvCGNdqP-QyFxasyGUJc91tOgfZ3ak2Q-cvV4pVdZA6GECK6w89cIeLhFucHF563MD4U_Il2Qn7_eNkXzBU8KDaZP76iuTJwjcO2u3sPI10/s320/DSC_0406bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533531754932338898" border="0" /></a>Jeudi matin a 6h, on se rend a la "gare routiere" de Sajana, qu'on avait reperee la veille. Il s'agit en fait d'une boutiqueau bord de l'avenue, ou on trouve un grandbus, et deux dames qui servent du the. Magali boit un karkade, moi un cafe aux epices, puison embarque dans un magnifique bus climatise, d'un confoirt que nous n'avions pas connu depuis la Thailande, pour 6h de route jusqu'a Karima.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-fj6n4ZRTotF-mxPZ393sB4gzm6wae35_tA-N8gfP3jLBw90-Gtk-D8PnWy_f1gt85MNq19Bf7Y4ghmRUdHHZH7PLuNdYDl7KOhdPrvwVO7ZNiiy9ICWGl_cVibHiAXTrHkL-cudqGlk/s1600/DSC_0394bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-fj6n4ZRTotF-mxPZ393sB4gzm6wae35_tA-N8gfP3jLBw90-Gtk-D8PnWy_f1gt85MNq19Bf7Y4ghmRUdHHZH7PLuNdYDl7KOhdPrvwVO7ZNiiy9ICWGl_cVibHiAXTrHkL-cudqGlk/s320/DSC_0394bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5533534074788287586" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-27325924053887779212010-10-23T15:38:00.014+02:002010-10-23T17:27:16.946+02:00Dans le Far West du Sud Soudan<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj49kv5nUP7Wg4tdgVUzfKu_mEkMvO5rt1uonQv0JvtO2nXQzLnTxa5FG4R7WyLpWh-CpkS2pqSrOZjaox5mkRzfs4yEaXXTvRuIP_mclL1CTEWUdZnoUu-mBVCy76dpgtphsviY_mwLWM/s1600/DSC_0244bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj49kv5nUP7Wg4tdgVUzfKu_mEkMvO5rt1uonQv0JvtO2nXQzLnTxa5FG4R7WyLpWh-CpkS2pqSrOZjaox5mkRzfs4yEaXXTvRuIP_mclL1CTEWUdZnoUu-mBVCy76dpgtphsviY_mwLWM/s320/DSC_0244bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531255484587730466" border="0" /></a>Un bus est cense arriver de Kampala, stopper ici a Gulu puis continuer jusqu'a Juba, premiere ville du Sud Soudan, a 200km de la frontiere ougandaise. Nous sommes arrives a 5h30 le matin, pour etre surs, l'attente se fait longue comme une nuit sans sommeil. On entend des grenouilles croasser dans les flaques de pluie, un pretre precher la bonne parole dans une radio trimballee par un homme enveloppe dans un large anorak. Puis les coqs chantent, et la station-service devant laquelle nou attendons, en compagnie de gens du coin, finit par s'eteindre. Il commence a faire bon, on cesse de frissoner. On voit passer les premiers ecoliers en uniforme, des agents de securite a velo avec leur fusil a pompe, puis tout une foule de gens a pied, a bicyclette, a moto, en Jeep. Mais toujours pas de grand bus. A 9h, un dala-dala s'arrete devant nous pour annoncer qu'il va jusqu'a la ville frontiere de Nimule. On est une dizaine a epousseter nos sacs et a monter, mais comme, en tassant bien, le chauffeur peut faire entrer presque le double de passagers, il faut encore attendre une heure avant de demarrer. Cela laisse le temps a moult vendeurs ambulants de venir nous faire l'article de leurs bananes, cravates, dvd, savons dermatologiques. "Mais je n'ai pas de problemes avecma peau !" proteste une femme en riant.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMUMoY7hSFTgyO0rms6QdMwRpus3rHggsZy3FNWpEZnbDuxntdwh5S76w0xb8KfopXm6Loi1YKQTtvU-LKCHCA2E0BCrl5YLpxbQ8VlWDIYsY-4EaQfPZSPvxZYRYhnK7IC3UWOPAYP9Y/s1600/DSC_0247bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMUMoY7hSFTgyO0rms6QdMwRpus3rHggsZy3FNWpEZnbDuxntdwh5S76w0xb8KfopXm6Loi1YKQTtvU-LKCHCA2E0BCrl5YLpxbQ8VlWDIYsY-4EaQfPZSPvxZYRYhnK7IC3UWOPAYP9Y/s320/DSC_0247bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531256743027636674" border="0" /></a>On finit donc par partir. La poussiere de la piste semble rouiller au soleil, tant son rouge eclate le long du paysage vert. Quand la guerre crachait son feu sur le Sud Soudan, la region autour de Gulu a accueilli de nombreux refugies. Cinq ans apres la signature de la paix, les ONG occidentales pour l'education, contre la faim, pour la sante, contre l'exclusion, y restent encore tres actives. Ca nous fait drole de traverrser pareille zone. La piste s'avere mauvaise, on progresse a 20km/h. Et puis on s'arrete : un camion enlise dans des ornieres bloque la circulation, pourtant maigre. Au moment ou, dans un fracas de moteurs et d'eclaboussures boueuses, il se degage enfin, nous ne parvenons plus a rentrer dans le minibus : la portiere s'est bloquee !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSzv1AqEJxRqfIoLgdzUjRq6yepvQv7p_73VXmG0Wghyphenhyphen5rvI51wpVdojlayM64qGgpH5oZdluxcMMj7vAa50HFK6SN-wuJ_dsVfFtvex-OyIiEo_8onH9KWRuoD0jvvaxTqAZGFZNRy-E/s1600/DSC_0250bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSzv1AqEJxRqfIoLgdzUjRq6yepvQv7p_73VXmG0Wghyphenhyphen5rvI51wpVdojlayM64qGgpH5oZdluxcMMj7vAa50HFK6SN-wuJ_dsVfFtvex-OyIiEo_8onH9KWRuoD0jvvaxTqAZGFZNRy-E/s320/DSC_0250bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531257956629571282" border="0" /></a>Enfin, malgre tout, on arrive au poste frontiere. Passeports tamponnes et argent change, Jeremie et moi pouvons monter dans le grand bus venu de Kampala. Il nous a enfin rattrapes, et il reste juste 3 places ! Je me retrouve assise a cote du copilote, qui me paterne en reglant l'inclinaison de mon siege selon si je dors ou non, et en veillant a ce que j'attache ma ceinture. Cote soudanais, la piste, excellente, traverse une savane vallonnee ou Jeremie apercoit des singes. Moins rigolo, tous les hommes arborent une kalachnikov. Sur un bas cote, un char d'assaut abandonne pointe son canon rouille vers le ciel. Le chauffeur peste contre les types un peu louches qui arretent le bus pour reclamer une "taxe de passage". On n'est pas mecontents de tracer notre route...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd8dbXaqqGFdXdTJ9hwd6y948MUZMc8UJjqBJ1JEncLAM361itNa4bZVKH5aElj7vs2s8fWGdj8te1Di2ZUL71z9wM1hczNh-xEhmnxZEt_-p2z3w4smI3j7uVSxkXC03iw2kcHG0H5PU/s1600/DSC_0252bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd8dbXaqqGFdXdTJ9hwd6y948MUZMc8UJjqBJ1JEncLAM361itNa4bZVKH5aElj7vs2s8fWGdj8te1Di2ZUL71z9wM1hczNh-xEhmnxZEt_-p2z3w4smI3j7uVSxkXC03iw2kcHG0H5PU/s320/DSC_0252bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531258386776455410" border="0" /></a>Arrivee de nuit a Juba. Seuls quelques hotels luxueux, des epiceries et une fontaine a l'absurde exuberance sont eclaires. On va voir un premier hotel, mais les prix s'affichent en dollar, et a trois chiffres sans virgule ! Dans nos prix, c'est a dire quand meme 25 livres soudanaises (8 euros), on atterrit dans des baraquements en tole, sans electricite (seulement un generateur) ni eau courante. Il est difficile d'appeler "chambre" la cellule dans laquelle nous nous installons : a peine 3m de longueur, guere plus de 1,5m de largeur, un lit une place ou les puces reactiveront mon allergie developpee a Calcutta, sans parler du sol en beton poussiereux impossible a debarrasser de ses fourmis. La nuit, des rats cavalent sous le toit dans un rafus du diable. Le soir, on les voit meme passer sous notre lit et grimper le long du poteau qui soutient le plafond. Ajoutons a cela un vilain neon et un ventilateur poussif qui, de toute facon, ne fonctionne pas la nuit parce que le generateur est eteint, et une moustiquaire trop courte. C'est plus qu'assez pour elire cette chambre la pire du voyage. Et encore, je ne ferai qu'evoquer les toilettes a la turque collectifs rarement nettoyes, la pissotierejaunatre et les cabines de douche ou l'on se lave au baquet avec une eau opaque, tiree du Nil, en essayant de ne pas repenser au type qu'on a surpris en train de pisser dans cette meme cabine de douche.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUuzI3zvRyd15eb8xfPzEmGFPH9_kxqbMRBSkQRaAjJZLYzTnhaPXLTPfw6R1tgjoPAQWf588UzB1C0qsP7pqZSgjhINslp_R2A4gRhDOLpcepwKMQqufVZpTER03Vkn30kf5nHpipI70/s1600/DSC_0254bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUuzI3zvRyd15eb8xfPzEmGFPH9_kxqbMRBSkQRaAjJZLYzTnhaPXLTPfw6R1tgjoPAQWf588UzB1C0qsP7pqZSgjhINslp_R2A4gRhDOLpcepwKMQqufVZpTER03Vkn30kf5nHpipI70/s320/DSC_0254bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531258764808802594" border="0" /></a>Le lendemain de notre arrivee, nous allons nous enregistrer a la police comme stipule par la loi soudanaise. En fait, ca ressemble plus au versement d'un dessous-de-table, car ils ne notent nos noms nulle part. Mais au moins, ils tamponnent notre passeport et nous sommes en regle. De retour a l'hotel, nous apprenons qu'en cette saison, la route vers Khartoum est fermee car inondee. En revanche, un des occupants de l'hotel affirme qu'il y a des peniches tous les jours. Il se propose de nous accompagner au port dans l'apres-midi. Nous attendons donc quelques heures. Quand il revient nous voir, il affiche un air mysterieux. "I have mercury to sell" Incredule, je me demande ce que le chanteur de Queen vient faire la, avant de comprendre qu'il pense pouvoir nous refourguer du mercure de contrebande. On rit un peu nerveusement, on dit qu'on n'est pas du tout des businessmen, et on decline prudemment son invitation insistante a aller au port ensemble. Nous nous sentons soudain tres mefiants, a raison d'ailleurs, puisque Jeremie le verra le soir meme glisser un revolver sous son oreiller.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy37agbThfateCxGHPJ6WJYcukmMF3rDW-YGs4t8VBA__GN_QrUs3VblR08PMOBFUNyQTcfmIWdkqCeNBPGL8Jo2dBJ3Io17WSWDyGtyICXoDy_mPJkaQY9OzDYoXuZjGnZXmH_KfzInc/s1600/DSC_0255bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy37agbThfateCxGHPJ6WJYcukmMF3rDW-YGs4t8VBA__GN_QrUs3VblR08PMOBFUNyQTcfmIWdkqCeNBPGL8Jo2dBJ3Io17WSWDyGtyICXoDy_mPJkaQY9OzDYoXuZjGnZXmH_KfzInc/s320/DSC_0255bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531259318410317378" border="0" /></a>Il regne a Juba une ambiance de Far West, ou des businessmen autoproclames (traduisez des truyands) qui trafiquent du mercure par exemple, des agents de change informel, des employes de l'ONU et de multiples ONG creent un paysage humain des plus etranges. Hormis les hotels de bon standing et quelques boutiques, aucun batiment n'est construit en dur. C'est une ville basse, de toles et de planches, verolee par de grises friches poussiereuses et jonchee de sacs et bouteilles plastiques. En fait, cela ressemble a un vaste camp de refugies qui s'est perennise. D'ailleurs, on n'a jamais vu autant de vendeurs de tentes qu'ici ! Autant dire que nous n'avons guere envie d'y rester, independamment du trou a rats ou nous avons poses nos sacs.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTRjMMQWlYYPvXgSmQyzVk44YqDZAdGNiDy8UHa8ga3aVhqDDqsVOc2XtrqlbNaGlP5MOBPjvxw35Nh-22HsfqISDDhKPd_og0V0S5kcMmPiMQY5elr395gScO1NpAuLINo92XsiT9dUU/s1600/DSC_0256bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTRjMMQWlYYPvXgSmQyzVk44YqDZAdGNiDy8UHa8ga3aVhqDDqsVOc2XtrqlbNaGlP5MOBPjvxw35Nh-22HsfqISDDhKPd_og0V0S5kcMmPiMQY5elr395gScO1NpAuLINo92XsiT9dUU/s320/DSC_0256bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531259780455539042" border="0" /></a>Apres avoir poliment econduit Mister Mercury, nous filons donc au port tous seuls comme des grands. Le bord du Nil est investi par de nombreux campeurs, dont on ne sait pas trop s'ils attendent un prochaind epart de peniche, ou si tout simplement ils vivent la, a proximite de l'eau utile pour se laver, faire la cuisine et la lessive. L'endroit grouille egalement de militaires. On apprend qu'une barge s'apprete a partir pour Kosti le jour meme ! A bord, il y a deja des monceaux de marchandises, des gens, des chevres, des lits de camp. Nous trouvons un responsable qui nous dit que le depart est imminent. Comme on ne sait jamis bien ce que ca veut dire, imminent, dans ces cas la, surtout en Afrique, Jeremie veut foncer, tenter le coup. Seulement, nous ne trouvons pas le militaire cense delivrer les autorisations et il nous faut compter presque une heure pour rentrer au trou a rats recuperer les sacs et revenir. Deja, ca me stresse. Et puis surtout, ce qui m'angoisse, c'est l'idee de monter sur cette barge pour n'enredescendre qu'au bout de 8 jours, alors que nous n'avons aucune provision de nourriture. Car sur ce genre de bateau, le transport de passagers se fait de maniere totalement informelle, chacun devant s'occuper de son propre ravitaillement. Tout ca pour dire que je panique et que nous decidons de ne pas partir dans la precipitation. Nous nous renseignons de nouveau, pour apprendre qu'une autre barge doit partir le surlendemaion, ce qui nous laisse le temps de nous preparer.<br /><br />Nous passons donc la journee suivante a faire des courses : 5kg de riz, une douzaine de boites de conserves, quelques pommes et oranges, 6 litres d'eau qu'on reremplira ensuite au Nil en traitant avec des micropurs, des biscuits, et meme une tente, car c'est le seul moyen de se proteger du soleil sur la peniche, dont les cabines sont reservees a l'equipage. Pour la derniere nuit avant la semaine sans confort qui nous attend, nous changeons d'hotel et dormons dans un bon lit pour "seulement" 50$.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEl5RFjTrEBlSEuBshrFa81q5f-PCi-5L-ShufJKrclqPrB_v_6YffV75GLOM5mz2gHJamoJXDhe-m-WTOR80XrE6-FXFJoW-nj1g6W2P-T5Tmdj_vgTMgHIoLD1twn7dxoBrJfJJei5s/s1600/DSC_0260bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 236px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEl5RFjTrEBlSEuBshrFa81q5f-PCi-5L-ShufJKrclqPrB_v_6YffV75GLOM5mz2gHJamoJXDhe-m-WTOR80XrE6-FXFJoW-nj1g6W2P-T5Tmdj_vgTMgHIoLD1twn7dxoBrJfJJei5s/s320/DSC_0260bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531260271295739730" border="0" /></a>Le jour J, charges comme des mules, nous debarquons avant 9h au port. Quelqu'un nous dit que finalement, la barge ne partira que le lendemain. Nous ne sommes guere enchantes de passer une journee de plus a Juba, d'autant que notre visa de deux semaines seulement ne nous permettra pas de prendre notre temps dans le Nord du Soudan (5 jours a Juba + 8 jours de descente du Nil = deja 13 jours !) Cela dit, ca reste encore jouable, surtout qu'il est possible de demander a Khartoum au moins une semaine de prolongation de visa. Seulement, au bout d'un moment, quelqu'un vient nous informer que le depart est repousse au surlendemain, autant dire qux callendes pharaoniques. Le seul bateau qui part demain est un petrolier affrete par l'ONU, qui ne prend pas de passagers. Nous essayons de ne pas perdre espoir, et demandons a d'autres barges. Mais les unes sont vides, les autres en reparation.<br /><br />Il faut se rendre a l'evidence : notre reve est tombe a l'eau. Profonde deception. N'ayant plus rien a faire a Juba, nous filons a l'aeroport, dans l'espoir de prendre le jour meme un avion pour Khartoum, la capitale. M<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGiSo5N76JG6v_g5E2jsPTqDW1LO3hmZxFA6b3ErOldMiIXJHOSwo33T3irCCTQj1T7IB6gukGxr-PoftDnf0yW2ZQGc9yaipHs-EvIiFZEDyB4_m0j0-GE7aTQAz49v9saF7V-Mk7qTY/s1600/DSC_0262bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGiSo5N76JG6v_g5E2jsPTqDW1LO3hmZxFA6b3ErOldMiIXJHOSwo33T3irCCTQj1T7IB6gukGxr-PoftDnf0yW2ZQGc9yaipHs-EvIiFZEDyB4_m0j0-GE7aTQAz49v9saF7V-Mk7qTY/s320/DSC_0262bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531260653039213554" border="0" /></a>ais le dernier vol est en train d'embarquer. Nous sommes submerges par l'amertume, avec nos sacs lourds comme des montagnes, pleins de provisions desormais absurdes. Il ne nous reste plus qu'a acheter nos billets pour le vol de 7h le lendemain et a rentrer a l'hotel (le bon) popur nous reposer, et essayer de digerer cette deconvenue affreusement difficile a avaler. Heureusement que le personnel de l'hotel aux 3/4 vide est adorable. Et puis il y a un salon ou l'on peut regarder des DVD. Les films disponibles sont au cinema ce que les romans de gare sont a la litterature, mais au moins on se change les idees.<br /><br />Le lendemain, depart sans histoires mais en retard, comme si Juba se plaisait a jouer les pots de colle. C'est un vol magnifique, et meme si c'est frustrant d'apercevoir de si loin ses courbes lassives, le Nil nous offre al vision fantastique d'un echeveau bleu qui parfois s'effiloche, pour se tresser avecune verdure d'autant plus folle qu'elle emerge du desert. Deux heures plus tard, alors que nous ne nous sommes toujours pas vraiment faits a l'idee, nous atterrissons a Khartoum, qui affiche un petit 37 degres a l'ombre.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMzrTumF4tlgKIv85gl0gFizNTnJqafqW-82_pvPRiO1nBms_JaVpXKlVTfX5qFKGy0KZsFiLxSFiOaojxBJsZIjkBO07TWrvNSQ-Ox1rrB_n1x6-7WSPkWqW5L6OPfq9587HNquhZsR8/s1600/DSC_0259bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMzrTumF4tlgKIv85gl0gFizNTnJqafqW-82_pvPRiO1nBms_JaVpXKlVTfX5qFKGy0KZsFiLxSFiOaojxBJsZIjkBO07TWrvNSQ-Ox1rrB_n1x6-7WSPkWqW5L6OPfq9587HNquhZsR8/s320/DSC_0259bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531261229008516146" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-76042498263326369522010-10-22T19:51:00.012+02:002010-10-23T12:53:40.117+02:00Le budget en Ouganda<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoB3EbqjmNwKb7u2qXSiL93QlMkybU8C5Ulsulk5oZemo5UTn6En1q2Gz7FU9n_9h59WBFDCkiWDWuIUJfpzsQWkpivERhTtHkrT5_Xo9ezksb6MkUacxmyws3GNZ0Lesdgwp4yW858Rk/s1600/DSC_1093bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoB3EbqjmNwKb7u2qXSiL93QlMkybU8C5Ulsulk5oZemo5UTn6En1q2Gz7FU9n_9h59WBFDCkiWDWuIUJfpzsQWkpivERhTtHkrT5_Xo9ezksb6MkUacxmyws3GNZ0Lesdgwp4yW858Rk/s320/DSC_1093bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531188458628796978" border="0" /></a>Commencons par une remarque importante : la carte Mastercard est utilisable en Ouganda. La Stanbic bank a des distributeurs qui l'acceptent dans toutes les villes du pays. On le dit, parce que c'est une info qu'on n'a pas reussi a trouver en ligne. Meme le site de Mastercard ne le mentionne pas. Pour Visa, il y a des distributeurs partout. Pour Mastercard, c'est Stanbic Bank.