jeudi 30 septembre 2010
Les blagues du blog en Tanzanie
Alors forcement, si c'est en Tanzanie, la blague est en Kiswahili, alors on n'a rien compris, mais la postiere a pas mal rigole, voyez donc !




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Hasta lac Victoria, siempre !
La gare routiere de Dar Es Salaam, excentree, est un joyeux bordel. On finit par trouver un bus direct, qui part a 6h du matin, arrivee prevue a 21h ou 22h le soir. En fait, on n'avance pas vraiment aussi vite que prevu. Le bus demarre bien a 6h01, mais il n'arrive a sortir de la gare qu'a 7h15. C'est simple, tous les bus partent a 6h, alors il y a un embouteillage faramineux, et comme nous sommes a l'oppose de la sortie... Le bus s'arrete aux trois premieres stations service : faire le plein, faire pipi, deposer des passagers pour une correspondance. Ils ne sont pas contents, car a eux aussi, on avait dit que le bus etait direct.
Il faut bien comprendre que la Tanzanie est un pays etrange. Tres pauvre (revenu mensuel moyen de 40 $us), il est le lieu d'un tourisme incroyablement chic. Les parcs naturels du Ngorongor, Serengete et Kilimanjaro coutent chacun 50$ par jour et par personne, sans voiture, logement ni nourriture. Quand on ajoute ces derniers, il devient difficile de trouver moins cher que 150$ par jour et par personne, et c'est plus souvent 250$. Ce sont des prix ahurissants, quand on pense qu'on a fait 4 jours de jeep a 2 pour 350$ au Salar de Uyuni (bolivie). U
Notons aussi que la moyenne d'age des touristes occidentaux est ici bien plus elevee qu'ailleurs. Beaucoup ont la cinquantaine au moins, ce qui etait tres rare sur les autres continents. En un sens, on a l'impression que l'Independance n'a en rien supprime la colonisation, car la population de blancs se faisant servir dans le luxe par des noirs a peut-etre meme augmente. Et si les rapports avec les gens sont la plupart du temps agreables, c'est le premier endroit ou tant de gens que nous rencontrons nous reclament de l'argent. Les gamins dans les rues, mais aussi des rencontres avec des adultes, qui demandent apres 5 minutes de conversation de quoi payer un billet d'avion vers l'Europe, ou de quoi payer une annee a l'universite. C'est tres surprenant, alors meme que nous sommes marques par la richesse (certe relative) des lieux ou ils vivent, comme a Mwanza par exemple, bien loin d'etre une ville miserable.
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mardi 21 septembre 2010
En slibard a Zanzibar
De retour a l'hotel, Mohamed nous explique que les piquets que nous avons vus dans la baie servent a attacher des cordes sur lesquelles les femmes font pousser et recoltent des algues rouges.
Le lendemain, on part en bateau faire du snorkle pres d'une ile. Disons le tout de suite, les poissons du site etaient fantastiques. Il y en avait enormement, c'est a dire pour nous plus qu'au Belize ou aux iles Perhentiennes. On a vu de gros bancs de poissons jaunes, des anemones et des Nemo etranges, te meme une splendide murene blanche et noire tachetee (
Pour autant, la beaute du site ne suffisait pas a garantir une bonne matinee. Deja la mer est grosse, et Magali est un peu malade pendant l'approche. Ensuite, l'eau est franchement froide et il y a un fort courant. Le corail est en tres mauvais etat. Le materiel est defectueux. Un des masques fuit, un autre est pour enfant. Heureusement qu'au cas ou, nous avions pris le notre (qui n'est pourtant pas de grande qualite). Le guide annonce n'est en fait present que pour remonter l'ancre, puisqu'il y a deja un pilote pour le bateau. En matiere de guides d'ailleurs, ils ne nous demandent meme pas si ca va bien, ou si ca nous a plu quand on remonte sans aide a bord. Les fruits promis pour la petite fringale d'apres baignade ne sont pas la. Seules les epluchures de l'orange du pilote evoquent quelque chose de comestible.
Mais concluons sur une note joyeuse, et les belles rencontres de nos voisins voyageurs. Un policier allemand de Freiburg, Jens, a le sourire jusqu'aux oreilles. Il voyage un mois seul en Tanzanie, et raconte emerveille son safari au parc de Serengeti et au cratere de Ngorongoro. On rencontre aussi deux australiens qui remontent l'Afrique en moto. Ils nous apprennent que l'ambassade ethiopienne de Kampala, Ouganda, peut faire un visa pour nous autres francais. On commence a reflechir a changer nos plans.
