A La Paz, "take (1) warm clothes" pourrait dire le Lonely Planet. A 3800m d'altitude, plongee dans une vallee magnifique, la ville est la proie des elements : vents, pluie, froid... En arrivant apres nos joyeuses mesaventures (cf episode precedent), il nous a fallu recuperer; aussi a La Paz, au lit, ni (2) Magali ni moi ne nous levions et nous avons fait plusieurs grasses matinees reparatrices.
Une de nos premieres activites fut de monter sur un mirador (lieu d'ou l'on paut mirer) pour admirer les lieux. Au dessus de la valle, au bord du plateau, il y a le boulevard Periferico, pour qu'autour de La Paz passent (3) les voitures. Nous l'avons emprunte pour aller a Tiwanaku, petit village le nom duquel a ete donne a la civilisation dont il fut la capitale. On y trouve un site archeologique de toute beaute...deseserement mal entretenu. En depit d'un prix d'entree exorbitant, il n'y a aucune explication sur le site principal, compose de plusieurs temples, dont deux magnifiquement restaures par des archeologues francais, d'un vague schema d'une partie ede la ville et d'une colline qui fut une pyramide et en train de le redevenir. L'un des deux musees tombe en ruines, et la grand-mere qui tient le restaurant ou nous mangeons (un petit boui-boui pas touristique pour deux sous)se plaint en demandant ou va tout cet argent. Apparement, depuis que la communaute locale est en charge du site, tout va de mal en pis.
Cela n'entache pas notre bonne humeur car a La Paz partout (4) il y a des vendeurs de jus d'orange, c'est trop bon ! Autre proffession repandue, les cireurs de chaussures, qui me proposent regulierement de s'occuper de mes chaussures de randonnee ! Fait etrange, ils portent des cagoules, peut-etre parce qu'a La Paz, montagne (5) est synonyme de frooid. Peut-etre aussi par honte de pratiquer un metier aussi peu reluisant.Un autre jour, nous descendons a la partie sud de la ville. On y visite la vallee de la lune, un site ou l'eau a creuse la roche friable en des formes etranges. Pas forcement vilain, mais un bel attrape touriste quand meme. Ensuite, nous voila au zoo, et la c'est un vrai regal : ours, singes, paon qu fait la roue, perroquets de toutes les couleurs, jaguars, condors, pumas, tortues... Il y en a pour tous les gouts, et beaucoup d'animaux sont actifs, peut-etre grace a l'orage qui nous a pris sur la fin.
Comme toujours, nous visitons le cimetiere de la ville, ici mmense, et nous rencontrons de jeunes gardiens qui prennent les fleurs de militaires pour decorer les tombes des enfants orphelins. Ca fait chaud au coeur. A l'autre bout de la ville, il y a aussi un cimetiere juif, qui donne un peu l'impression que de La Paz a Sion (6) il n'y a qu'un pas. Pour le blog pro de Magali, nous rencontrons aussi un editeur bolivien, qui nous envoie ensuite dans une bedetheque sympatique ou nous rencontrons Francisco, un jeune bolivien qui a grandi en France et qui nous raconte comment les dessinateurs de BD de La Paz tissent (7) leur toile sur le continent (plus d'info a venir sur www.frankfurter-buchmesse.eu/magali).
Dimanche, j'ai traine Magali voir un match de foot au stade. Elle a ete enthousiasmee. Il faut dire que la partie a ete magnifique : les visiteurs, Oriente, ont reussi a mener 2-0 contre le cours du jeu jusqu'a 20 minutes de la fin. Les locaux, Bolivar, ont finalement reussi a egaliser a 2-2. Le score en est malheureusement reste la, mais le spectacle et surtout l'ambiance etaient supers, d'autant plus qu'en bons footballeurs bolivens, les joueurs n'ont pas oublier de faire La Paz a leur Potosi (8).Autre lieu qu nous a ravi : le musee d'art de la ville, tout simplement somptueux. Un premier niveau renaissance en trois salles : les archanges, les trinites et les saintes vierges nous fait decouvrir la penture sud-americaine de l'epoque : religieuse certes, mais bardee de references locales. Plus haut, les peintres recents en reconcilieraient plus d'un avec l'art contemporain.
Mais plus que des lieux specifiques, c'est l'ambiance de la ville, et surtout son cadre qui nous ont emballe. Et pour repondre a ce que je disais au debut, a savoir qu'a La Paz n'aille (9, la "passenaille" est l'argot savoyard pour "carotte") que celu qui s'est repare, nous laissons La Paz de (10) a Christian et Marie-Tau, un couple de retraites venant d'Eguilles, Bouches du Rhone : "La Paz est la plus belle ville d'Amerique du Sud". Balle au centre.
vendredi 11 décembre 2009
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héhé, merci pour ce chouette moulti Paz !!! ;)
RépondreSupprimerSi vous n'avez pas trouvé La Paz plat, c'est que vous avez vu La Paz tel qu'il est : un bel endroit.
RépondreSupprimerA faire autant de jeux de mots, je comprends que vous soyez fatigués. Mais La, Paz panique ! Vous savez rebondir, c'est l'essentiel.
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