<br /><br />Le tourisme en Ouganda est bien moins developpe qu'en Tanzanie. Il y a bien quelques parcs naturels, mais bien moins developpes que Kilimanjaro et Serengeti. Il y a la fameuse balade avec des gorilles, ou p<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI-KmB0h-RzQdCKbjKTOYw1sbClSSsE7u3FmiXymatAO0k-WJS_st1JV6fAqr5Pru0HAWcxMQJpPXmQmmLKhbEjcdQ7txDOfHNsxMo6KMY_-Q-XqrsxawYwEw3vU3uqC2dNmpanZZWA7E/s1600/DSC_1102bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI-KmB0h-RzQdCKbjKTOYw1sbClSSsE7u3FmiXymatAO0k-WJS_st1JV6fAqr5Pru0HAWcxMQJpPXmQmmLKhbEjcdQ7txDOfHNsxMo6KMY_-Q-XqrsxawYwEw3vU3uqC2dNmpanZZWA7E/s320/DSC_1102bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531189036394755010" border="0" /></a>our la modique somme de 750$us vous pouvez passer 1h pres des singes. Genial, de depenser cette somme pour passer 60 minutes avec des animaux, alors que les gens au bord de la route mettent 2 ans a la gagner. Donc cet horrible tourisme existe bel et bien, mais heureusement pour nous, ce n'est pas massif. Mis a part Jinja, ou se trouvent les sources du Nil Blanc, l'Ouganda n'est pas un pays touristique, pas du tout, et c'est ce qui fait son charme.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifFew-paKmUXPW7GK0-xm2jCi_vHmpd26WEQr3GMt_W-fMlSkVHBuziPegVX3N45me85it0QLW_9jyasE6WhKsYWq91aQTdLoSbNhjPOcNevrjL5S0dmljSU_1bkarXk54v-mefzv-PYs/s1600/DSC_0049bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifFew-paKmUXPW7GK0-xm2jCi_vHmpd26WEQr3GMt_W-fMlSkVHBuziPegVX3N45me85it0QLW_9jyasE6WhKsYWq91aQTdLoSbNhjPOcNevrjL5S0dmljSU_1bkarXk54v-mefzv-PYs/s320/DSC_0049bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531189270332729474" border="0" /></a>Les logements sont bon marche : 30000 Ush par nuit a l'hotel Astoria de Kampala (Ush pour Ugandan Shilling). La chambre est immense, avec belle salle de bain et eau chaude. Le personnel est adorable. A Jinja, on a paye 20000 Ush pour des chambres miteuses et bruyantes, car il y avait un bar a cote dans la rue. A Mbale, on a paye 18000 Ush pour une chambre tres correcte. Le Green Top de Kumi est magnifique pour 26000Ush la nuit, le KSB a Gulu aussi, pour 22000 Ush. Seuls les deux derniers incluaient le petit dejeuner.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2WG59mg_Fx8ZZW4P5DWvEeM9sDatwLWs9j6Cb2B0OkfXfTfWTlI2DRqvH7vhbgH0LMjDcu8Xs2tKHWMpXkUZcoU4npS2QpUfKktmJEDCypHpQJkfhlRlkgptJ0x11Umi9_FrZCqrBPps/s1600/DSC_0135bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2WG59mg_Fx8ZZW4P5DWvEeM9sDatwLWs9j6Cb2B0OkfXfTfWTlI2DRqvH7vhbgH0LMjDcu8Xs2tKHWMpXkUZcoU4npS2QpUfKktmJEDCypHpQJkfhlRlkgptJ0x11Umi9_FrZCqrBPps/s320/DSC_0135bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531189918789447954" border="0" /></a>Les transports aussi sont bon marche, meme si les chauffeurs de bus sont les seuls ougandais a chercher l'arnaque. Les 10000 Ush par personne du depart a la frontiere tanzanienne sont devenus 13000 a l'arrivee a Kampala. Les 4000 Ush affiches pour Kampala-Jinja se transforment en 5000 sous pretexte qu'on a des sac a dos. Entre Jinja et Mbale, on paie 8000 Ush, mais ils font tout un baratin pour nos sacs (ils demandent qu'on paie des places pour eux ! On a fini par poser les sacs a nos places et s'asseoir dessus) et puis ils nous ont change de bus. Plus tranquille apres M<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizsU9_naYE2HeVQ2SqXuNCMSt9wt8hsM9qn3vmsix4hY1YrDS4OMdGtwjyXSgMF75JAJE3ozvtJJ5XmgRkGDF2gwNHm8WULA2zePIHW6oGSaZozWipfnS_YT8JyYjgA38yji5BGwE2JiE/s1600/DSC_0185bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizsU9_naYE2HeVQ2SqXuNCMSt9wt8hsM9qn3vmsix4hY1YrDS4OMdGtwjyXSgMF75JAJE3ozvtJJ5XmgRkGDF2gwNHm8WULA2zePIHW6oGSaZozWipfnS_YT8JyYjgA38yji5BGwE2JiE/s320/DSC_0185bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531190724018605810" border="0" /></a>bale (la ou il n'y a plus aucun touriste), d'ou on depense 4000 pour rejoindre Kumi, puis 15000 pour Lira et enfin 10000Ush pour Gulu.<br /><br />Les boda-boda (moto taxi) sont un moyen agreable de circuler, mais pas tres rassurant, surtout a trois sur la moto, sans casque evidement, et le long d'une piste poussiereuse pleine de trous. On a evite autant que possible, mais c'etait la seule solution pour aller voir Kakoro et Nyero, ou se trouvent les rock paintings. On a paye 3000 Ush a 2 a chaque fois, depuis Mbale pour Kakoro, et depuis Kumi pour Nyero.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI-vKGa6SkSo56zp-Z7qqhb3-XiizAcUQTWP5fGVQoEeLTuIk94GJqHkWN16Z-2QUCVpHhY74omi8OGD94yMt2EOFrHBjnqYtOLbzbgkGHVHlpzVaFMyQccMniDggx2HyJvslljAWQoro/s1600/DSC_0195bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI-vKGa6SkSo56zp-Z7qqhb3-XiizAcUQTWP5fGVQoEeLTuIk94GJqHkWN16Z-2QUCVpHhY74omi8OGD94yMt2EOFrHBjnqYtOLbzbgkGHVHlpzVaFMyQccMniDggx2HyJvslljAWQoro/s320/DSC_0195bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531191496862343938" border="0" /></a>On mange souvent tres copieusement pour un prix entre 10000 et 15000 Ush a deux, boissons incluses. Quelques visites, comme les tombes de Kasubi, pour 10000 Ush par personne. La visite guidee (5000 Ush de pourboire pour le guide) est interessante, mais on ne savait pas que ca avait brule. 6000 Ush par personne pour le musee national pas incontournable. On a ete au theatre a Kampala, voir Blissfull Hell, pour 30000 Ush a deux, et au cinema a Mbale, voir Chelsea Arsenal pour 1000 Ush chacun. Les guides des rock paintings etaient adorables. On les a rencontres sur place a chaque fois. Laurence a Kakoro etait tres informel, mais attentionne. Okume a Nyero etait plus professionnel. Dans les deux cas, on a laisse 6000 Ush de pourboire.<br /><br />On a depense un total de 600 euros en deux semaines, dans un pays qui nous a beaucoup plu, et ou on a envie de revenir. En octobre 2010, un euro donnait 3000 Ush.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU61_798goZ8KSSOetrysvPfyZOQx4xv0fExGt4S8bexfl45SLipyM_Cui1ymmhFRfHMwqgQlu-qgvBnyUsMaTglELdBUNamTRvtrriqxfhvMT1QztbFFGvC0XNy9JjgxKUjT4MZRDyH4/s1600/DSC_0183bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU61_798goZ8KSSOetrysvPfyZOQx4xv0fExGt4S8bexfl45SLipyM_Cui1ymmhFRfHMwqgQlu-qgvBnyUsMaTglELdBUNamTRvtrriqxfhvMT1QztbFFGvC0XNy9JjgxKUjT4MZRDyH4/s320/DSC_0183bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531192364599488290" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-21853416691635454612010-10-22T19:08:00.012+02:002010-10-23T12:28:30.932+02:00Le budget en Tanzanie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsxQxPfewwGzKSNTphyphenhyphentY6h8_dLFWeyLs3p_L7MUeHTL-qOYHNYH0_gpbvJKLMO_F8dNqXyaBKznE1Uolpf4kDSBr0TSGEalkhSZmtX8TGZSY_RnL2bxx9rvVLdYS5NJWZKGVwDVOlmAI/s1600/DSC_0369bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsxQxPfewwGzKSNTphyphenhyphentY6h8_dLFWeyLs3p_L7MUeHTL-qOYHNYH0_gpbvJKLMO_F8dNqXyaBKznE1Uolpf4kDSBr0TSGEalkhSZmtX8TGZSY_RnL2bxx9rvVLdYS5NJWZKGVwDVOlmAI/s320/DSC_0369bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531181951853253394" border="0" /></a>Il aura fallu un moment avant que nous nous decidions a presenter le budget tanzanien. Le temps pour nous de decouvrir l'Ouganda et le Soudan, ce qui permet de faire quelques comparaisons. Il est important de distinguer les zones touristiques, pour nous Zanzibar, mais il y a aussi Arusha et Moshi, des zones non touristiques, pour nous Mwanza, mais il y a aussi tout le Sud et l'Ouest du pays. La capitale DarEs Salaam est en quelque sorte entre les deux.<br />Pour les repas, on a depense entre 4000 et 8000 Tsh (shilling tanzanien) par personne avec une boisson a Dar Es Salaam et Mwanza. A Stone Town, c'etait plutot 8000-10000 Tsh et chez Mohammed a Matemwe entre 12000 et 16000 Tsh, meme si la bas, les portions gigantesques permettent de se contenter d'un plat pour deux quand on n'a pas trop faim.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeBysKNq6Vw0FQfd14UqP0JF44Bi5h_LhQSZ7-nT4Ycl8kZUJlV3OGvQ8MSzgZR78okltRVI_vk7zn7gwEKLBXuWdbyX8yVhkbr7Ae2IdQqLNjI1DTtrkSCPFRfx2BhEhBo_wuSvQqmXw/s1600/DSC_0442bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeBysKNq6Vw0FQfd14UqP0JF44Bi5h_LhQSZ7-nT4Ycl8kZUJlV3OGvQ8MSzgZR78okltRVI_vk7zn7gwEKLBXuWdbyX8yVhkbr7Ae2IdQqLNjI1DTtrkSCPFRfx2BhEhBo_wuSvQqmXw/s320/DSC_0442bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531182101485842754" border="0" /></a>Pour le logement, on a depense 50000Tsh par nuit chez Mohammed. IL faut dire que le bungalow a cote de la plage, c'est chouette. Quand meme 35000 Tsh a Stone Town pour l'Annex of Abdalla Guesthouse, vraiment moche, mais la ville etait envahie pour la fin de l'Eid. Encore 35000Tsh a Dar Es Salaam, mais pour le Aroche Grand Hotel, tres spatieux et confortable. On a choisi le YWCA la deuxieme fois. Meilleur marche a 8000Tsh, mais c'est vraiment moche, avec salle de bain et WC partages, et le bruit et l'odeur de la station de dala-dala. A Mwanza, le Lake View Hotel a 15000 Tsh la nuit presente un excellent rapport qualite prix (un ton au dessus de l'Annex Abdalla par exemple). Le petit dejeuner etait toujours inclu, et la salle de bain propre, privee suaf au YWCA.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN1I_XtgzssmpJMpTlys8Obm01tIl6MvGu016yy_6m090_r9SBuqouxvWURZUlcofP1tWGxxxDN7-iEjpn-D7WD7CDcTm7NZYjnTr4OPSsttBhB44miTF9Qlf8fTEKMPw_jYca8sZquvw/s1600/DSC_0618bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiN1I_XtgzssmpJMpTlys8Obm01tIl6MvGu016yy_6m090_r9SBuqouxvWURZUlcofP1tWGxxxDN7-iEjpn-D7WD7CDcTm7NZYjnTr4OPSsttBhB44miTF9Qlf8fTEKMPw_jYca8sZquvw/s320/DSC_0618bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531182943627540322" border="0" /></a>Pour les transports, les taxis a Dar EsSalaam sont chers. 25000 Tsh pour le centre ville depuis l'aeroport, 10000 Tsh pour aller dans un quartier un peu excentre. Mieux vaut prendre le dala-dala (petit bus) qui coute 500 Tsh par personne. Le ferry pour Zanzibar est un vol pur et simple. C'est le premier transport du tour du monde ou on decouvre des prix speciaux pour les etrangers. Pour le ferry lent (3h de traversee) a l'aller, on a paye 20$us par personne, ou plutot une somme en shilling calculee avec un taux de change bien desavantageux. Au retour, le ferry lent voyage d enuit. On a prixs un ferry rapide (2h) pour 35 $us par personne. A deux, ca fait 110$ pour un aller retour ou les tanzaniens paient 5 fois moins !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWBuH1bjE4-Hqso8iTO0GH-MBSQftfzHKpIJB7TDJdBSbmvnaD5Wx-rN6Ry-TdEmV6sdyeMEyw4eQ0r4tvwK-EfY04PgL0Jl_Qoq65pdkwtrizrjQc4x0ZTeOeGwSIAWH2yjhIlLp71h0/s1600/DSC_0665bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWBuH1bjE4-Hqso8iTO0GH-MBSQftfzHKpIJB7TDJdBSbmvnaD5Wx-rN6Ry-TdEmV6sdyeMEyw4eQ0r4tvwK-EfY04PgL0Jl_Qoq65pdkwtrizrjQc4x0ZTeOeGwSIAWH2yjhIlLp71h0/s320/DSC_0665bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531183263353830194" border="0" /></a>Sur l'ile de Zanzibar, on a utilise le dala-dala pour aller de Stone Town a Matemwe. Les locaux paient 1000 Tsh pour 50km, les etrangers 2000Tsh, sans moyens de discuter. A Mwanza, on payait le meme prix que les gens du coin, sans question. Sur les grands trajets, on a paye 45000 Tsh pour un bus de Dar Es Salaam a Mwanza. On s'est fait arnquer (comme les gens du coin), car le bus etait annonce direct en 15h, alors qu'il y a eu un changement ou l'on a passe la nuit en attendant dans le nouveau bus, heureusement loin d'etre plein. On a mis 28h ! Le ferry entre Mwanza et Bukoba est bon marche. On a paye 30000 Tsh par personne pour la nuit de traversee, avec une cabine 1ere classe. A quoi il faut ajouter 3000Tsh par personne pour le dala-dala qui mene a la frontiere ougandaise.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxJOoB62C-PBl8nDC6xyTJxpRYeGHtAIy9U4xxhHZ4yF5dOwkpb8JeSDxbLfAFMjLX0ubghxJG6XDpUvBmoj3S6Nw8WYltPrZu6KRvzEFfn1QzoG3L68J8sMQPFQrtqa2AgqIPCc-4HE0/s1600/DSC_0770bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxJOoB62C-PBl8nDC6xyTJxpRYeGHtAIy9U4xxhHZ4yF5dOwkpb8JeSDxbLfAFMjLX0ubghxJG6XDpUvBmoj3S6Nw8WYltPrZu6KRvzEFfn1QzoG3L68J8sMQPFQrtqa2AgqIPCc-4HE0/s320/DSC_0770bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531184359718420242" border="0" /></a>Pour ce qui est des visites, on a vu le musee national a Dar Es Salaam, un peu court pour 6500 Tsh par personne. Celui de Zanzibar, le "house of wonders" est bien plus fourni, et coute seulement 3500Tsh. A Bujora pres de Mwanza, on a vu le musee Sukuma. 8000 Tsh pour la visite guidee, un bon moment. A Matemwe, on a aussi fait un tour en bateau pour faire du snorkle. 30000 Tsh par personne pour une matinee bien decevante.<br />Avant d'arriver en Tanzanie, on avait envie de grimper le Kilimanjaro, ou de faire un safari. Les prix sont redhibitoires. Les parcs naturels ont un cout exhorbitant : 60 $us par personne par jour. Bien sur, il faut aussi payer les guides, vehicules, cuisiniers etc, pour des tarifs a l'avenant.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSH46ex1G_U0ZrKQcO1BxGzbxUJnSAxwsd67kGtetTEFvwCbGA0lXYz93XyBIlEfJ4fPzRaSLAXsHqB1ahNkoTHFDpFDukKMPvhUNhyphenhyphenIJ-zjbiIFkwzlpzW8hh7g1_6oCiAY7h_R67GZw/s1600/DSC_0835bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSH46ex1G_U0ZrKQcO1BxGzbxUJnSAxwsd67kGtetTEFvwCbGA0lXYz93XyBIlEfJ4fPzRaSLAXsHqB1ahNkoTHFDpFDukKMPvhUNhyphenhyphenIJ-zjbiIFkwzlpzW8hh7g1_6oCiAY7h_R67GZw/s320/DSC_0835bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531184788152343058" border="0" /></a>Soyons clairs, ces prix nous ont choques profondement. D'une part intrinsequement. Jens, un allemand que nous avons rencontre a paye 700$us pour 5 jours de safari, de loin le meilleur tarif dont nous ayons entendu parler, alors que nous avons fait 4 jours en Jeep a Uyuni (Bolivie) pour 300$us a deux l'an passe. C'est aussi choquant car le revenu moyen en Tanzanie est de 400$us par an (contre 15000 euros en France). Vous imaginez un couple qui depense 60000euros pour 5 jours dans les Alpes ? Enfin, la consequence de ces sommes folles, c'est l'horreur humaine. Les gens voient le blanc comme une pompe a fric. On s'est renseigne pour louer une voiture a la journee pour un safari. Un vendeur a ose nous dire 700$ par jour !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjajSudOlXVnvKvERkfsQf8UmTmr29gwiZGyC3Vrx31TYTXpskmAB6qY8OlkSBXhhjgm9xiyO9CyHgXat-W0zts2cUJWZH5RHFXyzrGcZbSH8PQXIARYouPjRSevbcoJ-b4pHXLqdQWFP4/s1600/DSC_0961bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjajSudOlXVnvKvERkfsQf8UmTmr29gwiZGyC3Vrx31TYTXpskmAB6qY8OlkSBXhhjgm9xiyO9CyHgXat-W0zts2cUJWZH5RHFXyzrGcZbSH8PQXIARYouPjRSevbcoJ-b4pHXLqdQWFP4/s320/DSC_0961bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5531185183516794082" border="0" /></a>Aussi, la Tanzanie est le seul pays que nous ayons vu ou les gens demandent de l'argent. En Inde, en Bolivie, en Ouganda, on a bien rencontre quelques personnes qui mendiaient, mais en Tanzanie, les gesn demandent sans hesiter apres 2 minutes de conversation qu'on leur paye le billet d'avion pour la France, ou bien une annee d'etude. D'une maniere generale, les tanzaniens ont ete chaleureux, souriant et accueillant, mais cette question d'argent pose un veritable probleme de relation.<br /><br />On a depense un total de 1000euros en 19 jours, ce qui en fait un des lieux couteux du tour du monde. Ah oui, vous nous en voudriez si on ne donne pas le taux de change : 1 euro = 2000 Tsh en septembre 2010.Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-58666761293866419412010-10-06T16:18:00.021+02:002010-10-06T17:56:47.453+02:00Jinja Mbale Kumi Gulu<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn-QZ9yOmgttiHl6roMin_fQws-mIG15tq-_KTn0GzWhj5OSxtxKfnC1Gfhg4uRS8SYT6hauirpPzrufuSfVYg01Qj2vvBeLgFDryedKBE_DVpWeQsrgc-Io0RQlvsmCLpll4SHCAq3uE/s1600/DSC_1132bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn-QZ9yOmgttiHl6roMin_fQws-mIG15tq-_KTn0GzWhj5OSxtxKfnC1Gfhg4uRS8SYT6hauirpPzrufuSfVYg01Qj2vvBeLgFDryedKBE_DVpWeQsrgc-Io0RQlvsmCLpll4SHCAq3uE/s320/DSC_1132bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524954137735297410" border="0" /></a>La sortie de Kampala en minibus semble infinie. Le long de l'axe routier, il y a des boutiques, des marches a n'en plus finir. Puis quand meme c'est la campagne, avecses plantations de bananiers ici et la, les cases avec le toit en chaume, et sur une portion du trajet, des plantations de the a perte de vue, puis de cannes a sucre.Plus loin des marais, envahis de papyrus. Juste avant d'arriver a Jinja, on traverse le Nil sur un barage. C'est le Nil Blanc, mais il est bleu et deja immense.