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lundi 20 septembre 2010
On s'etonne de Stone Town
En fin de journee, Lais Mayoni, un jeune massai qui travaille a la securite d'un des hotels chics de la ville offre a Magali sac-a-main et portefeuille assortis, en rafia borde de tissus violets. Ce cadeau nous va droit au coeur. On avait rencontre Lais la veille, a peine arrives, ou j'avais f
ait une photo de lui au telephone (le potable contratse avec le vetement traditionnel) et on l'avait croise plusieurs fois depuis. C'est sur la place entre le bord de mer et la "maison des merveilles" que la soiree de l'Eid prend son effervescence. Il y a un monde incroyable. Des familles font la queu par dizaine pour le jardin des toboggans pour enfants. Tout le monde rest radieux. On se dirige bien sur vers les stands, ou on mage une crepe banane-chocolat (etrangement appelle "pizza"), une banane plantin, et meme une brochette de homard. On retrouve Jan, un jeune hollandais qui loge a notre hotel, rencontre au petit-dejeuner. Il travaille a Mwanza, au bord du lac Victoria, pour une ONG. Sa mision est d'apprendre aux habitants a reparer (ou faire reparer si c'est trop difficile) les pompes a eau.
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jeudi 16 septembre 2010
Dar Es Salaam Aleikoum
Tout cela nous mene a l'Alliance Francaise, ou nous rencontrons Ollivia, une amie de Cedric, le coloc de stephanie, qui nous avait heberge a Dehli. Elle est prof de francais, et on passe un moment a echanger nos experiences autour d'un bon jus de fruits. Cela fait plus d'un an qu'elle est ici, et a deja vecu en Afrique avant, notament en Erythree, dont elle garde un souvenir ebloui. O
n visite aussi l'Alliance dite, logee dans un batiment somptueux, et on rencontre des collegues aux conseils precieux, comme d'aller a Stone Town, Zanzibar, pour la fete muslmane de l'Eid. On nous conseille aussi les bungalows de Mohamed a Matmwe au Nord de l'ile, ce dont on vous parlera au prochain episode !
Une arrivee en Afrique parfaite donc, avec un seul bemol, decouvert au detour d'un forum sur Internet : l'ambassadeur ethiopien a Nairobi, Kenya, a change il y a un mois, et il nous est depuis impossib;le de faire nos visas ethiopiens la bas. Nos plans tombent a l'eau, il va falloir improviser.
mercredi 15 septembre 2010
Ici cimes, la Bombay
Nous quittons Kafnu a 7h du matin. Nous allons a Simla, l'ancienne capitale d'hiver, du temps ou les britanniques venaient retrouver un climat frais et pluvieux plutot que d'etouffer dans la plaine. On commence par un bus pour Rampur, ville etape. La route est une piste a flanc de montagne. Par moments, une galerie est creusee dans la falaise. Ca tourne, ca secoue. A un moment, le chauffeur du bus pile sous une cascade : il lave son pare-brise avant de reprendre la route. Puis on retroouve l'axe principal qui mene a la frontiere chinoise. A la jonction, un site immense est surpeuple, on pense qu'il s'agit d'un barage en construction.
Deuxieme bus pour Simla. Le relief se fait moins abrupt, les montagnes s'adoucissent, mais on passe quand meme un col pluvieux a 2400m. La nuit tombe quand nous arrivons. Batie sur la crete de la montagne, la vill est magnifique vue de loin. Mais comme toujours en Inde, elle est surpeuplee. On realise qu'on n'a pas grand chose a y faire, surtout que le temps nous est compte, puisque nous quittons l'Inde dans une semaine depuis Bombay. Le trajet en train prend 28h, plus retard eventuel (le premier train que nous avions pris a Calcutta avait un jour de retard). Du coup, on mange un poulet roti (entier) avant de reprendre le bus pour Chandigarh. Cela faisait cinq jours que nous n'avions pas eu de viande (trek oblige)et on s'est regales comme des goinfres ! Encore 4 heures de bus dasn la nuit, et nous arrivons a Chandigarh, oou un rickshaw bien penible nous a trimballe dans une succession d'hotels chics avant qu'on trouve notre bonheur : un lit !
Nous avons choisi de revenir a Chandigarh car c'est une ville facile pour faire nos demarches : un colis DHL pour Kyoto, reserver le billet de train sans passer par une agence, acheter des livres pour l'anniversaire de Magali, ecrire les articles pour le blog et changer de l'argent. Nous possedons environ 300 euros comme monnaie de secours, que nous avions du utiliser a Kaza car le distributeur etait en panne. On essaye de convertir des roupies en euros, mais c'est complique, peut-etre meme interdit si on a bien tout compris. On a finalement reussi a Bombay, a un tres bon taux, parce que notre interlocuteur s'est trompe en rendant la monnaie, ce que nous avons realise plus tard !