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPTDppFAcpRk02LeN2mCWH_nFQbxA55p8EIrnEe1R77XkvBy6lZ2R1dUSF86XJCOyH_rQnRv1sOwy96szTLumOqO6WJvX1KTWesq9Zuozrh9Wke5gA2wvFtdfd-_nMnhLE9sdbcdyoGUY/s1600/DSC_0007bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPTDppFAcpRk02LeN2mCWH_nFQbxA55p8EIrnEe1R77XkvBy6lZ2R1dUSF86XJCOyH_rQnRv1sOwy96szTLumOqO6WJvX1KTWesq9Zuozrh9Wke5gA2wvFtdfd-_nMnhLE9sdbcdyoGUY/s320/DSC_0007bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524954681339170946" border="0" /></a>La ville de Jinja, que tout le monde nous presentait comme magnifique, ne nous emballe pas. A la rigueur, le cote FarWest, avec les rues bien larges, peu peuplees aux heures de la sieste, bordees de maisons au style colonial, n'est pas deplaisant. Mais les gens y sont moins chics qu'a Kampala, sans doute car c'est l'un des rares lieux touristiques ougandais. On voulait s'y reposer quelques jours avant de reprendre la route, et mettre a jour les blogs. Pas de bol, notre hotel fait face a un bar-billard ouvert la nuit : musique et soulards jusqu'a 5h du matin, comme si on y etait. Autre bemol, des connexions internet vraiment pourries. Un peu mieux quand on a realise qu'il vallait mieux y aller aux heures creuses le matin ou en debut d'apres-midi.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPU86ItzRE0gAFne7D2-RL9t2wmdBkF9uxdFmjKfuvtAPyUABoFYMhxKpof1zNzjSj4-CiMA2vJcPhGcFyep60ktPt2taMbEUBWNKvE3jWyQ7NlKgOJ2PVxPyTH7Ah6cb-nq2xuUJPe2Y/s1600/DSC_0002bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPU86ItzRE0gAFne7D2-RL9t2wmdBkF9uxdFmjKfuvtAPyUABoFYMhxKpof1zNzjSj4-CiMA2vJcPhGcFyep60ktPt2taMbEUBWNKvE3jWyQ7NlKgOJ2PVxPyTH7Ah6cb-nq2xuUJPe2Y/s320/DSC_0002bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524955176513409762" border="0" /></a>Vous allez encore croire qu'on dit du mal, mais une des choses qui nous a marques a Jinja, ce sont les gringos. Surtout des americains, et j'ose dire parmi les plus laids : en surpoids, puant le fric et le Christ a plein nez. Je n'ai rien contre les obeses, les riches ou les chretiens, mais le touriste blanc en Afrique de l'Est appartient souvent a plusieurs de ces categories, roule generalement en 4x4 et dort dans des hotels hauts de gamme. Pas (peu) de traces a nos yeux de ces touristes "routards" qui sillonaient l'Amerique Latine, l'Australie et l'Asie.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9y-HDfM4hMBRkrlXP18gZ20mJbzvOnUZE63m0agkBMopodchqN_YpfjpYv4UUo07sVvHJoXEPXhy2Dr0fnwtde8jiUs_enfzgSbtc2HTHnMohJ_H27k6tjW1zoun9RPNbnR5-Es3EA6g/s1600/DSC_0098bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9y-HDfM4hMBRkrlXP18gZ20mJbzvOnUZE63m0agkBMopodchqN_YpfjpYv4UUo07sVvHJoXEPXhy2Dr0fnwtde8jiUs_enfzgSbtc2HTHnMohJ_H27k6tjW1zoun9RPNbnR5-Es3EA6g/s320/DSC_0098bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524956087211959842" border="0" /></a>Autre reproche a cette ville : son tresor, les sources du Nil. Bien sur, le lieu est magnifique. Le lac Victoria n'en finit pas de se vider et s'enfuir en devenant l'un des plus beaux fleuves du monde. Comme pour marquer son point de depart, on trouve une ile peuplee d'oiseaux. On passe une heure a regarder le soleil se coucher. Plusieurs fois, on voit des envols massifs depuis l'ile, qui viennent peupler le ciel dont le bleu s'assombrit. On comprend que Speke, le premier europeen a decouvrir les lieux y ait passe 6h a les contempler.<br /><br />Alors de quoi se plaint on ? De l'amenagement. Passe de payer 10000 shillings ougandais (3.50 euros) pour y acceder. Acceptons les boutiques de souvenirs sur le chemin qui permettent a bien des habitants de vivoter. Par contre, les panneaux publicitaires pour biere, ce n'est pas genial, encore moins quand on arrive en bas et que le muret est surmointe d'une grille (inutile), l<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsBxLZSudR_1c4pwyPz5T2NWSrpA9l_j8aAFMXF-jKdUU60Hiwo4YMh1NzP4b_TSFku5-e7LnnjFZVfUFdCm4oLNNwVsReNs325_uR5AITFLjzhd6l0-RkqyZT3jti0HBjKESMDJwzus/s1600/DSC_0099bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQsBxLZSudR_1c4pwyPz5T2NWSrpA9l_j8aAFMXF-jKdUU60Hiwo4YMh1NzP4b_TSFku5-e7LnnjFZVfUFdCm4oLNNwVsReNs325_uR5AITFLjzhd6l0-RkqyZT3jti0HBjKESMDJwzus/s320/DSC_0099bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524956410615937522" border="0" /></a>e tout peint en rouge et jaune, les couleurs de la Nile Beer. Et puis surtout, la rangee de bars miteux, avec musique boum-boum ignoble (on adore la musique africaine mais la c'est du boum-boum infame) et billards. Pour aprecier les lieux tranquillement, on est oblige de s'eloigner au maximum, et bien sur il est impossible d'eteindre le boum-boum de base des basses. D'un des points geographiques les plus mythioques d'Afrique, ils ont reussi a faire un endroit aussi sympathique qu'un bar de passes de la banlieu de Newcastle. Bravo !<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-lhZvDrza7eGpIppuN2TlAGEXe8gbkqFBk2jc0NQlXM20Y4VsN5SNG22Z8TKDnvybCij0afjA_5EjInDK1AnGAvhb-0DHpCfwCcEEsPnLe_uThX9BYcsKAm6L3ijTNntK_9PUmAz_mr0/s1600/DSC_0111bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-lhZvDrza7eGpIppuN2TlAGEXe8gbkqFBk2jc0NQlXM20Y4VsN5SNG22Z8TKDnvybCij0afjA_5EjInDK1AnGAvhb-0DHpCfwCcEEsPnLe_uThX9BYcsKAm6L3ijTNntK_9PUmAz_mr0/s320/DSC_0111bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524957107844344274" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb3kdJuuZijhh4OdvpKiGBK0tQUz0LhqENnuFTG1xHlSgRLJbBARUs1mk3A8MnwP1kZ0ayVVf6lczo_BuZlK-Kj6JJyuExXdssZ4STGFH-T1A9ZIBGpXR4AZJp6Toj_gCiLJIe7CsR0Ug/s1600/DSC_0132bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgb3kdJuuZijhh4OdvpKiGBK0tQUz0LhqENnuFTG1xHlSgRLJbBARUs1mk3A8MnwP1kZ0ayVVf6lczo_BuZlK-Kj6JJyuExXdssZ4STGFH-T1A9ZIBGpXR4AZJp6Toj_gCiLJIe7CsR0Ug/s320/DSC_0132bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524957600176164370" border="0" /></a>A contrario, la ville de Mbale est tres agreable. On retrouve un anonymat du a l'absence de tourisme de masse. La ville est charmante, sans doute car les larges rues sont peuplees de marchands. Et puis les contreforts du rift africain sont visibles depuis le balcon, avec 3 cascades au loin. On rencontre Edma a la terasse d'un restaurant, ou l'on se regale d'un plat d'epinards a la cacahuete. Elle est revenue dans sa region natale pour enterrer sa mere morte recemment. Elle habite maintenant a Mombasa, sur la cote kenyane, ou elle a ete tailleur avant de prendre sa retraite. Elle se plait au Kenya, un pays nettement plus riche que l'Ouganda. Encore un bon moment, a bavasser et rigoler.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5BKwYyM30ODe_zSKLoZuBQ39zaTnSSaOUgnLKpLTVpRhZD9Gr-n8PlEK6TbvjnrpdsLYz88pRryCURWdqcIu8099CV6H_g5KzcELAYhSVbn6QYsyKcoysUDB6s6PhMUQhzawZ7QF9vBY/s1600/DSC_0134bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5BKwYyM30ODe_zSKLoZuBQ39zaTnSSaOUgnLKpLTVpRhZD9Gr-n8PlEK6TbvjnrpdsLYz88pRryCURWdqcIu8099CV6H_g5KzcELAYhSVbn6QYsyKcoysUDB6s6PhMUQhzawZ7QF9vBY/s320/DSC_0134bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524958016447060210" border="0" /></a>Mbale a ete notre base pour aller decouvrir les peintures prehistoriques de Kakoro. Comme souvent pendant le voyage, c'est surtout un pretexte pour decouvrir un endroit recule. Pour aller a Kakoro, on prend un minibus qui nous pose au croisement de la route principale avec la piste, puis un boda-boda (moto) pour acceder au village. La bas, on est un peu perdus, car personne ne semble connaitre. On nous indique meme le vendeur de peintures et ciment quand on demande les "rock paintings" ! Mais on avait repere une colline avecdes rochers, donc on s'y dirige.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMRSU5vhX5iGj8fE8u7Nr65FS9msXSqrhur-iP13zX1Vf5ADnQSyOpBvfKgmxG3Hk6nacsNU1ZMetG8EUepHg_YGm_whaYq_JnDiANgZWv0MvmdlLLN0MZZMI9WNJlnUpm7pUyBE5jABc/s1600/DSC_0152bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMRSU5vhX5iGj8fE8u7Nr65FS9msXSqrhur-iP13zX1Vf5ADnQSyOpBvfKgmxG3Hk6nacsNU1ZMetG8EUepHg_YGm_whaYq_JnDiANgZWv0MvmdlLLN0MZZMI9WNJlnUpm7pUyBE5jABc/s320/DSC_0152bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524958468460474530" border="0" /></a>En chemin, on rencontre Laurence, qui va nous guider. Il est etudiant en geographie, reve de devenir journalsite, et circule sur un joli velo. Grace a lui, on peut vraiment decouvrir les champs, les cours de maisons, rigoler avec les gosses qui jouent au foot avec un ballon fait de sacs plastique amasses. On rencontre sa grand-mere, qui nous salue en se mettant a genou, c'est la tradition ici. On fait une photo de famille chez les cousins, puis nous voila a crapahuter dans les rochers, ou sous les fourres. Arrives en haut, la vue est magnifique, sur les champs de mais, pommes de terre, cassava, coton, et sur les maisons, ces petites cases rondes au toits de chaume. Le rocher dresse est spectaculaire, mais les peintures ne sont pas tres impressionantes, en grande partie effacees. Mais ce n'est pas grave, ce n'etait qu'un pretexte, et on se rejouit de faire de la musique en dansant sur un rocher en desequilibre.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLf9R4uedy9HSxCnfTARexmMqSLltuX0NBHVSfjXmn_TD40EUJFS9oFqbYVp4gCftruxSFLMbKppYQel9jX7haYosKs_ZxWxnDtag2UDTmO2syfQmxwUqyqcMIKTto4LLNspv3xpoTuIc/s1600/DSC_0180bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLf9R4uedy9HSxCnfTARexmMqSLltuX0NBHVSfjXmn_TD40EUJFS9oFqbYVp4gCftruxSFLMbKppYQel9jX7haYosKs_ZxWxnDtag2UDTmO2syfQmxwUqyqcMIKTto4LLNspv3xpoTuIc/s320/DSC_0180bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524958996031704562" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFtzh3jh_CibN1Idch359hujsemWU4cE2S2FAGX-MG9ttPmKqI44Hwe6x0Q_gKOyg_QJ2RoOxX211tm7E1zgQU9QF90RgoxtOe3XdC1or-Ed0erR3fVwiMblgiGQtTvdb5_BwZ2aXNf0/s1600/DSC_0156bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFtzh3jh_CibN1Idch359hujsemWU4cE2S2FAGX-MG9ttPmKqI44Hwe6x0Q_gKOyg_QJ2RoOxX211tm7E1zgQU9QF90RgoxtOe3XdC1or-Ed0erR3fVwiMblgiGQtTvdb5_BwZ2aXNf0/s320/DSC_0156bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524959309973776498" border="0" /></a>Sur une plaque de pierre, Laurence nous montre une cereale en train de secher. On dirait des grains de moutarde germes (sorgho ?) Les gens du coin l'utilisent pour faire une biere qu'ils degustent le dimanche dans un grand bidon avecdes pailles. On retrouve la route en faisant un detour. On fait coucou a tout le monde, et on a presque mal aux joues a force de sourire. Ca et les coups de soleil sont les deux taxes d'une journee fabuleuse.<br />Journee qui n'est pas finie, car une fois rentres et apres une petite sieste, on va au cinema pour voir l'affiche Chelsea-Arsenal, football anglais. La salle est comble, les bancs rajoutes devant sont pleins, et nous sommes assis dans une travee. Le match est bon, et l'ambiance incroyable. Tout le monde crie, applaudit, s'ebahit. Decidement, la ville de Mbale ne nous laisse pas indifferents. Je ne dirai donc pas que je Mbale c...<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGQ9VP24pKJiKfP9y5axlJRos6pA8lwSrBbHA5Khn2-sEG4C8EkGM1-BJ9B4MH160XZtpwP7eno9tKtJ51lJ9FckcSm7fFMrdbA42Nlw0OqTos9GzaquKpea0AziZ96FfZvrh_EwV9aWY/s1600/DSC_0182bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGQ9VP24pKJiKfP9y5axlJRos6pA8lwSrBbHA5Khn2-sEG4C8EkGM1-BJ9B4MH160XZtpwP7eno9tKtJ51lJ9FckcSm7fFMrdbA42Nlw0OqTos9GzaquKpea0AziZ96FfZvrh_EwV9aWY/s320/DSC_0182bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524959870862438674" border="0" /></a>L'etape suivante, c'est la ville de Kumi, ou l'on s'installe dans le tres chic Green Top Hotel. On prend un boda-boda pour le village de Nyero, ou se trouvent d'autres peintures prehistoriques. Le lieu est moins sauvage qu'a Kakoro. C'est fleche, et on est accueillis par quelques personnes. Pas tres agreable de negocier de maniere informelle le prix d'une visite guidee. On accepte a 6000 shillings. Une fois la question reglee par contre, c'est genial et on rigole beaucoup. La tribu qui vit ici est originaire d'Ethiopie. Apres avoir descendu le Nil Bleu jusqu'a l'actuel Khartoum et remonte le Nil BLanc, ce peuple s'est installe sur des plateaux au Nord de Nyero. Une partie a decide d'aller vivre pres des rochers, une autre de rester sur le plateau. Dispute, dont il reste de nos jours une animosite certaine et de droles de noms : les Vieux Hommes Fatigues au Nord, et Ceux qui sont deja Morts pres des rochers.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje9d6QiJSie4ambZakTFMYF2hAfgudgvIoYyUiGQac2oGyuNGTKocionp3DeXyRDlkP0OK_j4QtB7TSRQgDPXo3blLu-lQr0tdt2m0pww7yMgqgzWXmoS9OC_fl1bgbkdKYnf003Hjcws/s1600/DSC_0226bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEje9d6QiJSie4ambZakTFMYF2hAfgudgvIoYyUiGQac2oGyuNGTKocionp3DeXyRDlkP0OK_j4QtB7TSRQgDPXo3blLu-lQr0tdt2m0pww7yMgqgzWXmoS9OC_fl1bgbkdKYnf003Hjcws/s320/DSC_0226bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524960600695927458" border="0" /></a>Les peintures se trouvent sur 3 sites rapproches. On voit des dieu soleil (cercles concentriques), des canoes, un squelette de crocodile, des echelles, un homme, une femme. Le troisieme site est a l'abri au frais sous un gros rocher. On admire la vue et on bavarde de choses et d'autres. Comme souvent en Afrique, ils demandent de l'aide, mais cette fois ci pas seulement de l'argent. Ils sont contents de savoir qu'on va parler d'eux sur le blog. Ils aimeraient aussi que des investisseurs europeens montent un hotel, et alors ils pourraient officialiser les visites guidees. Il faut dire que l'etat a confisque leurs terres pour proteger les lieux, mais sans payer de compensation, ni amenager le site. Ils n'aiment pas non plus les coreens et les indiens, deja implantes dans la region, avec qui les relations humaines sont difficiles. Ils moquent les musulmans, qu'ils appellent zinga-zinga, c'est a dire "barbus-barbus".<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih4GrKnmVzjZJkX88szI9A-NMW2hjjUzUjPTMUSuQwTq8l6y3inPpwxt-00j8BDIWMQHFqFQ75QxTDY65AgJI837s7G5AspFYpBTExK-zSqY3uJQWa8tHplUOod54-PzA0O4JG4Pp-BxU/s1600/DSC_0161bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEih4GrKnmVzjZJkX88szI9A-NMW2hjjUzUjPTMUSuQwTq8l6y3inPpwxt-00j8BDIWMQHFqFQ75QxTDY65AgJI837s7G5AspFYpBTExK-zSqY3uJQWa8tHplUOod54-PzA0O4JG4Pp-BxU/s320/DSC_0161bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524961121088560930" border="0" /></a>En repartant, l'un d'eux, Otim, nous montre son ecole. Il l'a fondee il y a 4 ans, et elle dispose deja de 4 classes. Elle est construite juste a cote de l'universite que des coreens ont financee. La encore, il demande de l'aide. Quand on lui dit qu'il doit trouver les moyens d'y arriver, il dit que le seul probleme, c'est la construction des batiments, le reste, il le finance. Petite visite des lieux, puis on s'enregistre dans le livre des visiteurs. On rentre en partie avec le "school truck", car ce n'est pas un bus, mais un camion qui transporte les ecoliers, puis en boda-boda. Nouvelle journee magique.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7TgYgjeIdWHDa5zK-aN5Y-h9OQUZgjTJFqB4G3a4dMnUH-Y1BZNzaEy7NmzA305dwo2-Dod3_s1DuP2r5_VFRjxfd0LMLZ8xmgB3Cihu1P_AK2oFY6Rs7WlMmZXPUf6FkZ_cT_nltgfA/s1600/DSC_0105bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7TgYgjeIdWHDa5zK-aN5Y-h9OQUZgjTJFqB4G3a4dMnUH-Y1BZNzaEy7NmzA305dwo2-Dod3_s1DuP2r5_VFRjxfd0LMLZ8xmgB3Cihu1P_AK2oFY6Rs7WlMmZXPUf6FkZ_cT_nltgfA/s320/DSC_0105bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524962060451387170" border="0" /></a>Puis on fait le trajet pour venir a Gulu, ou nous voila, a nous reposer une derniere journee en Ouganda, avant de partir a Juba, Soudan, demain matinb. Gulu est un peu une ville frontiere, bien qu'encore a 100km du Soudan. Surtout des commerces, et p[as grand chose de notable. On met les bouts demain, et on ne sait pas trop comment va fonctionner internet au Soudan, alors ne vous inquietez pas si on met un moment a poster le prochain texte.Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-55067302422428615192010-10-05T16:52:00.022+02:002010-10-06T16:18:01.309+02:00On campa la, a Kampala<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63VICAU-5j2CPip_oC1kfHv8CWHQeocTi9BsiysrLJpjxerqYeWqUPO9MTwCdse6FlXSZgwzbd3TmcHfakEEbUii6PBbMzxrznmyodCgQcjCujt_hRRJMEwRt0_30RnxHwPXiHaqUgCk/s1600/DSC_0969bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63VICAU-5j2CPip_oC1kfHv8CWHQeocTi9BsiysrLJpjxerqYeWqUPO9MTwCdse6FlXSZgwzbd3TmcHfakEEbUii6PBbMzxrznmyodCgQcjCujt_hRRJMEwRt0_30RnxHwPXiHaqUgCk/s320/DSC_0969bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524833686485518018" border="0" /></a>Enfin, dire qu'on campa, c'est faire peu de cas de notre hotel Astoria. On a mis un moment a le trouver. C'etait le troisieme essai, apres avoir marche bien 3km en spirale pour revenir a 400m de la gare routiere ou nous etions arrives. Au dessus d'un centre commercial sur trois etages ou l'on trouve exclusivement des tailleurs et coiffeurs, on entre d'abord dans un grand restaurant billard. Les chambres se trouvent dans les trois etages au dessus. L'accueil est merveilleux, la chambre est tres spatieuse et on a meme un luxe exquis : une douche chaude ! Notre premiere en Afrique. Seul bemol, contrairement a la Tanzanie, les hotels ougandais n<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7SnCEQIWZbGnnWCOHoRzzMyWpfapOCcdrx0ff-26keL0dELHPOez3XYLee7Zcp50Ww99B_9f5rtl0rRWvVhiUWngRyEVxnnThLQf0tUFQq6OVjRH6JyW45iOg5cuoZSln5paEuhmPBbc/s1600/DSC_0970bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7SnCEQIWZbGnnWCOHoRzzMyWpfapOCcdrx0ff-26keL0dELHPOez3XYLee7Zcp50Ww99B_9f5rtl0rRWvVhiUWngRyEVxnnThLQf0tUFQq6OVjRH6JyW45iOg5cuoZSln5paEuhmPBbc/s320/DSC_0970bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524835546471350978" border="0" /></a>'ont pas l'habitude d'inclure le breakfast. Par contre, Mary, la femme de chambre avec qui on installe la moustiquaire le premier soir, Abdu qui fait le menage, Alema et son acolyte ethiopien dont j'ai oublie le nom a la reception, et les nombreux serveurs et serveuses du restaurant, tous sont aux petits soins. Ils ont sensiblement nos ages, et deviennent vite des amis. C'est d'ailleurs assez rare pour etre note, on etait un peu triste de les quitter en partant.<br /><br />Kampala est une capitale a l'activite debordante et incessante. Quand on y sort dans la rue, il y a des vendeurs ou que le regard se porte. Boutiques le long de la rue, nombreux "malls" sur plusieurs etages, des vendeurs qui posent leurs etales sur un draps a meme le trottoir, et meme des vendeurs de fruits ambulants, qui portent leur marchandise sur la tete. Ici les tissus, la les vetements, les tailleurs dans la rue d'a cote, des v<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8LgA5sFsd7wu4Vl4sLj6kCCtTltOTIekjFi8RE_SrYOH_PhbfpOlPzqH5UwwHprrVVqjCz9W81NGWGisfFI7kQJ5gmCGqZPjTYMXUB9RJhgeo6hC-jLGz_ZIvNjidsZk05goabjCBC9s/s1600/DSC_0977bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8LgA5sFsd7wu4Vl4sLj6kCCtTltOTIekjFi8RE_SrYOH_PhbfpOlPzqH5UwwHprrVVqjCz9W81NGWGisfFI7kQJ5gmCGqZPjTYMXUB9RJhgeo6hC-jLGz_ZIvNjidsZk05goabjCBC9s/s320/DSC_0977bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524835891896104962" border="0" /></a>endeurs de bouquins sur la grande avenue, des banques aussi, des bureau de change "forex" dans la parallele, les gares routieres et les marches sur les places. Chaque lieu a sa specificite. Aux coins des rues, les immanquables boda-bodas. Ce sont des motards qui emmenent les passagers n'importe ou en ville. Mieux que des taxis, ils se glissent dans les embouteillages et grillent les rares feux rouges. On n'a pas essaye, un peu pour economiser, un peu par securite car etre conduit par un inconnu sans casque dans ce traffic dense n'est pas rassurant, et enfin parce qu'on a prefere decouvrir la ville a pied. Il ne fait pas trop chaud, et on a besoin d'exercice.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWSc47slibIR7bD3wmVxSz-Z3uJ__UwtIEbSQogsTt7ifQtTza9GBi4HkJxMhzZzqK_6fRtI4aS8eCdhWvAVwk11P0QDqGHarfcOpvI6TvPfAK1298AWueRKjkx3X5rD-lBrEzkyLXajo/s1600/DSC_1064bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWSc47slibIR7bD3wmVxSz-Z3uJ__UwtIEbSQogsTt7ifQtTza9GBi4HkJxMhzZzqK_6fRtI4aS8eCdhWvAVwk11P0QDqGHarfcOpvI6TvPfAK1298AWueRKjkx3X5rD-lBrEzkyLXajo/s320/DSC_1064bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524836430784553794" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrPD2R0FK9xO7C_QefCjUOHQKbZo5ZYmoUWmCBNSoGer_fDwS8gxSDOk3bAbCqYcQsQ-NTUsNKq1PIOrEwfxDItdyFLRdNcfxbVF0sVU3O3v6HXTyH0hTXoAzZii4-OM4kRidy7QX1dO0/s1600/DSC_1052bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrPD2R0FK9xO7C_QefCjUOHQKbZo5ZYmoUWmCBNSoGer_fDwS8gxSDOk3bAbCqYcQsQ-NTUsNKq1PIOrEwfxDItdyFLRdNcfxbVF0sVU3O3v6HXTyH0hTXoAzZii4-OM4kRidy7QX1dO0/s320/DSC_1052bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524836823452359714" border="0" /></a>D'ailleurs, on ne va pas en manquer pendant la petite semaine que nous passons en ville. On cherche d'abord l'office du tourisme, que le garde arme qui fait la securite de la Poste nous indique a deux rues. On trouve, mais le bureau vient de demenager. Un des ouvriers qui renove les lieux nous propose de nous montrer la direction. On le suit un bon kilometre, avant que ce soit assez simple pour qu'il puisse nous indiquer comment marcher les deux suivants. Plus d'une heure de marche au final, des le premier soir ! Le lendemain, on remet ca pour nous rendre a l'ambassade d'Ethiopie, faire le visa. La jeune femme de l'accueil n'est pas aimable, et nous annonce une mauvaise nouvelle : l'ambassadeur e<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FU_SA5bxzq_7irsWt9G_m4r15ErN74M7ohTfPbTBNnofrV9SxGHB38fnWVsjmKmIs-NUx2ObB7CuL4HGuNd4xL_F6h8skpsooeHFgS7Ftd_Gw-6AbmvGwHj_osgK8m-0X8it6kw3U1A/s1600/DSC_1055bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5FU_SA5bxzq_7irsWt9G_m4r15ErN74M7ohTfPbTBNnofrV9SxGHB38fnWVsjmKmIs-NUx2ObB7CuL4HGuNd4xL_F6h8skpsooeHFgS7Ftd_Gw-6AbmvGwHj_osgK8m-0X8it6kw3U1A/s320/DSC_1055bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524838507774843634" border="0" /></a>thiopien a Nairobi (Kenya), qui a impose la-bas la nouvelle regle de ne pas faire de visas pour les francais (et les citoyens de pays disposant d'une representation diplomatique ethiopienne) est venu passer le mot ici. Si nous voulons aller en Ethiopie, il nous faut imperativement prendre l'avion et faire le visa a l'arrivee a l'aeroport. On est tres decus, mais on envisage tres vite un nouveau plan : on oublie l'Ethiopie, et on remonte vers l'Egypte par voie de terre a travers le Soudan.<br /><br />On va tout d'abord a l'ambassade egyptienne, ce qui nous fait faire une trotte car evidement, elle a change d'adresse, pour s'assurer que l'on peut obtenir notre visa en arrivant en ferry depuis le Soudan a travers le lac Nasser. Aucun probleme, alors on va a l'ambassade du Soudan pour faire un visa et demander leur avis quant a la traversee d'une region qui a quand meme ete en guerre pendant 40 ans (<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHqOi-f1wvOlB3_BcJwsHdLuZhonRS_ur1-LYIMgrrgq2Lh6N-GADFVlihfCD-rgigQWTYgMZo4thZP_1aC2OwVCVoUfXf2KLPNMr4d_6tu0eKfRcHJmUZGUlbYmoBa0dC55qmZo-hKRQ/s1600/DSC_1058bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHqOi-f1wvOlB3_BcJwsHdLuZhonRS_ur1-LYIMgrrgq2Lh6N-GADFVlihfCD-rgigQWTYgMZo4thZP_1aC2OwVCVoUfXf2KLPNMr4d_6tu0eKfRcHJmUZGUlbYmoBa0dC55qmZo-hKRQ/s320/DSC_1058bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524845406913855538" border="0" /></a>mais qui connait la paix depuis 2005). D'apres les echos que l'on obtient, on peut passer sans problemes, a condition quand meme de bien se renseigner sur la securite a chaque etape. Alors on revient le lendemain matin deposer nos passeports et remplir le formulaire.<br /><br />Au total, le processus se fait sans douleur. Deja, le gardien qui nous accueille est tres sympa. Les canapes sont confortables (ca a son importance !) On pose les passeports le vendredi matin (une heure pour avoir le formulaire, remplir et deposer) puis on revient lundi. Ils ne sont pas prets, mais on paye le visa (5<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLqGptQrDXilyjXgLfBONFoaCvdWl0lXgZ9YYVyKouC3-Ar27NC23uRGQREwSP8xgx5k-A84zzFunGhM27sIIuAzxfX-oX013LzWAYe6Lb5lQ2cI_vq-acFxbkyj-Ir2XVacA0oFXruE0/s1600/DSC_1061bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLqGptQrDXilyjXgLfBONFoaCvdWl0lXgZ9YYVyKouC3-Ar27NC23uRGQREwSP8xgx5k-A84zzFunGhM27sIIuAzxfX-oX013LzWAYe6Lb5lQ2cI_vq-acFxbkyj-Ir2XVacA0oFXruE0/s320/DSC_1061bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524839388147661506" border="0" /></a>5 000 shillings ougandais, soit environ 25 $us par personne) apres une nouvelle heure d'attente. Le mardi midi, les visas sont prets et on les obtient tout de suite. Les autres demandeurs que nous avons rencontres etaient sympathiques. L'une des personnes avec qui nous avons discute, un ougandais employe a la Haute Commission Britannique, doit obtenir le visa pour un anglais qui a marque sur le formulaire qu'il voulait visiter l'amabassade britannique a Juba (Sud Soudan). En fait, il n'y a qu'un consulat, et le lapsus ne plait vraiment pas aux responsable soudanais, qui accusent les anglais de vouloir diviser le pays. L'employe ougandais arrange le coup en marquant "bureau de l'ambassade" au lieu de "ambassade". Tout s'arrange. Nous, on s'offre un Fanta pour feter nos visas d'une duree de deux semaines (prolongeable d'une semaine a Khartoum) apres entree sur le territoire dans les deux prochains mois.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBntn7YM2XA9JQqskB8H9HPPQPktcTitW6lUWwx8c_LycDdEgVt0p-hzr2iNosgtUvcFfVOjudcngFDR8umQ3hJ6avqgeQLzRwrarXrcuWp_DV81AGKIDznAytU3dHGwqYLRqvVSOosxk/s1600/DSC_1071bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBntn7YM2XA9JQqskB8H9HPPQPktcTitW6lUWwx8c_LycDdEgVt0p-hzr2iNosgtUvcFfVOjudcngFDR8umQ3hJ6avqgeQLzRwrarXrcuWp_DV81AGKIDznAytU3dHGwqYLRqvVSOosxk/s320/DSC_1071bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524840453447635714" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2-G0H5OqiR5-2OW5u5Ef7UMNmuOaV7UbyFo_Wh2zvgQRl9NaTj5N17qtCjW3ZNrMszN5rNLBlCU6BhAugqO3foh682vrGQJjOzHkTS5tArUMwazuzP3rBe0a7RCPm_YOvy68d3GMfKU4/s1600/DSC_1079bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2-G0H5OqiR5-2OW5u5Ef7UMNmuOaV7UbyFo_Wh2zvgQRl9NaTj5N17qtCjW3ZNrMszN5rNLBlCU6BhAugqO3foh682vrGQJjOzHkTS5tArUMwazuzP3rBe0a7RCPm_YOvy68d3GMfKU4/s320/DSC_1079bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524841199412080594" border="0" /></a>On passe ensuite un moment entre banques et bureaux de change pour faire une provision de devises car il n'existe aucun distributeur au Soudan. Beaucoup de dollars us, et aussi des livres soudanaises, que l'on trouve a un tres bon taux ici, car les acheteurs sont rares. Ces dernieres demarches effectuees, on a pu se mettre en route, et quitter Kampala, direction Jinja, les sources du Nil, ce fleuve-dieu que nous allons suivre pendant les prochaines semaines.<br />M<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia8lfGba7Fiz1ZTD2wVRaYQ7LmxOZw18N5RTN4ypin-PRdGp42BQ_EVxcGYK1Xob5_cp9nFm4rVpq1ecFOud5rq7xbVdaEtQ8LlhrCv18Eh2v1_aPnFi6bdLDfIOJJg5ZkhmnQKIFZL1Q/s1600/DSC_1088bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia8lfGba7Fiz1ZTD2wVRaYQ7LmxOZw18N5RTN4ypin-PRdGp42BQ_EVxcGYK1Xob5_cp9nFm4rVpq1ecFOud5rq7xbVdaEtQ8LlhrCv18Eh2v1_aPnFi6bdLDfIOJJg5ZkhmnQKIFZL1Q/s320/DSC_1088bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524841721736041426" border="0" /></a>ais avant de nous embarquer pour de nouvelles aventures, racontons donc notre week-end a Kampala, car nous n'avons pas fait que de la marche d'ambassade en ambassade. On a aussi fait un peu de shopping. Guide du Soudan, carte du Sud Soudan, un pantalon pour moi, car un de mes deux shorts vient de craquer, et le pantalon sera de rigueur dans les regions soudanaises musulmanes. On achete aussi du tissu, et quelques souvenirs. On a aussi fait des interviews pour le blog pro de Magali. Et puis avouons le, on a meme mange une glace dans un centre commercial.<br /><br />Plus drole, on s'est achete des fausses alliances. En guise de faux marriage, on etait accroupis a essayer des bagues en cuivre sur le bord du trottoir. On a trouve. On a fait ca car tout le monde demande si on est marries ou freres et soeurs, et que la reponse "girlfriend-boyfriend" n<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidQ0XUAKTgVBO6roddKFvRCXDS9EJ5iVvlpYg6BYBL9gZext1tdjUBAphg2wFm5o9Ekjn31Q0gGlj8q8tO80OoibOUWVJh9IjnxpKhG9bnZYECeh01kJtN0IUGhoW01hr6b25E7E6ulgQ/s1600/DSC_1095bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidQ0XUAKTgVBO6roddKFvRCXDS9EJ5iVvlpYg6BYBL9gZext1tdjUBAphg2wFm5o9Ekjn31Q0gGlj8q8tO80OoibOUWVJh9IjnxpKhG9bnZYECeh01kJtN0IUGhoW01hr6b25E7E6ulgQ/s320/DSC_1095bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524842376253239122" border="0" /></a>'est pas convaincante. Par exemple, le guichetier de l'ambassade soudanaise ne m'addressait plus la parole, n'ayant plus d'yeux que pour Magali. On a remarque que les fausses alliances sont un bon argument, car les gens regardent nos mains quand ils posent la question.<br /><br />Autre luxe inoui, on a ete au theatre, voire une comedie musicale : Blissful Hell. Le plot est tout simple : Sydney et Cathy sont eperdument amoureux, mais Cathy part vivre deux ans aux Etats-Unis. Pendant ce temps, Daphne seduit Sydney, et c'est le jour de leurs fiancailles que Cathy revient par surprise. On ne va pas narrer tous les details de cette intrigue de moeurs et de meurtres. On a beaucoup ri, avec des personnages loufoques comme 002 alias 00 (le 2 c'est parce qu'il y a deux O), un inspecteur toujours fringue ridiculement mais qui resout toutes les enquetes, ou un a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLGSn5k52GyOs8VasSgNoshpCNaPH_Skk5W05z8wihUxgXNt_siCTNbMomfKs5Hyt3vIMRHDdkTt_UUYywYSs6BJrnvgaR0_Ri3zF-5NMcvaWIfupcre4wCTB4dxk-eQkT1edoRfX4dr0/s1600/DSC_1096bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLGSn5k52GyOs8VasSgNoshpCNaPH_Skk5W05z8wihUxgXNt_siCTNbMomfKs5Hyt3vIMRHDdkTt_UUYywYSs6BJrnvgaR0_Ri3zF-5NMcvaWIfupcre4wCTB4dxk-eQkT1edoRfX4dr0/s320/DSC_1096bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524843165470975394" border="0" /></a>vocat alcoolique qui confond circonstances, circonference et circoncision.<br /><br />D'ailleurs, la scene du proces certe satirique laisse penser que la justice est une institution ougandaise assez surprenante, avec un juge en perruque blanche (merci les anglais) que personne ne doit toucher, et avec un traducteur en langue local qui doit en raconter des vertes et des pas mures. On a juste compris ManU pour Manchester, ou il remplace la ville par son club de foot mais il devait y en avoir a la pelle. Seul regret donc, que la moitie du texte soit en luganda, la langue traditionnelle d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhufDOM3UJtThaq3UeQM1BkGVz4Mz8MQ7bfilDI0QFxKUMl2YM_g9vcSozjSVcCbhqfwYJpwUfeicEDTEW5O-Kk2o5DVkBpvG-ghFhF5CsqY04Lhuxa0vPOtRYsmJ_4ZymFdDfeuYvVfrw/s1600/DSC_1116bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhufDOM3UJtThaq3UeQM1BkGVz4Mz8MQ7bfilDI0QFxKUMl2YM_g9vcSozjSVcCbhqfwYJpwUfeicEDTEW5O-Kk2o5DVkBpvG-ghFhF5CsqY04Lhuxa0vPOtRYsmJ_4ZymFdDfeuYvVfrw/s320/DSC_1116bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524843940921227778" border="0" /></a>e la region de Kampala, une des 60 utilisees en Ouganda. On ressort apres un merveilleux happy end en triple marriage heureux alors que les bandits sont sous les verrous de OO. Plus de 4h de spectacle, on s'est regales.<br /><br />De jour, on a traverse la ville a pied pour aller voir les tombes de Kasubi. En chemin, on fait le tour de la cathedrale, au sommet d'une des nombreuses collines sur lesquelles la ville est batie. Le vent nous rafraichit, a l'ombre des palmiers. Puis on traverse des quartiers populaires pour arriver au site des tombes. Une Nord-Irlandaise se joint a nous et un guide nous raconte l'histoire des 4 precedents rois de Buganda, le royaume dont Kamapala etait la capitale, et qui sont les ancetres du roi actuel, au statut honorifique, mais prestigieux.<br /><br />Au final, on pourra dire de Kampala que c'est une ville ou l'on s'est sentis bien, ce qui est rare pour une capitale. Le secret, c'est que les gens prennent le temps, le temps de marchander, le temps de discuter, le temps de rigoler. Exemple typique, on passe devant le parlement au coucher du soleil. Je veux prendre une photo et je demande au garde qui me repond vivement "ce n'est pas comme ca qu'on fait ici en Ouganda !" D'abord, on demande comment ca va, puis on se presente, puis on discute un peu, puis c'est le moment que je demande poliment a faire une photo qui ne m'interesse plus beaucoup, tant on a passe un bon moment a echanger et rigoler.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0D50pnj14T_CVP-FJWDZHoKaClHf5BCk0RbGftJvLjS9MiwusB8WhBTnKal8RR3zEX3KzP21BliHNNFCx3mYEx0b7NR0XmsbqPCNRIBMTykVhXNOarYVrozRtne77XziryMZFiXB0i8o/s1600/DSC_1098bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0D50pnj14T_CVP-FJWDZHoKaClHf5BCk0RbGftJvLjS9MiwusB8WhBTnKal8RR3zEX3KzP21BliHNNFCx3mYEx0b7NR0XmsbqPCNRIBMTykVhXNOarYVrozRtne77XziryMZFiXB0i8o/s320/DSC_1098bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5524844589526501906" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-84460403594010218862010-10-01T14:15:00.026+02:002010-10-01T16:16:20.534+02:00Co'Mwanza va ?<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXNb_k0KzWO2qVfGhyphenhyphen1gRA4VVuD8f78B1Y0-D5afq0jrSmxJA1VfZbB24q9-J3UYflk1bddzcDs0xeOD8PzZMiE3yNnSt3J470WIDxcLXH2gvZLCkayKLie-p0xDzwG_vtVnfTNeS3KzA/s1600/DSC_0813bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXNb_k0KzWO2qVfGhyphenhyphen1gRA4VVuD8f78B1Y0-D5afq0jrSmxJA1VfZbB24q9-J3UYflk1bddzcDs0xeOD8PzZMiE3yNnSt3J470WIDxcLXH2gvZLCkayKLie-p0xDzwG_vtVnfTNeS3KzA/s320/DSC_0813bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523073600961341682" border="0" /></a>Apres la "Stone Town" de Zanzibar, nous voici a Mwanza, la "Rock City". Mais si la capitale de l'ile tenait son sobriquet de ses buildings en dur, par opposition aux huttes de bois, corau et terre des villages, Mwanza tient son surnom de ses paysages lunaires. La ville est batie sur une collection de petites collines, au sommet et sur les pentes desquelles tronent systematiquement des rochers enormes. Les maisons sont construites dessus, ou a cote. Il y a relativement peu d'arbres. La ville est seche, mais pas poussiereuse. On a un plaisir fou a y deambuler.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI_fHUm58ho6r_fF4kCvw9RaTnRJtpNxoNXrLsSGcyB3a-dX7g0mc0vQfXFli7rC2xq2SMBFz-T6UVvIYtyoEj2Z52IiSZ4AKgdhlil8WWw8zyJJCPXW7738DwoeqwtzvFBwDjGdvB2NM/s1600/DSC_0824bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhI_fHUm58ho6r_fF4kCvw9RaTnRJtpNxoNXrLsSGcyB3a-dX7g0mc0vQfXFli7rC2xq2SMBFz-T6UVvIYtyoEj2Z52IiSZ4AKgdhlil8WWw8zyJJCPXW7738DwoeqwtzvFBwDjGdvB2NM/s320/DSC_0824bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523074042030898226" border="0" /></a>Le long du lac, il y a le port, ou l'on achete nos billets pour la prochaine traversee vers Bukoba. A cote, un petit marche, ou des femmes vendent des petits poissons frits. Autour d'elles, c'est le territoire des marabouts, ces oiseaux gigantesques, qui se promenent en bipedes, tels des serveurs a une reception. Ils s'envolent si l'on s'approche trop pres, pour se percher sur un arbre, ou sur un toit, d'ou ils sembleront contempler le paysage. Le marche est installe sur les rails d'une ligne de chemin de fer qui ne doit pas circuler si souvent.