Aussi, nous avons profite de nos deux jours a Chandigarh pour aller voir le capitole. Manque de chance, c'est dimanche, les locaux sont fermes. Coup de chance, le gardien de la coure de justice nous laisse faire un tour a l'interieur. Le batiment est magnifique, plusieurs parties sont peintes de chaleureuses couleurs primaires. Dedans, on voit a travers les rideaux les tapisseries gigantesques au dessus de la salle d'audience. Les llieux sont proteges du soleil et ouverts au vent de sorte qu'on s'y sent bien. Au loin, la fameuse main girouette se trouve dans des jardins etouffes de chaleur.
Il est interessant de noter que si la ville est toujours la meme, Chandigarh a change pour nous. Il fait moins chaud, je ne suis plus malade (a notre premier passage, j'avais enchaine deux jours de diarhee avec deux heures d'un hoquet epuisant le jour suivant), c'est le week end. L'atmosphere de la ville est different, on s'y plait presque. Et puis il y a plein d'etudiantes en jean, on a meme vu des filles en jupe ! Enfin, les gens sont plus sympas. On a fait plusieurs bonnes rencontres, notament Lohai, gardien chef du poste de securite du parlement regional. On passe un moment a discuter. Son reve, c'est de partir dans un pays riche : Grande-Bretagne, France, USA, Malaisie... Peu lui importe, mais un pays riche. Pour cela, il cherche en ligne les offres d'emploi dans son secteur : la securite. Il y a quelques mois, il a trouve un poste a Londres. Il effectue les demarches,et on lui demande 500 euros a verser sur un compte de l'ambassade britannique. Devant le montant de la somme, il se pose des questions et se rend a Dehli pour rencontrer un soi-disant interlocuteur qui n'existe pas. Comme quoi la celebre arnaque du mail annoncant que tu as gagne au loto a encore de beaux jours devant elle !
Le trajet Chandigarh-Bombay par le Paschim Express s'est passe sans accrocs. Pour la premiere fois en Inde, nous arrivons a l'heure. On mange de l'oeuf au curry, on regarde defiler un paysage d'un ennui mortel, on bouquinne, on ecrit les articles du blog. Peu avant l'arrivee, les enfants du compartiment d'a cote s'approchent de nous. Leur accompagnteur demande s'ils peuvent faire un photo avec nous. On accepte evidement, ce qui fait plaisir aux gosses. Ils forment un groupe de chant traditionnel et vont a Bombay pour un concours de chant a la tele. Ils nous chantent un morceau : chapeaux bas !
L'arrivee a Bombay est apocalyptique. Il pleut des trombes d'eau incoryabless. Il parait que cela fait 4 jours que ca dure. On monte dans un taxi, mais le mec blablatte tellement avant de demarrer (il a promis un compteur qu'il n'a pas) que l'on ressort, puis on prend un rickshaw. Le deuxieme hotel a de la place. C'est tres cher, mais on ne va pas chipoter pour 2 nuits, surtout si c'est pour se tremper. Il pleut jusqu'au soir.
On ne peut pas vraiment dire qu'on a vu Bombay. On est reste dans un quartier excentre, et une fois de plus, on a bosse pour nos blogs. On a changer des roupies pour refaire notre stock d'euros de secours, et puis on a passe une apres-midi a chercher une librairie avec le Petit Prince en hindi pour Tata. Introuvable ici, il aurait fallu prendre un train pour le centre sans etre certains de trouver. Desole Tata, on a prefere aller a la plage de Juhu !
Evidement, il y a un monde fou, mais l'ambiance est sympa. Il y a des cerfs-volants, des vendeurs de coco, un manege manuel, et meme de droles de balances parlantes qu'on n'a pas bien compris le systeme. On a prefere se regaler de mais griller plutot que d'essayer. On doit aussi dire qu'a Bombauy, on a retrouve des gens adorables. Ici, personne ne fait la gueule, pas d'embrouille. De nombreuses personne snous saluent, souvent avec le sourire. Les rapports commerciaux sont exquis. Jusqu'a la ville tres propre (quartier aise) et aux chauffeurs de rickshaws qui mettent systematiquement le comptuer. L'un d'eux a meme refuse un petit pourboire qu'on lui proposait apres lui avoir fait faire des aller-retours. Drole qu'au moment ou nous sommes soulages de quitter l'Inde, celle-ci cherche a se faire pardonner, et a nous donner envie de revenir malgre tout.
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