<br /><br />On passe devant les rochers de Bismarck, un nom qui rappelle le passe de colonie allemande de la Tanzanie. On se demande si la silhouette du rocher evoque le profil u premier ministre allemand, ou si c'est la position, s<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTNEZci9_vaPYZ2dvFt1eHWSF0i6XGlot6gXqkbx_s1siBt21ktJAsdsCQNIhN-yEq3d-bcJvfomDw9-2NWyGDkbgMOYaKOyeHH7CJNW1rCClrRDIiNzBZVE1ENHdxOsKpr1V7oIc2Ozw/s1600/DSC_0827bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTNEZci9_vaPYZ2dvFt1eHWSF0i6XGlot6gXqkbx_s1siBt21ktJAsdsCQNIhN-yEq3d-bcJvfomDw9-2NWyGDkbgMOYaKOyeHH7CJNW1rCClrRDIiNzBZVE1ENHdxOsKpr1V7oIc2Ozw/s320/DSC_0827bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523074381508360082" border="0" /></a>eul a troner sur un autre amas de rochers, a quelques metres de la cote, pretendant ridicule a dominer un lac grand comme une mer, une reine-mere Victoria aux territoires incomparablement plus vastes.<br /><br />Au pied du rocher, un gamin sur une embarcation de fortune faite de sacs plastiques. A moitie nu, il rame avec ses tongues, le sourire jusqu'aux oreilles. Plus loin c'est le foot, a l'ombre des rochers encore une fois. Dans les arbres, on observe des petits oiseaux jaunes et verts, d'autres rouges et bleus. Il y a aussi quelques martin-pecheurs, et d'autres oiseaux que nous decouvrons, la meme silhouette, mais en noir et blanc. On les retrouve au dessus du lac, a voler a ras des vagues et plonger pour pecher. Leur piaillement est tres drole.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrSGjPjEn6nF8GmaBp3qftywWqsc5MYGw67YxpNCZAaQDLYJBiiWFbMmK4trv0HA9V8KDBZEytUF5ZwWxmGsXhkeVox7_Fpxw_eWMlWwObRX6Urbq_yoVDw0l8n1DeOZ0TVv6VrMKfzwY/s1600/DSC_0891bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrSGjPjEn6nF8GmaBp3qftywWqsc5MYGw67YxpNCZAaQDLYJBiiWFbMmK4trv0HA9V8KDBZEytUF5ZwWxmGsXhkeVox7_Fpxw_eWMlWwObRX6Urbq_yoVDw0l8n1DeOZ0TVv6VrMKfzwY/s320/DSC_0891bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523076853721175266" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtdwcpJYLMOYrFj6up41vEZzwdNTyzx7UrdMDnLWbHm-lPg8Y_-JkoE5G8hlmAllBgUfzJMbKkVTSo5tHWuHK4oHqzq3h1lqX09V5ldfqLRGWJZmIsZqGcpZqcTJb6IVI0-JwXprR9X4Q/s1600/DSC_0845bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtdwcpJYLMOYrFj6up41vEZzwdNTyzx7UrdMDnLWbHm-lPg8Y_-JkoE5G8hlmAllBgUfzJMbKkVTSo5tHWuHK4oHqzq3h1lqX09V5ldfqLRGWJZmIsZqGcpZqcTJb6IVI0-JwXprR9X4Q/s320/DSC_0845bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523075126019236978" border="0" /></a>A force de marcher, nous voila en haut du promontoire, au bout de la peninsule, et nous dominons le lac Victoria, la baie de Mwanza et quelques iles. Nous crapahutons dans les rochers pour trouver le meilleur point de vue, quand on decouvre deux fleurs rouges en boule incoryables. Voyez la photo ! La nuit tombe, une biquette nous regarde passer depuis son rocher, on arrive a l'hotel a la nuit.<br /><br />Le lendemain, on part visiter le musee Sukuma de Bujora. Pas facile de trouver le bon dala-dala, mais on y arrive. Il nous depose au village de Bujora. On commence a remonter les quelques kilometres de piste qui nous menent au musee. C'est le bonheur de traverser ce petit village. Les gens sont sympathiques, tres accueillants. On utilise notre panoplie de swahili (une dizaine de mots), et on fait quelques photos. Pas toujours simple, car les gens sont plus reserves qu'en Inde, et demandent souvent qu'on leur envoie la photo, et il serait malheureux de dire oui sans le faire. Une belle balade donc, ou l'on croise meme un beau lezard rouge et bleu, et puis nous voila au musee.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCt2cBWmU6a83OmC_6t6ydwUyTd0N1b-eZF2IVZtxpShCuTD8RslIkZb7-jxGxWY0C4s7rh8GyhnDF4J4McEcScwS-Emn87zg5mmiXRxoDiCBYYtFueOXgGZtkYZbW3hg7GPPI-yQm_Qw/s1600/DSC_0864bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCt2cBWmU6a83OmC_6t6ydwUyTd0N1b-eZF2IVZtxpShCuTD8RslIkZb7-jxGxWY0C4s7rh8GyhnDF4J4McEcScwS-Emn87zg5mmiXRxoDiCBYYtFueOXgGZtkYZbW3hg7GPPI-yQm_Qw/s320/DSC_0864bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523075962610885202" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ_0ZhZdVYa_uFWkHOXwK3VnTefGmEDftIiLunZ6kkE0ipmLbZFhhlJvn2gt8p40he-5V07ugDgWEzkk-qijJdh7w8Z1Vj_SPxiXs92SGDyG5r6UfrdkNSLKkIMtg3lyC8VmKKv-zN0Qs/s1600/DSC_0849bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJ_0ZhZdVYa_uFWkHOXwK3VnTefGmEDftIiLunZ6kkE0ipmLbZFhhlJvn2gt8p40he-5V07ugDgWEzkk-qijJdh7w8Z1Vj_SPxiXs92SGDyG5r6UfrdkNSLKkIMtg3lyC8VmKKv-zN0Qs/s320/DSC_0849bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523075594815293234" border="0" /></a>Un jeune homme nous fait visiter ce lieu dedie au peuple Sukuma, dont le territoire s'etend sur plusieurs centaines de kilometres a la ronde. Le lieu a ete fonde dans les annees 50 sous l'impulsion d'un des pretres qui ont evangelise la region. On decouvre tout d'abord le materiel du travail des metaux. Le travail de forge est reserve aux hommes, qui s'isolent de la tribu et batissent une hutte specifique. Apres plusieurs emaines, ils reviennent avec les nouveaux outils. Plus loin, on trouve une collection de tambours royaux. Les peaux sont changees regulierement, mais le bois peut tenir des siecles. On apprend aussi que les manieres de compter differaient suivant qu'on etait un homme, une femme, un garcon, une fille, un berger... Aujourd'hui, c'est la maniere de compter des femmes qui est utilisee (c'etait le cas autrefois dans un cadre mixte), mais que le langage des hommes perdure pour les jeux.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_4p7qCqWqQdxCbo9ubXwsE6lrl9AkGoaKdCQxMlCNu7TtZrnuibQ3RkCllfmUX2qrI3AbXrB88Q93oPir7TdCdAsQ5n-mdmd4f5tgmijQbl7YyA-HTH-0MJGP9LQ45DuvQ58mT5pDVDI/s1600/DSC_0873bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_4p7qCqWqQdxCbo9ubXwsE6lrl9AkGoaKdCQxMlCNu7TtZrnuibQ3RkCllfmUX2qrI3AbXrB88Q93oPir7TdCdAsQ5n-mdmd4f5tgmijQbl7YyA-HTH-0MJGP9LQ45DuvQ58mT5pDVDI/s320/DSC_0873bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523076275916274802" border="0" /></a>On visite aussi une maison traditionnelle, avec sa haie tout autour, ses coquillages au sommet du toit pour eblouir le mauvais oeil, l'enclos ou l'on enterre les ancetres, et ou le betail est parque pour la nuit, celui ou le guerisseur fera une ceremonie si necessaire. Une galerie entiere est dediee a ces derniers, avec leur materiel expose (peaux, calebasses, coiffes...), ainsi qu'une galerie de portraits photo. L'eglise au centre du site est une des plus belles que nous ayions vues. Sur un plan circulaire, peinte en couleurs, l'autel et la sacriste sont magnifiques. Heureux detail, deux grandes chouettes vivent a l'interieur. On repart ravis, d'autant plsu qu'on s'offre en souvenir un livre de conte pour enfants.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3_ZRVRt5E01ZdqREwHPZMkytKcnWShXs8IzkU8Ya1EfMAo6-dMqWa1bLZWZK2ReNLh8bItuUJssTyqiV8_8jQ8Na91Igf_sWLnJM8l5jqVWKKSjBAibVZBC8030DxhYdQdYKT3lRD7f4/s1600/DSC_0911bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3_ZRVRt5E01ZdqREwHPZMkytKcnWShXs8IzkU8Ya1EfMAo6-dMqWa1bLZWZK2ReNLh8bItuUJssTyqiV8_8jQ8Na91Igf_sWLnJM8l5jqVWKKSjBAibVZBC8030DxhYdQdYKT3lRD7f4/s320/DSC_0911bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523077775212160482" border="0" /></a>Fin de journee tranquille, a acheter des tissus colores comme souvenirs. Puis une seance internet. Je regarde en ligne ou se trouvent des distributeurs MasterCard en Ouganda, et je decouvre qu'il n'y en a pas ! Galere, car on doit prevoir le budget au pif (il y a tres peu d'infos en ligne sur l'Ouganda) et acheter des dollars. C'est d'autant moins drole que le taux de change est mauvais, et que nous avons depuis decouvert que les Stanbic Bank ougandaises acceptent la MasterCard (on avait lu en ligne que seules les visas etaient acceptees, c'est faux !)<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd990orMVhYwTkiOTRZbji4xeEKGaM8ulG3E6z5PU238n0xnaYoVWzj1rvv07bTLf-ir9eyZ2Ca8U010RaRMTs3BsJypQSBac1KSCcOz_ic7gzYZx3fSq16RCq1pKdpmxQ2irqOIXxRpQ/s1600/DSC_0925bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd990orMVhYwTkiOTRZbji4xeEKGaM8ulG3E6z5PU238n0xnaYoVWzj1rvv07bTLf-ir9eyZ2Ca8U010RaRMTs3BsJypQSBac1KSCcOz_ic7gzYZx3fSq16RCq1pKdpmxQ2irqOIXxRpQ/s320/DSC_0925bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523078369298069746" border="0" /></a>Le mardi soir a 20h, on embarque sur le ferry qui va nous faire traverser le lac Victoria de Mwanza a Bukoba, cote Ouest. Notre ferry, le M.T. Victoria, est splendide. Nous avons pris des cabines de premiere classe (30 000 Tshillings, soit 15 euros par personne) pour etre ensemble, acr la seconde classe est non mixte. On se balade sur les ponts superieurs. C'est un ferry a l'ancienne, qui nous fait rever aux trajets sur l'Ocean Indien de Geogeo ou grand-pere Gustave.<br />Vue la taille de l'amarre, on attend avec impatience de voir comment ils vont la larguer. Cela nous vaut un bon gag, car le bateau part sans que personne pense a le faire. On se trouve bloques, avec un type qui tire tout ce qu'il peut, il n'a aucun espoir. Finalement, le bateau revient, l'amarre est larguee, on rpart. Mais nous, on a bien rigole.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2sifuNjlGH5JqMt_5F3wxlhtD3WBb3gWmOP9VHjBkvxUrM8kYnGuS7JmBby2k23fIEaammC7yIV1BJRFxIoAvT-3hH1clXU0eTtPyKrePNgn6kDvG2Xdk-tcYIn-yYhBIyYUXft02Y5c/s1600/DSC_0963bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2sifuNjlGH5JqMt_5F3wxlhtD3WBb3gWmOP9VHjBkvxUrM8kYnGuS7JmBby2k23fIEaammC7yIV1BJRFxIoAvT-3hH1clXU0eTtPyKrePNgn6kDvG2Xdk-tcYIn-yYhBIyYUXft02Y5c/s320/DSC_0963bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523078889845125922" border="0" /></a>Nous etions un peu decus de faire le trajet de nuit, mais en fait, la lune nous offre un spectacle somptueux, d'une cote quasi vierge ou brillent seulement quelques feux de camps. On rigole avec nos voisins, deux indiens du Gujarat qui sont dans la region pour faire du business. On dort dans nos couchettes superposees, comme des bebes, tant le roulis et le grondement du moteur nous bercent. On se leve tres tot, pour voir l'arrivee a Bukoba, les iles au large, le spoissons qui pechent. A la descente du ferry, on trouve un dala-dala pour la frontiee. Sans soucis, a nous l'Ouganda !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixhdSn0IKy0591XRhxWSoq9JQlACxy3TL6jPVoGW0xEwoW5C6ajFiJFfujzjGmxPOaug39uvTRZIm24QGbm25VeMJHdXB-ZReAKUIE1T7vttwkMP57ADwcZqmLA_QHLriUqhw3FaOMxbA/s1600/DSC_0968bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixhdSn0IKy0591XRhxWSoq9JQlACxy3TL6jPVoGW0xEwoW5C6ajFiJFfujzjGmxPOaug39uvTRZIm24QGbm25VeMJHdXB-ZReAKUIE1T7vttwkMP57ADwcZqmLA_QHLriUqhw3FaOMxbA/s320/DSC_0968bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5523080934638245938" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-55212903843427777412010-09-30T14:10:00.008+02:002010-09-30T14:24:34.179+02:00Les blagues du blog en TanzanieAlors forcement, si c'est en Tanzanie, la blague est en Kiswahili, alors on n'a rien compris, mais la postiere a pas mal rigole, voyez donc !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSlIYjypExY2id1RaCYcaKTB_bCIpaz4z5IpMJptvsvjdPod5t4tMH-GINtHzRHiDcM8p-Zuba06bEU7aFVM4-hqSD5ITgdBk7GT-ko3V_yOg0PQD6WSQJ_rjeMD7TkdhZ4nn3-oFmv0/s1600/DSC_0219bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZSlIYjypExY2id1RaCYcaKTB_bCIpaz4z5IpMJptvsvjdPod5t4tMH-GINtHzRHiDcM8p-Zuba06bEU7aFVM4-hqSD5ITgdBk7GT-ko3V_yOg0PQD6WSQJ_rjeMD7TkdhZ4nn3-oFmv0/s320/DSC_0219bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522678268620911666" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSXtggTF1DN4N9DFmMBtUs7-Cg432oz7uB39qC-4T_07mH3rO_k_IvTZLHO8k3PoEr0IzrY05CeM4_dlRgG3-kCKM8aUE6Q5d6kKVqaclYoDvWXHGg6EGv3Bc2cEo0gGRsSmcM_E5Cf4/s1600/DSC_0220bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJSXtggTF1DN4N9DFmMBtUs7-Cg432oz7uB39qC-4T_07mH3rO_k_IvTZLHO8k3PoEr0IzrY05CeM4_dlRgG3-kCKM8aUE6Q5d6kKVqaclYoDvWXHGg6EGv3Bc2cEo0gGRsSmcM_E5Cf4/s320/DSC_0220bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522678557970391794" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFWR0dql-k9lGNTvSVqKhTWj8CrDTjOFVQ1c9mvlb_XU5fMER67oZHinXXptmubW5nstnfwQfPa_ZZYaqZFmpqrVBLjSWMAmc3JeMpdqFtoLboBv0dMX1CnsLgkeT9eot-wiM0S-lqV90/s1600/DSC_0222bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFWR0dql-k9lGNTvSVqKhTWj8CrDTjOFVQ1c9mvlb_XU5fMER67oZHinXXptmubW5nstnfwQfPa_ZZYaqZFmpqrVBLjSWMAmc3JeMpdqFtoLboBv0dMX1CnsLgkeT9eot-wiM0S-lqV90/s320/DSC_0222bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522679341741075010" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPqf7JQiTgFpATJmBzMOIPyTCfgj_lmiESQoC58g8QUmhfRsl94HJW-5R8lzk0bCwksUSzpaf6EKhbHe33APJHMLUQ7obqYLWvkDUzilq9iobdMTBom64M9yDQZSvyed7s7L9Kel3Ynfc/s1600/DSC_0221bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPqf7JQiTgFpATJmBzMOIPyTCfgj_lmiESQoC58g8QUmhfRsl94HJW-5R8lzk0bCwksUSzpaf6EKhbHe33APJHMLUQ7obqYLWvkDUzilq9iobdMTBom64M9yDQZSvyed7s7L9Kel3Ynfc/s320/DSC_0221bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522678757732884466" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA0wW235c1ig97KJidRQMcBD1MC2xibB44Vgn2zYe1Z1lXrQwNUqulE6LQxJloHAXiLf7AVLIvVglbzLvAR4jaASIsQFmi3sND38GyMpKH50PZA6Ky2TwgCiD7sl1srYukp1Y0OhqtXeU/s1600/DSC_0223bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA0wW235c1ig97KJidRQMcBD1MC2xibB44Vgn2zYe1Z1lXrQwNUqulE6LQxJloHAXiLf7AVLIvVglbzLvAR4jaASIsQFmi3sND38GyMpKH50PZA6Ky2TwgCiD7sl1srYukp1Y0OhqtXeU/s320/DSC_0223bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522680048382252738" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggWdg20mufUKyGN3BpILojWtYhRE8unHfbVDSgpEOKBuNUuhK1dcybeCEG-8G8dknnSMJO6rCcfJargUOdBZBRsClmDQk23YWpROyMOdV_ZeF_0Bdjisc_Q-Vk6eQ9AXT0JbDJanpPH6o/s1600/DSC_0224bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggWdg20mufUKyGN3BpILojWtYhRE8unHfbVDSgpEOKBuNUuhK1dcybeCEG-8G8dknnSMJO6rCcfJargUOdBZBRsClmDQk23YWpROyMOdV_ZeF_0Bdjisc_Q-Vk6eQ9AXT0JbDJanpPH6o/s320/DSC_0224bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522680638827587554" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-92155855795165570342010-09-30T12:47:00.013+02:002010-09-30T14:04:27.401+02:00Hasta lac Victoria, siempre !<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycW2Z_gCs9nr0p83Wj3Mci8OkoIknsf8T3sqZuAp6HZYw3OJ-mf0V2yaFZmUH75J_VKmTHcYcYZxPPyB9U5Oz18Z6tJrQtPcZ_70hRXSacjHQSaqOgCxf-Y-PMsfJo5smPhccFii-jKk/s1600/DSC_0747bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycW2Z_gCs9nr0p83Wj3Mci8OkoIknsf8T3sqZuAp6HZYw3OJ-mf0V2yaFZmUH75J_VKmTHcYcYZxPPyB9U5Oz18Z6tJrQtPcZ_70hRXSacjHQSaqOgCxf-Y-PMsfJo5smPhccFii-jKk/s320/DSC_0747bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522669187931606178" border="0" /></a>Alors nous revoila a Dar Es Salaam. Selon nos plans originaux, on prevoyait d'aller a Arusha pres du Kilimanjaro, puis a Nairobi au Kenya, avant de remonter la longue piste qui mene a Moyale, frontiere ethiopienne. Oui mais voila, l'amabassade d'Ethiopie a Nairobi ne donne plus de visa aux citoyens des pays qui disposent d'une representation diplomatique ethiopienne. C'est le cas de la France, alors nous ne pouvons pas faire de visa. Le phenomene est recent, deux mois, et du au coup du sort d'un changement d'ambassadeur. Reste seulement la possibilite de prendre l'avion pour Addis-Abeba, faire un tour et repartir en avion (le visa s'obtient a l'aeroport), m<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgtRURw2fNDriTP7c301KDP_0AIFbEyg2DZyz7b-vxidByXIVoeq8XIiu2vnXts424yrcidp6CTqDq4N3Z8d-_sJWb7Wg79YJCAUA1d8ESnuHymrF-fGst1rURT8MsEDtFcE4aoc3Qf1s/s1600/DSC_0755bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgtRURw2fNDriTP7c301KDP_0AIFbEyg2DZyz7b-vxidByXIVoeq8XIiu2vnXts424yrcidp6CTqDq4N3Z8d-_sJWb7Wg79YJCAUA1d8ESnuHymrF-fGst1rURT8MsEDtFcE4aoc3Qf1s/s320/DSC_0755bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522669482250744946" border="0" /></a>ais on n'a pas envie de prendre l'avion. Quand on a appris en discutant avec un couple de motards australiens qu'il y a une ambassade ethiopienne a Kampala, Ouganda, on s'est dit qu'on devait y aller. Alors on change nos plans, et on prend un bus pour Mwanza, au bord du lac Victoria.<br /><br />La gare routiere de Dar Es Salaam, excentree, est un joyeux bordel. On finit par trouver un bus direct, qui part a 6h du matin, arrivee prevue a 21h ou 22h le soir. En fait, on n'avance pas vraiment aussi vite que prevu. Le bus demarre bien a 6h01, mais il n'arrive a sortir de la gare qu'a 7h15. C'est simple, tous les bus partent a 6h, alors il y a un embouteillage faramineux, et comme nous sommes a l'oppose de la sortie... Le bus s'arrete aux trois premieres stations service : faire le plein, faire pipi, deposer des passagers pour une correspondance. Ils ne sont pas contents, car a eux aussi, on avait dit que le bus etait direct.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigP_S2-coypu3wQ9_pxh94Y__0A0hAnpr4jhmJkZeCTRH_bvlU_VRtmg_SQaZsBw9S-mDqMnhCOCTuCvHqFTh_qhT3ozi_E4A6bWzgSmXX4IAERb9dmw56LleYK-S7XBB8t9fkj2twcAI/s1600/DSC_0782bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigP_S2-coypu3wQ9_pxh94Y__0A0hAnpr4jhmJkZeCTRH_bvlU_VRtmg_SQaZsBw9S-mDqMnhCOCTuCvHqFTh_qhT3ozi_E4A6bWzgSmXX4IAERb9dmw56LleYK-S7XBB8t9fkj2twcAI/s320/DSC_0782bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522672328215770082" border="0" /></a>Un autre arret au bord de la route, ou des quantites de vendeurs passent sous les fenetres pour vendre a manger, a boire, des lunettes de soleil, des paniers, et tout ce qu'ils peuvent imaginer vendre. Je me penche a la fenetre pour prendre une photo du bus devant nous, et la c'est incroyable. Ils m'engueulent me crient dessus, gersticulent, l'un d'eux va jusqu'a taper mon appareil photo avec sa sandale...alors que je n'ai pas fait de photo et que je cherche a leur expliquer que je prend le bus devant. Un autre a meme ete chercher un baton pour me frapper. La plupart des autres vendeurs rient. Seuls quelques uns vont alerter des policiers. Notre bus repart avant que l'embrouille aille plus avant, mais je suis abassourdi par leur reaction. C'est un phenomene etrange qu'a Dar Es Salaam et Zanzibar, nous avons eu plusieurs fois affaire a des gens qui cherchent l'embrouille. On a deja parle de la plage privee ou l'on avait fait du snorkle. Un type nous avait aussi emmerde a notre arrivee a Stone Town.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5lIob09mz67NauEjgbQ5mawbeRSZjJ1UtAJuUY1xxDizIt-CDcS8duQCyGDKsV5qBCvTx4JQSTXvWqmyP2CG629WBABSMa_1E0O0cpiWLSaSyAotSE9KQV-pFN2bXZGYdR0xmcf_41H0/s1600/DSC_0798bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5lIob09mz67NauEjgbQ5mawbeRSZjJ1UtAJuUY1xxDizIt-CDcS8duQCyGDKsV5qBCvTx4JQSTXvWqmyP2CG629WBABSMa_1E0O0cpiWLSaSyAotSE9KQV-pFN2bXZGYdR0xmcf_41H0/s320/DSC_0798bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522675050307294738" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzk9nzYycRdD0kopeG30AMaE7hP7_Jwns_tKvQ0D8T_s9JE6WSii0ZVkumTeSzn1nQI6xGwhNSZ9toZ-FutA_OdqczJQRKt8R4_Sl8YsgDtIWmVT-6cNrYhLjFqyadtO0g8l6HMDR-pw/s1600/DSC_0787bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFzk9nzYycRdD0kopeG30AMaE7hP7_Jwns_tKvQ0D8T_s9JE6WSii0ZVkumTeSzn1nQI6xGwhNSZ9toZ-FutA_OdqczJQRKt8R4_Sl8YsgDtIWmVT-6cNrYhLjFqyadtO0g8l6HMDR-pw/s320/DSC_0787bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522672803794122850" border="0" /></a>Rien de grave, mais de sales relations, qu'heureusement nous n'avons plus eu depuis, ayant quitte les zones frequentees par les touristes. On se dit qussi qu'on a eu de la chance, par comparaison avec un reunionnais que nous avons rencontre lors de notre deuxieme passage a Dar Es Salaam. Prenomme Mathieu Jeremie, ce qui ne s'invente pas (Matthieu est le nom de mon petit frere), il est musicien et voyage seul. Il a rencontre un type sympathique au centre ville, et ce dernier doit l'emmener en voiture pour jouer. Il passe d'abord chercher trois copains, et ce sont 4 gros bras qui cassent la gueule de M<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-LGOvt5S067Dosd-T5le6IGWH07EWqcSWH-EvtMQ5uMHfvxOXYjQkLNSDjqOEjIzTo2VHsAcewx77_FuXgRg9pbwXcZITShCCYlErlGx7UAJdMt8KLsTSQBCI4enChU9YyQqh3jbkf8w/s1600/DSC_0794bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-LGOvt5S067Dosd-T5le6IGWH07EWqcSWH-EvtMQ5uMHfvxOXYjQkLNSDjqOEjIzTo2VHsAcewx77_FuXgRg9pbwXcZITShCCYlErlGx7UAJdMt8KLsTSQBCI4enChU9YyQqh3jbkf8w/s320/DSC_0794bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522673468839486546" border="0" /></a>athieu (il a toujours l'oeil au beurre noir quand je le rencontre) et piquent tout son fric. Derriere le sourire et la jovialite des relations au quotidien, il faut quand meme rester vraiment mefiants. C'est le genre de probleme dont on n'avait plus entendu parler depuis l'Amerique Latine.<br /><br />Il faut bien comprendre que la Tanzanie est un pays etrange. Tres pauvre (revenu mensuel moyen de 40 $us), il est le lieu d'un tourisme incroyablement chic. Les parcs naturels du Ngorongor, Serengete et Kilimanjaro coutent chacun 50$ par jour et par personne, sans voiture, logement ni nourriture. Quand on ajoute ces derniers, il devient difficile de trouver moins cher que 150$ par jour et par personne, et c'est plus souvent 250$. Ce sont des prix ahurissants, quand on pense qu'on a fait 4 jours de jeep a 2 pour 350$ au Salar de Uyuni (bolivie). U<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzPk6OnoHL_5zxFIoUrYFa-Z2PgzkedE-t_xnSRYxB2efWamil9GqD3SIjv8THA3Ya5RjTBD_9O5MX7Ljvvkz4GDJDeuNIfO7Dm0-Zzhh5ojIV-87kXHRUEW7FXUASJgT_VjqMzlJwsyo/s1600/DSC_0802bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzPk6OnoHL_5zxFIoUrYFa-Z2PgzkedE-t_xnSRYxB2efWamil9GqD3SIjv8THA3Ya5RjTBD_9O5MX7Ljvvkz4GDJDeuNIfO7Dm0-Zzhh5ojIV-87kXHRUEW7FXUASJgT_VjqMzlJwsyo/s320/DSC_0802bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522673910186061442" border="0" /></a>n type a meme ete jusqu'a nous annoncer 700$ la seule location d'une jeep a la journee, c'est dire si les prix pratiques sont completement detaches de la realite budgetaire locale.<br />Notons aussi que la moyenne d'age des touristes occidentaux est ici bien plus elevee qu'ailleurs. Beaucoup ont la cinquantaine au moins, ce qui etait tres rare sur les autres continents. En un sens, on a l'impression que l'Independance n'a en rien supprime la colonisation, car la population de blancs se faisant servir dans le luxe par des noirs a peut-etre meme augmente. Et si les rapports avec les gens sont la plupart du temps agreables, c'est le premier endroit ou tant de gens que nous rencontrons nous reclament de l'argent. Les gamins dans les rues, mais aussi des rencontres avec des adultes, qui demandent apres 5 minutes de conversation de quoi payer un billet d'avion vers l'Europe, ou de quoi payer une annee a l'universite. C'est tres surprenant, alors meme que nous sommes marques par la richesse (certe relative) des lieux ou ils vivent, comme a Mwanza par exemple, bien loin d'etre une ville miserable.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzHMW6XkomgQXOFCquZnpFH9cFamagyc8tOcUZzKICFwhTQcC_YoIAnLA_-Y5ZMnCmKsd9Cud_p4TfMSUWgWKmSp888w_tT6JZWu02uBeVN9OttBYWVrPae3c8U86-lhnudmvV1fGg4ew/s1600/DSC_0763bis.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzHMW6XkomgQXOFCquZnpFH9cFamagyc8tOcUZzKICFwhTQcC_YoIAnLA_-Y5ZMnCmKsd9Cud_p4TfMSUWgWKmSp888w_tT6JZWu02uBeVN9OttBYWVrPae3c8U86-lhnudmvV1fGg4ew/s320/DSC_0763bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522670231641551522" border="0" /></a>Mais laissons la nos reveries, et revenons a bord du bus. Si l'on broie du noir, c'est qu'il fait gris, pluvieux et vent froid. Pourtant, le paysage se transforme en montant. On decouvre des montagnes en forme de bulles, comme les sucs de l'yssingelais. Un jeune trisomique voisin decouvre notre interet pour les montagnes. Adorable, il nous montrera chaque montagne du trajet, le sourire jusqu'aux oreilles, et le pouce leve. Il est aussi mort de rire a chaque passage de dos d'ane, source d'hilarite generale dans le bus. Arrives sur le plateau, le soleil revient, et l'on traverse ce que l'on peut appeller une foret de baobabs. Ces arbres fantastiques peuplent les bords de la route, plus ou moins loin dans les champs.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDBKycsv60fBcsUXEufzbU-vA2EvLYs0XC-kOwwhU-Q5ZPvlABaPLELsFtxuVL-FyZB-PSLgZBRCf8Qs4zLy4l8yHVmwnFEhI9mvhbTaQcYlkshipaxkYyeQNr6s8O_emZ2GjUTUuCzHw/s1600/DSC_0766bis.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDBKycsv60fBcsUXEufzbU-vA2EvLYs0XC-kOwwhU-Q5ZPvlABaPLELsFtxuVL-FyZB-PSLgZBRCf8Qs4zLy4l8yHVmwnFEhI9mvhbTaQcYlkshipaxkYyeQNr6s8O_emZ2GjUTUuCzHw/s320/DSC_0766bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522671227456844818" border="0" /></a>Petit arret pipi, ou l'on achete un poulet-frites, puis on repart. La lumiere decline, la nuit tombe. Sous les etoiles, il n'y a plus que la lueur des feux de bois en brousse. Il est 23h quand nous arrivons a...Nzega, ou nous changeons de bus (oui, on avait pris un bus "direct"). En fait, comme il est interdit aux bus de circuler la nuit en raison du banditisme, on passe la nuit dans un nouveau bus a l'arret, avant un depart a l'aube, avec l'autoradio assourdissant de vilains tubes des annees 90. Apres plusieurs arret dans de jolies petites villes, ou l'on a notemment charge une cage pleine de poules, on arrive a Mwanza a 11h le matin. Nous voila enfin au bord du majestueux lac Victoria.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY7VayStJy983tVeWZ_T2bSQbDsVompbeW5ur_ru1_XiSdblekqQLAsoO2gdgH2xOP935ABwfyx6NvpB1aLbZ2_ZrmGM-SQd4ShINt6b37K5ctE5ogtAQKluln57-2-tsgIwh_B4BFDDs/s1600/DSC_0808bis.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY7VayStJy983tVeWZ_T2bSQbDsVompbeW5ur_ru1_XiSdblekqQLAsoO2gdgH2xOP935ABwfyx6NvpB1aLbZ2_ZrmGM-SQd4ShINt6b37K5ctE5ogtAQKluln57-2-tsgIwh_B4BFDDs/s320/DSC_0808bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5522675559525797090" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-8768738425927262292010-09-21T13:14:00.024+02:002010-09-21T15:40:10.259+02:00En slibard a Zanzibar<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKaWf3M5HrtKMwOzM0SGJVSXfGvqP5pdAegAAo8Dg2nbPwBtVIyWXoBkSTLZ0Nb5bLsR15GNpHfckXh6l6WOuUahQrKoRhnjO7ptmUC4r4j3ZFKYHfpCVYdQ8klg7TTodMF47E4jhwpF4/s1600/DSC_0602bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKaWf3M5HrtKMwOzM0SGJVSXfGvqP5pdAegAAo8Dg2nbPwBtVIyWXoBkSTLZ0Nb5bLsR15GNpHfckXh6l6WOuUahQrKoRhnjO7ptmUC4r4j3ZFKYHfpCVYdQ8klg7TTodMF47E4jhwpF4/s320/DSC_0602bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519350180444399906" border="0" /></a>Apres notre memorable soiree de l'Eid, on prend nos sac-a-dos, et on part a la station de dala-dala, ces vehicules qui s'appellaient song theaw en Thailande, et qui sont constitues de deux bancs paralleles a l'arriere d'un grand pick-up couvert. Les sacs sont sur le toit, et nous tasses en rangs d'onions. Les passagers qui montent en cours de route s'accroupissent au milieu. On a compte jusqu'a 50 personnes a un moment, dans une densite maximisee, ou les sacs de tomates ou cages a poule (avec les poules dedans bien sur) se glissent ou ils peuvent, et les enfants s'installent sur les genoux libres. Au moins, on est au vent, et puis ca avance assez vite. Nous voila a Matmwe, petit village sur la cote Nord-Est de Zanzibar, destination conseillee par les amis de l'Alliance Francaise a Dar Es Salaam.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs8cOyQKa1tVN5cGeFonofNeS-STSugegLN33p8rqbp3-JkhuU-sn9mDIllyXGHusF7hHG1pSPNoKaCL6432WU_tlIxut-ISLrytpXt4eRg_G0t3d_x7kBAPG-TDczkWCJH8abvkaJeis/s1600/DSC_0606bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjs8cOyQKa1tVN5cGeFonofNeS-STSugegLN33p8rqbp3-JkhuU-sn9mDIllyXGHusF7hHG1pSPNoKaCL6432WU_tlIxut-ISLrytpXt4eRg_G0t3d_x7kBAPG-TDczkWCJH8abvkaJeis/s320/DSC_0606bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519352010255306674" border="0" /></a>Comme a notre habitude, on va voir le premier hotel venu. On y decouvre des jardins somptueux, une piscine avec des matelas pour se prelasser au soleil, une reception gigantesque et un bar aux bouteilles colorees. La nuit coute 80 $us par personne. On a l'habitude de vivre 3 jours a deux avec une telle somme ! On demande un hotel moins cher et ils nous indiquent un hotel voisin accessible par la plage. C'est la qu'on decouvre de vieilles europeennes trop grasses, qui se prelassent en maillot de bain au soleil. L'autre hotel est moins cher : 60 $us par personne et par nuit. Le responsable nous propose sa chambre personnelle pour 20 $us par nuit par personne. Elle est miteuse, les toilettes dehors, la douche des employes a l'autre bout du complexe. Il descend jusqu'a 25 $us la nuit a deux si l'on reste 4 jours, preuve que 100 $us dans sa poche lui feraient rudement plaisir. Mais il est hors de question de supporter cette ambiance pourrie. La aussi, de vieux europeens (certains sont physiquement jeunes, mais deja vieux dans leurs gouts) se vautrent, trop gras derriere leur ordinateur. On apprend qu'il y a les "Mohamed bungalows" un peu plus loin, et le nom nous semble familier, sans doute parce qu'on l'a entendu a l'Alliance. Alors on remonte la plage.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrBxvlLXQq8CZ3X7hy6vzLu-5AGZr8XshQxrCcEc8A25A08CPKEOPp7DAMzxzlvBfWdzbYCMbKqramUMcIFjmXsH5eE28U1sVQfSiYkXK3tl4GeDqn57nn8dmhGP6alQlU_sYGBP3Ruqg/s1600/DSC_0623bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrBxvlLXQq8CZ3X7hy6vzLu-5AGZr8XshQxrCcEc8A25A08CPKEOPp7DAMzxzlvBfWdzbYCMbKqramUMcIFjmXsH5eE28U1sVQfSiYkXK3tl4GeDqn57nn8dmhGP6alQlU_sYGBP3Ruqg/s320/DSC_0623bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519353580022797106" border="0" /></a>En chemin, pour s'assurer qu'on n'a pas depasse notre destination, on entre dans ce qu'on croit etre un hotel, mais s'avere une residence privee, deux blonds a la piscine. A travers la baie vitree ouverte du salon, une jeune femme noire nous renseigne. Le desordre le plus total reigne dans la maison, jusqu'a une couche usee posee par terre. On comprend que ca ne gene pas les maitres blancs : bamboula fera le menage. Comme ils ne connaissent pas Mohamed, on essaye chez les voisins. Un francais (encore trop gras !) nous renseigne mal en disant qu'il n'y a rien a moins de "60 dol" par personne, et nous demande si nous avons vu la maison de Freddy Mercury a Stone Town. On lui dit qu'on ne savait pas. Il nous dit qu'on devrait lire notre Routard. On lui dit qu'on n'utilise pas de guide, on n'en a pas besoin. La preuve, on a appris sans guide <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlkg3_aIl14h-lx7sW94iY7BpoZ_L4adNCnX21XXLSAsv6l5j8px54jx6U5tMMMJAuCe0MVoLVV5yaMc75XtEr2EM-Aiivzd-sABlnh9PJmusuLTKVt7ipnesBLIwfi_UHerW0SWsrygk/s1600/DSC_0632bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlkg3_aIl14h-lx7sW94iY7BpoZ_L4adNCnX21XXLSAsv6l5j8px54jx6U5tMMMJAuCe0MVoLVV5yaMc75XtEr2EM-Aiivzd-sABlnh9PJmusuLTKVt7ipnesBLIwfi_UHerW0SWsrygk/s320/DSC_0632bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519352837311853458" border="0" /></a>que Freddy Mercury etait originaire de Stone Town. On prend conge, et de retour sur la plage on se dit qu'il n'a pas tout compris. Ce qui est chouette chez Freddy Mercury, ce sont ses chansons, aps sa maison. On convient quand meme que dasn un diner chic a Neuilly, un "nous avons visite la maison de Freddy Mercury a Stone Town; il est ne la-bas, vous saviez ?" ca doit procurer a celui qui le profere le delicieux sentiment de lire dans les yeux de son interl;ocuteur un melange detonant de honte de l'ignorance (bah non, vous saviez pas) et la jalousie de l'exotisme. On se dit que c'est un bouffon, et on ramasse un coquillage pointu sur la plage.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNA-lr1VP2DTy1jRbx_4659QYKlS_zJsMeQBe4c130IMINM-BPW2eIL02FT2BVYRgmBM4uUyk48kCnXNJyBIao7SOK5OHPMlEpocNOr_QDvgAxK80oz9jyBZm1eZXWk0KX_xwB_wrMdkQ/s1600/DSC_0611bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNA-lr1VP2DTy1jRbx_4659QYKlS_zJsMeQBe4c130IMINM-BPW2eIL02FT2BVYRgmBM4uUyk48kCnXNJyBIao7SOK5OHPMlEpocNOr_QDvgAxK80oz9jyBZm1eZXWk0KX_xwB_wrMdkQ/s320/DSC_0611bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519352291331317570" border="0" /></a>On decouvrira un peu plus tard la realite du village de Matemwe. Les gens vivent de la peche, que les hommes pratiquent depuis de petits voiliers avec double balancier, ou au harpon a la nage. L'eau est puisee au puit avec des seaux. Il n'y a pas d'electricite. Les enfants portent des habits uses et jouent sans jouets dans la poussiere que soulevent les occasionnels taxis climatises qui transportent des mzungu (etrangers). Il y a 5 hotels avec 10 clients par jour qui depensent chacun 100 $us par jour. Ce sont 5000 $us par jour, 150000 $us par mois, 1800000 $us par an qui arrivent sur le village...qui n'a ni electricite, ni route goudronnee, ni meme pompe a eau pour le puit. L'ecart entre des populations parmis les plus pauvres que nous ayons vues depuis le debut du voyage, et un tourisme des plus luxueux, est ecoeurant. La redistribution des richesses est inexistante. Tout le benefice va aux proprietaires des hotels, eux aussi etrangers. Les habitants du coin ne ramassent que des miettes, comme l'organisation de tours de snorkle. On y reviendra.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs0-fneLqAdD969M8RJTatdbqOMNwdavBwtvrATTmCnxup-lBHOAw_rmjsV-loY5Y0U06xZxY6-R3E0GFBN-P-yQBf-TjKx-HzFqnmvRbe_VC9GG8DXbkExCo9UrK4WYJM0uSo03LkgIw/s1600/DSC_0639bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhs0-fneLqAdD969M8RJTatdbqOMNwdavBwtvrATTmCnxup-lBHOAw_rmjsV-loY5Y0U06xZxY6-R3E0GFBN-P-yQBf-TjKx-HzFqnmvRbe_VC9GG8DXbkExCo9UrK4WYJM0uSo03LkgIw/s320/DSC_0639bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519354807380462626" border="0" /></a>Mais revenons a nos moutons : nous. On trouve les bungalows et Mohamed et son sourire radieux. Le jardin de sable est simple mais tres fleuri. Le cabanon est sobre mais propre, et la moustiquaire tres bien installee. On negocie 50000 Tshillings, soit 33 $us la nuit pour deux. Les repas ne sont pas donnes, mais quel regal ! Langouste, poulp, poisson a la coco, clalmars grilles sont divins. Les portions sont surabondantes, et assorties de riz ou frites dont Magali dira heberluee : "elles sont encore meilleures que celles de mama !" (Oui Cathy, on a hate que tu nous prouves le contraire !)<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8CAOg4-ZYoU4gJzjyLXIWIEorUZAA872kw08LDjdf2TpZLAW1V5uZfu5WnJPPFNiDLb9Hqhg2ixPVDlulI0OSyWTJo6lgyIDWp3rVwzu6pYtMhTE298S9iPn7-WOhFWgpBNqDtja7ab8/s1600/DSC_0643bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8CAOg4-ZYoU4gJzjyLXIWIEorUZAA872kw08LDjdf2TpZLAW1V5uZfu5WnJPPFNiDLb9Hqhg2ixPVDlulI0OSyWTJo6lgyIDWp3rVwzu6pYtMhTE298S9iPn7-WOhFWgpBNqDtja7ab8/s320/DSC_0643bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519355367378379042" border="0" /></a>L'endroit est parfait pour relaxer, d'autant plus que nous sommes seuls occupants le premier jour, avec les enfants et nieces de Mohamed qui sont la en vacance apres l'Eid. Parties d'awale, television, course-pursuite sur la plage... La bonne humeur des enfants resplendit sur nous. Il faut dire que les lieux sont merveilleux. La plage est un espace infini, rythme seulement par les cocotiers cote terre, et les bateaux en bois cote eau. A 100m au large, le recif forme une barriere qui protege des vagues. A maree haute, on peut se baigner. A maree basse, on peut se promener. Repos donc, avec au menu ecriture, lecture, yoga, footing, karate. Quand je fais mes katas sur la plage, une bande de jeunes garcons commencent a m'imiter. Quelques uns se debrouillent bien, d'autres essayent de se moquer de moi, mais n'en menent pas large quand je me retourne en lancant mon kiai ("cri qui tue"). Les adultes aussi sont interesses, mais regardent de loin avant de passer leur chemin.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFk5l8qeS2DRLQT2TWSk2LkkslB0GSyDlfga8p3S_ghyphenhyphenkJUpatf7PUnrxfzHo9ymJWcX17ASEQ8xbzeYR9ZFOtK8IFDg8gl4mLbZ8d1kLTm5YPVEdM5MKrKzok2xrK-hR_8431QeQUuA/s1600/DSC_0655bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFk5l8qeS2DRLQT2TWSk2LkkslB0GSyDlfga8p3S_ghyphenhyphenkJUpatf7PUnrxfzHo9ymJWcX17ASEQ8xbzeYR9ZFOtK8IFDg8gl4mLbZ8d1kLTm5YPVEdM5MKrKzok2xrK-hR_8431QeQUuA/s320/DSC_0655bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519355910127677282" border="0" /></a>Un matin a maree basse, nous enfilons nos maillots de bain pour nous baigner, nos chaussures pour nous proteger des oursins, et nos tshirt pour nous proteger du soleil, et nous partons en direction du recif, armes de notre masque et notre tuba. On traverse d'abord une pelouse d'algues, puis on arrive pres de coraux. Le terrain est peu evident, nous avons de l'eau jusqu'a mi-cuisse, et il faut se mefier des oursins, immobiles mais tres nombreux. Tout autour de nous : le bleu turquoise, tachete de noir ousrin et de rouge corail. Avec le masque, on observe de jolis poissons blancs zebres de noir. Plus loin, un banc de poissons vert d'eau. Ici un gros rouge cuivre. Des etoiles de mer aussi, rouges, bleues ou noires. Clou du spectacle : un hippocampe couleur sable se glisse entre deux massifs de corail rouge. Le vent souffle, et le ciel s'est couvert, donc on a un peu froid avec l'eau qui seche sur nos maillots.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiJeKw7XGIwqTYaqE9XOqEahJLeweknZYltpmX6E5P-ZHcucsuDkOl5a3KSlBqiTQTCgDOk7gJsL_uoInBZEHHNSEaxo4OUXCEtr_OziFM4v66yV9f1F0xRBPli7GUh9QOT3BPD2MC_PE/s1600/DSC_0666bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiJeKw7XGIwqTYaqE9XOqEahJLeweknZYltpmX6E5P-ZHcucsuDkOl5a3KSlBqiTQTCgDOk7gJsL_uoInBZEHHNSEaxo4OUXCEtr_OziFM4v66yV9f1F0xRBPli7GUh9QOT3BPD2MC_PE/s320/DSC_0666bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519356375054975922" border="0" /></a>Un peu avant d'arriver au recif, on croise Tano, un pecheur avec ses palmes, son harpon, un grand couteau et cinq prises enormes. Il dit qu'il a vu des dauphins au large ce matin, et qu'en pleine mer, il y a des poissons vraiment gros ! On arrive enfin au recif. Paysage stupefiant, quasiement plat ne seraient-ce les pierres ici et la, et d'un vert tendre de jolies algues. De petits crabes en pagaille s'y promenent. Puis on rentre, en voyant petit a petit grandir les cocottiers de la plage au fur et a mesure que nous approchons du dejeuner.<br />De retour a l'hotel, Mohamed nous explique que les piquets que nous avons vus dans la baie servent a attacher des cordes sur lesquelles les femmes font pousser et recoltent des algues rouges. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaiCTnuN10xMNikZ6yA4Ax7sKRNVgjD6lg6IFtv2howQZko4n2y6dG9GITcSeSG5FaA82OK44lNNOfQKNbLL__dasgOWh8fQMwQ-ZhSnKaJyUhAEvoEeGK4Z71kqNep1bKHMqRYi8fkFg/s1600/DSC_0671bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaiCTnuN10xMNikZ6yA4Ax7sKRNVgjD6lg6IFtv2howQZko4n2y6dG9GITcSeSG5FaA82OK44lNNOfQKNbLL__dasgOWh8fQMwQ-ZhSnKaJyUhAEvoEeGK4Z71kqNep1bKHMqRYi8fkFg/s320/DSC_0671bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519357000035743650" border="0" /></a>Elles sont ensuite sechees, puis vendues a des compagnies japonaises, qui les utilisent pour l'agroalimentaire et les cosmetiques. Il nous apprend aussi que le recif est un lioeu parfait pour la peche aux poulpes, que seuls pratiquent des specialistes, car il s'agit d'un animal tres malin, capable par exemple de bloquer le pecheur en lui nouant les mains avec ses tentacules. Nous le poulpe, on l'aime grille avec des frites !<br /><br />Le lendemain, on part en bateau faire du snorkle pres d'une ile. Disons le tout de suite, les poissons du site etaient fantastiques. Il y en avait enormement, c'est a dire pour nous plus qu'au Belize ou aux iles Perhentiennes. On a vu de gros bancs de poissons jaunes, des anemones et des Nemo etranges, te meme une splendide murene blanche et noire tachetee (<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_RyyfO9o5hOinr1EsteAWs9rvnehoaxQgJ3v8gQazyxH9luKr-aCGlAhEmSS-B2hQZJri9M6kYceL2IQezqMZXhl3xNgVywXTv6yP7m0VKHwS_bn_d4VnBXgeZJ8VRczMEeX-CgNPuHI/s1600/DSC_0690bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_RyyfO9o5hOinr1EsteAWs9rvnehoaxQgJ3v8gQazyxH9luKr-aCGlAhEmSS-B2hQZJri9M6kYceL2IQezqMZXhl3xNgVywXTv6yP7m0VKHwS_bn_d4VnBXgeZJ8VRczMEeX-CgNPuHI/s320/DSC_0690bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519357614404934162" border="0" /></a>j'allais ecrire blanche tachetee de noir, mais Magali dit noire tachetee de blanc !) Impressionnant de la voir ouvrir grand la gueule, a demi sortie de sa cachette sous le corail.<br /><br />Pour autant, la beaute du site ne suffisait pas a garantir une bonne matinee. Deja la mer est grosse, et Magali est un peu malade pendant l'approche. Ensuite, l'eau est franchement froide et il y a un fort courant. Le corail est en tres mauvais etat. Le materiel est defectueux. Un des masques fuit, un autre est pour enfant. Heureusement qu'au cas ou, nous avions pris le notre (qui n'est pourtant pas de grande qualite). Le guide annonce n'est en fait present que pour remonter l'ancre, puisqu'il y a deja un pilote pour le bateau. En matiere de guides d'ailleurs, ils ne nous demandent meme pas si ca va bien, ou si ca nous a plu quand on remonte sans aide a bord. Les fruits promis pour la petite fringale d'apres baignade ne sont pas la. Seules les epluchures de l'orange du pilote evoquent quelque chose de comestible.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4FF94eKTAHH-EwoWNXRIzDOMhs3HpN53NZr1UtkqY4xMWMiGJhSFifZLTHvSAaHx6ixr49f83_B6pn16UvBQfUFSL4vrKvYG2vgW3kQdyMyMs1yXQFVe6L_QJ0UTplokY8h4tgoUt7vY/s1600/DSC_0698bis.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4FF94eKTAHH-EwoWNXRIzDOMhs3HpN53NZr1UtkqY4xMWMiGJhSFifZLTHvSAaHx6ixr49f83_B6pn16UvBQfUFSL4vrKvYG2vgW3kQdyMyMs1yXQFVe6L_QJ0UTplokY8h4tgoUt7vY/s320/DSC_0698bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519358363356259426" border="0" /></a>Pire : alors que nous etions fatigues de nager contre le courant, on part se reposer sur la plage. On s'asseoit tranquillement, les pieds encore mouilles par les vagues. Immediatement arrive un mec au regard mauvais. Avant de dire bonjour, il nous engueule et essaye de piquer nos palmes. On comprend quand il dit que l'ile est privee qu'on n'a pas le droit d'etre la. Incroyable que nos "guides" ne nous aient pas prevenu. Encore plus incroyable l'agressivite dont il fait preuve, alors que nous somme sjuste assis a souffler. Il dit qu'il va appeller la police, et qu'on va aller en prison. Ca nous fait rigoler, mais plutot jaune pour l'embeter que sincerement. Quand on pense qu'aux iles Perhentiennes pour le meme prix de 15 euros par personne (30000 T.shillings), on avait vu 4 spots, une tortue, des requins, des coraux fantastioques et un recif en "haute" mer pres d'un phare, avec un jeune guide adorable, souriant et enthousiaste.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiigzlGZ53hUdlqxOJ_B1pXHPrPsUqDlSCviGd-2W4IvXchl6CW8tSAcR_vI1FcneWNVArCbWnG7X2gfoL_o6fcwHV_XewWbPrG5JreQ61oL-t_nh13pUFQvE6UiRyV03Faxdn36o99-oU/s1600/DSC_0706bis.JPG"><img style="float: right; margin: 0pt 0pt 10px 10px; cursor: pointer; width: 213px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiigzlGZ53hUdlqxOJ_B1pXHPrPsUqDlSCviGd-2W4IvXchl6CW8tSAcR_vI1FcneWNVArCbWnG7X2gfoL_o6fcwHV_XewWbPrG5JreQ61oL-t_nh13pUFQvE6UiRyV03Faxdn36o99-oU/s320/DSC_0706bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519358972500610466" border="0" /></a>On comprend qu'ici, le blanc n'est percu que comme une vache a lait qui va aligner les biffetons. Avec la peche, il leur faudrait deux semaines pour gagner autant, et ils n'ont rien fait d'autre que piloter le bateau et dormir au soleil. On raconte tout cela a Mohamed en rentrant. Il en prend note, visiblement gene. Zanzibar laisse un gout amer dans la bouche, d'autant plus que nous n'avons pourtant pas lesine sur les moyens. Seule l'Australie nous a vu depenser quotidiennement plus qu'ici. Meme Singapour n'etait pas aussi cher !<br /><br />Mais concluons sur une note joyeuse, et les belles rencontres de nos voisins voyageurs. Un policier allemand de Freiburg, Jens, a le sourire jusqu'aux oreilles. Il voyage un mois seul en Tanzanie, et raconte emerveille son safari au parc de Serengeti et au cratere de Ngorongoro. On rencontre aussi deux australiens qui remontent l'Afrique en moto. Ils nous apprennent que l'ambassade ethiopienne de Kampala, Ouganda, peut faire un visa pour nous autres francais. On commence a reflechir a changer nos plans.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs9A9YIy5oDEUEJltUQwetvFeR4aUBI4125ake96aLChtQHE0yHs65as3IWWNf1TfPoqt3B6nbfXFN3gzHeW1FeQMQfq89b5s39uRPVV3K3CxrfrBGU3tzXcAB2JqZogT0dra5aseUG8A/s1600/DSC_0717bis.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs9A9YIy5oDEUEJltUQwetvFeR4aUBI4125ake96aLChtQHE0yHs65as3IWWNf1TfPoqt3B6nbfXFN3gzHeW1FeQMQfq89b5s39uRPVV3K3CxrfrBGU3tzXcAB2JqZogT0dra5aseUG8A/s320/DSC_0717bis.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519360171679982674" border="0" /></a>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-36685754173060145262010-09-20T16:52:00.014+02:002010-09-20T18:03:28.799+02:00On s'etonne de Stone Town<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7xXimFF7mPLeZsEcwy3I4tn8R0wv5S9CvtEPRNjx0Q3C33ng_SHvgRwZJkib2kdSJSMJ-gmflskRnAmCKRJh6R34hcHUlS3A_fK85kDfFSSE4MDSkb3zTtGhbdmlqCbB-j2AertdfSnA/s1600/DSC_0300bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519021266149360066" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7xXimFF7mPLeZsEcwy3I4tn8R0wv5S9CvtEPRNjx0Q3C33ng_SHvgRwZJkib2kdSJSMJ-gmflskRnAmCKRJh6R34hcHUlS3A_fK85kDfFSSE4MDSkb3zTtGhbdmlqCbB-j2AertdfSnA/s320/DSC_0300bis.JPG" border="0" /></a>On prend le ferry Dar Es Salaam-Zanzibar a midi. Le ticket coute 20 $us par personne. Bizarre, le prix en dollars pour les etrangers, presque le triple des 12000 shillings que payent les tanzaniens. D'ailleurs ce sera pire au retour, parce que le ferry principal ne revient sur le continent que de nuit, et que pour rentrer de jour nous prendrons un ferry express au prix de 35 $us (ou plutot 56000 shillings d'une conversion que l'on ne peut considerer que malhonnete) contre 15000 shillings pour les locaux. C'est un peu l'<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPjGRShyphenhyphen-WyCf5OZw8zBqGzFJXrfkcZRlYZEKFzg0UP7lL3g8VNy5reX78a3szE6iHV4GaOzyvZlk0R9k9rZQ5cOiK1KOuHkcoYcp5F4cNSu-KtSiLxz57z9M9x4aUxUV4hQuMxaV9-Q4/s1600/DSC_0367bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519021469277669458" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPjGRShyphenhyphen-WyCf5OZw8zBqGzFJXrfkcZRlYZEKFzg0UP7lL3g8VNy5reX78a3szE6iHV4GaOzyvZlk0R9k9rZQ5cOiK1KOuHkcoYcp5F4cNSu-KtSiLxz57z9M9x4aUxUV4hQuMxaV9-Q4/s320/DSC_0367bis.JPG" border="0" /></a>aperitif de la realite de Zanzibar (et en fait d'une bonne partie de la Tanzanie) et d'un fosse impossible a combler entre pauvrete crue des habitants et tourisme chic, voire choc. Mais chaque chose en son temps, commencons par descendre le plan incline trop raide et un peu glissant pour atteindre l'embarcadere, decouvrons le salon vip et ses fauteuils en cuir use, tres accueillants mais malheureusement a l'interieur, et decidons finalement de nous installer sur le pont superieur; ca tombe bien, il reste deux places pres des balustrades. On admire le spectacle pendant les trois heures de trajet.<br /><div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj543ABSflTSqimTgVPOz5_kEEupJZx8LtAG-Gi0GVArRD61rIeFSC3SShcwXrvX66hN10Gw52Q2CmZwaSl_4gI577B-KKtbhgTYlDbvwhk9vrQuwH_Co9-hHlxuXaEuV3QD1aqi1PZVAM/s1600/DSC_0451bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519022099046769106" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj543ABSflTSqimTgVPOz5_kEEupJZx8LtAG-Gi0GVArRD61rIeFSC3SShcwXrvX66hN10Gw52Q2CmZwaSl_4gI577B-KKtbhgTYlDbvwhk9vrQuwH_Co9-hHlxuXaEuV3QD1aqi1PZVAM/s320/DSC_0451bis.JPG" border="0" /></a>D'abord quitter Dar Es Salaam, sa cathedrale allemande, son petit ferry qui relie les 2 extremites du port, ses boutres de pecheurs tires sur la plage, ses bancs de sable au large, et ses petroliers et porte-containers. La mer est un peu agitee, on est secoues, Magali a un leger mal de mer. Pour un de ses projets d'ecriture, je m'amuse a prendre en photo les gens qui dorment. Cela amuse nos voisins, qui se prennent au jeu et m'indiquent les dormeurs photogeniques. Prendre en photo les gens eveilles est plus dlicat. Seul a preter son sourire : Blacky, un rasta radieux avec qui la discussion est difficile -il ne parle pas trois mots d'anglais, mais la comprehension totale : on se tape dans les mains sans arret. Lui, il est DJ sur une des plages de l'ile. On rgarde les poissons volants. On a meme vu un thon (enfin on pense) sauter deux bons metres au dessus de l'eau. La cote de l'ile apparait enfin sur l'horizon. On double une petite ile affublee d'un clocher. Il s'agit d'un ancien penitencier. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg38S0DxcLVivPho788Hb83rKunZ77VsPp1vUKkziVyj68V6ZMzN4pfWfh9BHSDjm74c6V2BRw8z4z2hMyvEMSb5S-IkLK3tN05sCcO6jBq-2r_to4OdVNDQQh08ydHwvbQODMsfTKMHDQ/s1600/DSC_0464bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519022475760104626" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg38S0DxcLVivPho788Hb83rKunZ77VsPp1vUKkziVyj68V6ZMzN4pfWfh9BHSDjm74c6V2BRw8z4z2hMyvEMSb5S-IkLK3tN05sCcO6jBq-2r_to4OdVNDQQh08ydHwvbQODMsfTKMHDQ/s320/DSC_0464bis.JPG" border="0" /></a>Enfin, c'est la ville de Stone Town, et ses maisons et palaces merveilleux. Goddbye Blacky, on descend lentement le bateau qui est evacue par une seule porte large de 80cm (ingenieux ingenieur !) et on se retrouve...a la douane ! En effet, l'ile de Zanzibar fait bien partie de la Tanzanie (qu'elle a formee en rejoignant l'ancien Tanganyika) mais dispose toujours d'un Gouvernement Revolutionnaire (!) et on a droit a un tampon cadeau bonus dans notre passeport. Preuve que ce n'est pas trers serieux, ils ne tamponneront pas la sortie, car nous arriverons aux dernieres minutes avant le depart.</div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi01CCFPkl4KJc_LdO8YRE1d3DlM1D4B9mTdiH1RaNQaZZec5_8h5dggScqRGvycMAam0JZ0zbCLe5JlAHvPMdZoN1LYdS7XCjZpOztWXbS5hgOZfbPrxOGnKdflCCskU9SvUA8c9i5Uag/s1600/DSC_0507bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519023031823547106" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 210px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi01CCFPkl4KJc_LdO8YRE1d3DlM1D4B9mTdiH1RaNQaZZec5_8h5dggScqRGvycMAam0JZ0zbCLe5JlAHvPMdZoN1LYdS7XCjZpOztWXbS5hgOZfbPrxOGnKdflCCskU9SvUA8c9i5Uag/s320/DSC_0507bis.JPG" border="0" /></a>Une fois arrives, c'est simple, la ville de Stone Town est fabuleuse ! C'est un labyrinthe de petites ruelles, entoure par trois rues carrossables. Le jeu, c'est de se promener au hasard, de se perdre, et de se rperdre encore. On admire les immanquables portes massives en bois sculpte, les inombrables petites mosquees, et surtout les gens qui passent, tellement bien habilles, tellement beaux. Nous avons la chance d'etre present le jour de l'Eid, qui fete la fin du jeun du ramadan. La plupart des boutiques sont fermees, mais tout le monde est sur son 31. Les hommes portent leur plus belle djelaba, avec le couvre-chef traditionnel sur la tete. Les femmes sont drapees dans leur kangas, longs morceaux de tissus colores. Les petites filles sont vetues de robes satinees a frou-frou. C'est aussi un jour ou les femmes se font des peintures au henne sur les mains.</div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc_6jAs8fYccU-gIV1ywYq_XYli9BLgDVqfUqKH_fw7TWTbigP4tI_4PABkJ7bbezGNNhgdkVzzDC-ypxI5JBM7L_h3nSlIz-Oc7VElxQDJeQW0VfH_Nn4056gpYYtY0_UW8DwYD3qOtU/s1600/DSC_0537bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519023750071487938" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc_6jAs8fYccU-gIV1ywYq_XYli9BLgDVqfUqKH_fw7TWTbigP4tI_4PABkJ7bbezGNNhgdkVzzDC-ypxI5JBM7L_h3nSlIz-Oc7VElxQDJeQW0VfH_Nn4056gpYYtY0_UW8DwYD3qOtU/s320/DSC_0537bis.JPG" border="0" /></a>On visite le musee national de Zanzibar, affuble du sobriquet merite de "House of Wonders". Le batiment, ancien palais du sultan, est magnifique, grand et imposant, sur trois niveaux, avec des balcons immenses d'ou l'on domine la ville. L'interieur est un grand espace ou trone un boutre, c'est a dire un voilier traditionnel. Celui ce a ete bati en Oman dans les annees 90, et a navigue jusqu'en Chine, facon de verifier que la technologie d'antan pouvait en effet tenir le coup. La specificite, c'est que c'est un vaisseau construit sans utiliser le moindre clou (une superstition voulait que des volcans sous-marin au magnetisme puissant fasse sortir les morceaux de metal de leur place !). Pour attacher les planches ensemble, des trous sont perces, qui permettent de les nouer avec de la corde. Croyez le ou pas, ca marche, ou plutot ca flotte.</div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7ueoy9JjmTOESTpf6kyKUY88LddpnbMDTw-S5LuAdCpuRuAllffYVTR5ZFw-oFDhrHzdMx27Ovl_hb-xCHOiuJtTQxuiXUYElJGXY2MZyvaatnN2M0j4aSLeOTfxymv1RRkmfaG9VSv4/s1600/DSC_0548bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519024175246918930" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7ueoy9JjmTOESTpf6kyKUY88LddpnbMDTw-S5LuAdCpuRuAllffYVTR5ZFw-oFDhrHzdMx27Ovl_hb-xCHOiuJtTQxuiXUYElJGXY2MZyvaatnN2M0j4aSLeOTfxymv1RRkmfaG9VSv4/s320/DSC_0548bis.JPG" border="0" /></a>On a aussi decouvert plein d'infos sur le commerce dans l'Ocean Indien, florissant jusqu'au XXeme siecle, ou il a periclite au moment ou les arabes l'ont abandonne pour s'asseoir sur leurs puits de petrole. Il y a aussi une jolie section historique, ou des facades d'origines arabes et indiennes sont reconstituees. On a la fierte d'avoir la confirmation que comme on le pensait, les fioritures en bois sculpte sous les toits viennent bien d'Asie. On les avait vus en Himachal Pradesh (Inde), et ausi dans la region thailandaise frontaliere de la Birmanie. Ici, elles sont attribuees aux influences du Gujarat, a l'Ouest de l'Inde. Petite fierte du globe-trotter de reconnaitre ces details. En general, Zanzibar est un lieu de metissage culturel intensif. L'ile a ete portugaise, puis arabe, puis anglaise, puis le sultan a voulu s'abstraire de la tutelle anglaise. Il a ete rappele a l'ordre par la plus courte des guerres : 45 minutes ont suffi aux britanniques pour bombarder son palais, avant qu'il accepte leur domination sans plus de conflit. </div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggyWLAwPLBrD30aQmjL-RxMYJgphWKFlX1JlskE9nG4C93YYK52MXzcVZSA8H-y-ZaDC5s835GhWrFMzHc5dwsFRjbZca-iNU_ZNXjrr3FpOw38Vz_tcL85RkXBcSPaR2shIn03Pbl2N8/s1600/DSC_0581bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519024911430508002" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 214px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggyWLAwPLBrD30aQmjL-RxMYJgphWKFlX1JlskE9nG4C93YYK52MXzcVZSA8H-y-ZaDC5s835GhWrFMzHc5dwsFRjbZca-iNU_ZNXjrr3FpOw38Vz_tcL85RkXBcSPaR2shIn03Pbl2N8/s320/DSC_0581bis.JPG" border="0" /></a>Tres apreciable enfin, des panneaux sur la situation immobiliere actuelle de Stone Town. De nombreuses maisons sont possession du gouvernement (le tiers de la ville), et louees a des habitants qui n'ont ni les moyens ni l'interet de les entretenir. Du coup, les effondrements sont frequents, et la ville risque d'etre rasee a moyen terme. Qui pour financer des rehabilitations ? Faire de la ville une destination uniquement touristique serait dommage, et est-ce meme possible ? A contrario, les habitants locaux, qui font la vie de la cite, n'ont pas les moyens de reparer. Pas simple de savoir ce qu'il adviendra de ce que nous considerons comme la plus belle ville de l'Ocean Indien.</div><div> </div><div>En fin de journee, Lais Mayoni, un jeune massai qui travaille a la securite d'un des hotels chics de la ville offre a Magali sac-a-main et portefeuille assortis, en rafia borde de tissus violets. Ce cadeau nous va droit au coeur. On avait rencontre Lais la veille, a peine arrives, ou j'avais f<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9LrnHkZiHxDgY9KgTmKSk272u8gxaT-aRDxzE8bi_Zu64lpoOUYCiQ9tVnB6HeJERLlAG8b4clKpkksVD8bRDGPyV32h_pDQPDUnm_rtL-k_r5JuZ3kRIQc3MZWGh6DTBlqL5UyM_kls/s1600/DSC_0415bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519025437554061858" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9LrnHkZiHxDgY9KgTmKSk272u8gxaT-aRDxzE8bi_Zu64lpoOUYCiQ9tVnB6HeJERLlAG8b4clKpkksVD8bRDGPyV32h_pDQPDUnm_rtL-k_r5JuZ3kRIQc3MZWGh6DTBlqL5UyM_kls/s320/DSC_0415bis.JPG" border="0" /></a>ait une photo de lui au telephone (le potable contratse avec le vetement traditionnel) et on l'avait croise plusieurs fois depuis. C'est sur la place entre le bord de mer et la "maison des merveilles" que la soiree de l'Eid prend son effervescence. Il y a un monde incroyable. Des familles font la queu par dizaine pour le jardin des toboggans pour enfants. Tout le monde rest radieux. On se dirige bien sur vers les stands, ou on mage une crepe banane-chocolat (etrangement appelle "pizza"), une banane plantin, et meme une brochette de homard. On retrouve Jan, un jeune hollandais qui loge a notre hotel, rencontre au petit-dejeuner. Il travaille a Mwanza, au bord du lac Victoria, pour une ONG. Sa mision est d'apprendre aux habitants a reparer (ou faire reparer si c'est trop difficile) les pompes a eau. </div><div> </div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuu0WoWSimXQOwXTArKX_Psga6At1WVLP2sz_o9JmOGj1_yvI3lRW3-Rbq4LnIjAgSBNh4vioCe_-xxTYv9ZDmKmF6ibrT7-QIxWG9WC8qrCTD_llydFwXqq36q02nt8_JHlzeyYkCz9Q/s1600/DSC_0569bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519025798428286082" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuu0WoWSimXQOwXTArKX_Psga6At1WVLP2sz_o9JmOGj1_yvI3lRW3-Rbq4LnIjAgSBNh4vioCe_-xxTYv9ZDmKmF6ibrT7-QIxWG9WC8qrCTD_llydFwXqq36q02nt8_JHlzeyYkCz9Q/s320/DSC_0569bis.JPG" border="0" /></a>Un peu plus tard, nous sommes rejoints par Lais Mayoni et son ami Lema, un autre massai un peu plus age. On passe la soiree a discuter tous les cinq. Ils nous expliquent la vie des massais, et par exemple la ceremonie de la circoncision des jeunes garcons qui deviennent des hommes. Les femmes n'y assistent pas, mais la ceremonie est publique pour les hommes. La regle est de ne pas reagir au moment de l'operation, sans anesthesie bien sur, sans quoi l'on subirait des moqueries toute sa vie. Ensuite commence la vie d'adulte. Pour un jeune homme massai, il y a quatre regles par ordre d'importance. Premierement, defendre le village en partant a la guerre s'il le faut. Deuxiemement, marcher aussi loin que necessaire pour chercher a boire et a manger. Troisiemement proteger le betail contre les betes sauvages (le frere de Lema a deja tue trois lions), les maladies, les intemperies...Enfin, quatriemement, voler du betail aux tribus voisines. Pratique qui nous fait beaucoup rigoler, mais n'est plus en usage d'apres Lema. </div><div> </div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5hwnbcuSldoW0ZW_Z5kWpzE3L9uAHP8OTpT7HZByukpb7Uc4BAC1Jhf7drcN9k52Ap8Sg_s3FplrA4gPHZQu_HWwNAC3FQjsrt1VKbmeaxG1KXLSamg7tSEdwsgyWP3AyGZSrUYHKILg/s1600/DSC_0591bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519026080938246354" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 214px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5hwnbcuSldoW0ZW_Z5kWpzE3L9uAHP8OTpT7HZByukpb7Uc4BAC1Jhf7drcN9k52Ap8Sg_s3FplrA4gPHZQu_HWwNAC3FQjsrt1VKbmeaxG1KXLSamg7tSEdwsgyWP3AyGZSrUYHKILg/s320/DSC_0591bis.JPG" border="0" /></a>On finit la soiree chez "babu" (grand-pere en kiswahili), un homme pas si age qui sert du the au gingembre et du cafe autour d'une table sous les remparts du fort. On rentre dans la nuit, raccompagnes par nos deux guerriers massais, qui m'evoquent immanquablement les jedis de Star Wars. D'ailleurs, les massais sont souvent engages pour faire la securite en Tanzanie, car tout le monde sait qu'ils n'hesiteront pas a tuer s'il le faut ! Notre journee a Stone Town aura sans doute ete une des plus belles du voyage.</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3999990368120275281.post-27409231311909938542010-09-16T16:58:00.014+02:002010-09-20T16:39:28.143+02:00Dar Es Salaam Aleikoum<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3eCLCtkWp08_rA8QAsZSl8-pSSODVyjh_LA5xVynqH5eWzoPx2KmTsOGwZPKSIcOqipq59yYsuab_cgmucE5fK3ha2JOSpBxAGwArvzVDZuBg4zQ_kgucWSDQHYofcIQltvdRex1HhRQ/s1600/DSC_0055bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5518999688342061634" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3eCLCtkWp08_rA8QAsZSl8-pSSODVyjh_LA5xVynqH5eWzoPx2KmTsOGwZPKSIcOqipq59yYsuab_cgmucE5fK3ha2JOSpBxAGwArvzVDZuBg4zQ_kgucWSDQHYofcIQltvdRex1HhRQ/s320/DSC_0055bis.JPG" border="0" /></a>Notre vol quitte Bombay a 4h du matin. Pour ne pas payer l hotel, on va a l aeroport la veille au soir. On dort quelques heures dans un hall, on mange une foret noire, puis on utilise nos dernieres roupies : un DVD Bollywood, un CD de tabla, un cone de glace. On dort un peu plus dans l avion, et nous voila a Nairobi, ou nous attendons la correspondance pour Dar Es Salaam. L aeroport est nettement moins moderne qu a Bombay. Les passagers en transit patientent le long d un couloir qui longe les portes. On poste nos cartes postales indiennes (impossible la veille a Bombay : c etait ferie). On se gave de friands : poulet, saucisse, fromage. On achete une carte de Tanzanie, une du Kenya. O<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ_4vEswuiI_EtgR5nQiu46N5i0-O5YEAe37Ci6aDBAyk31vkAXHB94yStT5xMHcs2Uja7g-fd6KNBvrRImBI4g-iu6mZxnyFv-oYLpDmAcQPst6ttUU4vB0iD1pRFGzgJ32aOAO5hkSw/s1600/DSC_0085bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519000150947592802" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ_4vEswuiI_EtgR5nQiu46N5i0-O5YEAe37Ci6aDBAyk31vkAXHB94yStT5xMHcs2Uja7g-fd6KNBvrRImBI4g-iu6mZxnyFv-oYLpDmAcQPst6ttUU4vB0iD1pRFGzgJ32aOAO5hkSw/s320/DSC_0085bis.JPG" border="0" /></a>n a meme deja visite toutes le sboutiques quand on apprend que notre vol a 4h de retard. On se sent un peu degoutes, car la nuit n a pas ete bonne, et l idee d arriver de nuit dasn une ville inconnue est peu encourageante. Mais la chance est avec nous : les responsables de la compagnie Kenya Airlines nous appellent au micro pour nous passer sur un autre vol vers Dar Es Salaam. On arrive a l heure prevue, apres avoir survole une mer de nuages, puis la baie de Dar Es Salaam, ses recifs et bancs de sable !<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgSZBuaLhb0sjydKBV6xC8HgfrBLzPfsdQk67Qa-29xus8bV9kVR_5R0yRqX9nScORXwP_U3-Mcfb90iQhHhVsSyeIjJtBNe5BDenrQiFfPAFPozvK9_K4W941ZmZ3rYvLyo3fklRVgd4/s1600/DSC_0096bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519000925055998930" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgSZBuaLhb0sjydKBV6xC8HgfrBLzPfsdQk67Qa-29xus8bV9kVR_5R0yRqX9nScORXwP_U3-Mcfb90iQhHhVsSyeIjJtBNe5BDenrQiFfPAFPozvK9_K4W941ZmZ3rYvLyo3fklRVgd4/s320/DSC_0096bis.JPG" border="0" /></a>On fait faire nos visas sans autre accroc qu une lecon comme quoi la sante est la premiere priorite, parce qu on a oublie nos carnets de vaccination dans nos bagages en soute. Enfin, nous voila a l air libre. Il fait une temperature parfaite, comme un mois de mai a Marseille. Une heure d embouteillages que le chauffeur de taxi attribue au ramadan nous mene en musique au Aroche Grand Hotel. Le nom est un brin pompeux, mais c est le plus bel etablissement depuis une eternite. La chambre est spacieuse, le restaurant excellent et meme le petit dejeuner est inclu. On passe 36h a se reposer, malgre les prieres bruyantes, trop tardives et trop matinales du muezzin d en face.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7sFxk8afYatlIO-1POBdLi589qDC_xiWHRDhj1gIAtyscc7IBTfUJFGzsJR1zG6jInsLdGLb6BqW-EfWkyN8Wgjhyr9xqe05wtXfasvjXB72Dy-DQ8aOZ_8UJBYQ-6wahf6n7x_XUCfw/s1600/DSC_0140bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519001511880474178" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7sFxk8afYatlIO-1POBdLi589qDC_xiWHRDhj1gIAtyscc7IBTfUJFGzsJR1zG6jInsLdGLb6BqW-EfWkyN8Wgjhyr9xqe05wtXfasvjXB72Dy-DQ8aOZ_8UJBYQ-6wahf6n7x_XUCfw/s320/DSC_0140bis.JPG" border="0" /></a>Apres 2 mois en Inde, meme le quartier Kariakoo, pourtant peu reluisant, nous semble agreable. Ce n est pas goudronne, mais c est a peu pres propre, et surtout les gens sont extraordinaires. Tout le monde y va de son "Jambo" (salut), leve le pouce, sourit. On fait plussieurs rencontres sympathiques dans la rue. Et deja un premier entretien pour le blog pro de Magali. A la terrasse du tres chic Harbor View Hotel, on rencontre Walter, editeur depuis 40 ans. Apres le sourire, on decouvre un autre des traits caracteristiques africains : la misere. Il y a seulement dux maisons d edition dignes de ce nom dans tout le pays. Les libraires de la rue principale ont des etageres a moitie vides. La seule perspective heureuse pour les editeurs est la promesse d un don au gouvernement par un organisme canadien qui veut financer l achat de livres. On rencontrera par la suite Obokela et Demerqui elles aussi nous montreront comment les livres ont du mal a se faire une place au soleil. Dans le fond, c est evident : dans un pays ou le revenu moyen est de 40 euros par mois, et ou un livre coute environ 2 euros. Paradoxe surprenant : les journaux se vendent ici tres bien.<br /><br /><div><div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV9bbZqSXe1bgnr4dhdyxHEB5o4OdllzRpEq_eg91n5-bHYA-9isIigupwVNq7IyMRC9YE9upJdSsX_dUBizsjZgcP6c2DMjPp5JofFd8i30P80ehuP2EyZpM6ZOzyY6btl2Rqmv8upcM/s1600/DSC_0143bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519002431086826226" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjV9bbZqSXe1bgnr4dhdyxHEB5o4OdllzRpEq_eg91n5-bHYA-9isIigupwVNq7IyMRC9YE9upJdSsX_dUBizsjZgcP6c2DMjPp5JofFd8i30P80ehuP2EyZpM6ZOzyY6btl2Rqmv8upcM/s320/DSC_0143bis.JPG" border="0" /></a>Balade dans le centre ville. C'est plus chic, mais pas vraiment luxueux pour le coeur de la ville principale. Palissades en taule, vendeurs de souvenirs sur le trottoir. De chaussures un peu plus loin, car il faut de l'espace pour etaler les paires sur le bitume. On decouvre le jardin botanique, pas immense, mais tres mignon, d'ou l'on voit notre premier baobab d'Afrique. On visite le musee national, dans un grand batiment d'architecture moderne. L'interieur est moins reluisant : les salles sont a moitie vides. Il faut dire que l'histoire du pays est plus que simple : paleolithique, inconnu, colonisation allemande, puis anglaise, independance. On est loin des milliers de dynasties indiennes ! Mais ne soyons pas vaches : la section ethnologique est passionnante, avec des photos magnifiques, et bien des objets traditionnels comme les boucles d'oreille enormes (les oreilles allonges par le poids sont source de fierte), les bangs des fumeurs de tabac, et une collection incroyable d'instruments de musique.</div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnhpVMlvhxOKEs1DEXrl5_RJmyghtzZwQEBp_-En5SK9GkO0A7kXjCd7hLeExYmO3q5Tx8inXUjJMcer33-dF_L3gxc89eP6evS8K3qVh9pTX6-KhCCcjAe8SWvnjPKgZ2IqQrP2UkH9k/s1600/DSC_0144bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519003436295142706" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnhpVMlvhxOKEs1DEXrl5_RJmyghtzZwQEBp_-En5SK9GkO0A7kXjCd7hLeExYmO3q5Tx8inXUjJMcer33-dF_L3gxc89eP6evS8K3qVh9pTX6-KhCCcjAe8SWvnjPKgZ2IqQrP2UkH9k/s320/DSC_0144bis.JPG" border="0" /></a>On a cru un instant qu'il y avait aussi un musee d'art, mais l'office de tourisme nous avait seulement indique une boutique de souvenirs. Les tableaux sont franchement stereotypes. D'ailleurs, un "artista" avait essaye de nous vendre les memes apres nous avoir abordes dans la rue. Pour autant, on trouve quelques futurs cadeaux de Noel.</div><br /><div>Tout cela nous mene a l'Alliance Francaise, ou nous rencontrons Ollivia, une amie de Cedric, le coloc de stephanie, qui nous avait heberge a Dehli. Elle est prof de francais, et on passe un moment a echanger nos experiences autour d'un bon jus de fruits. Cela fait plus d'un an qu'elle est ici, et a deja vecu en Afrique avant, notament en Erythree, dont elle garde un souvenir ebloui. O<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidkRNAafWXNVXjHIyv3JDZ02SXASQAtC4mkQoFVVvuJ7mQdkt_D0CsQTibU5inOE0N3oy0nPQeM_YSpr6TfvCF84ahy-WsGHQsKGywZQMfubznQ1nD7akQtOuSA6CvxSpz8CgraehD3RI/s1600/DSC_0151bis.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519003787989789490" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidkRNAafWXNVXjHIyv3JDZ02SXASQAtC4mkQoFVVvuJ7mQdkt_D0CsQTibU5inOE0N3oy0nPQeM_YSpr6TfvCF84ahy-WsGHQsKGywZQMfubznQ1nD7akQtOuSA6CvxSpz8CgraehD3RI/s320/DSC_0151bis.JPG" border="0" /></a>n visite aussi l'Alliance dite, logee dans un batiment somptueux, et on rencontre des collegues aux conseils precieux, comme d'aller a Stone Town, Zanzibar, pour la fete muslmane de l'Eid. On nous conseille aussi les bungalows de Mohamed a Matmwe au Nord de l'ile, ce dont on vous parlera au prochain episode !</div><br /><div>Une arrivee en Afrique parfaite donc, avec un seul bemol, decouvert au detour d'un forum sur Internet : l'ambassadeur ethiopien a Nairobi, Kenya, a change il y a un mois, et il nous est depuis impossib;le de faire nos visas ethiopiens la bas. Nos plans tombent a l'eau, il va falloir improviser.<img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5519004277777527922" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW1K-MZ8d4JhxJX95vz5l3T0Z0ijqnHjnHSjdkrMHNaXScwvgWMpp2mYsqP8gq2mobgxp3W7DemN3cfAyaBO6ODZAyrRh6yEU0NjVdimF0B__0h8no5mijIUxgFyRwP-dt7Uza1Zno8dM/s320/DSC_0177bis.JPG" border="0" /></div></div></div></div></div></div></div>Magali et Jérémiehttp://www.blogger.com/profile/04108815732397839838noreply@blogger.com0