lundi 26 juillet 2010

Les Tuk-Tuk de Bangkok

Il nous est arrivé UN TRUC DE FOUS à Bangkok... Lisez plutôt.

Tout commence, comme dirait Tintin, au musée d'art moderne. Lorsque nous arrivons, nous avons l'impression d'être accueillis comme des messies ! Un homme nous ouvre la porte, nous serre chaleureusement la main, profère ses trois mots de français. Bref, le grand jeu. On se dit qu'il ne doit pas y avoir des masses de visiteurs ici, et en effet, le musée est vide. Quand nous avons pris les billets, l'homme nous demande si nous avons vu le bouddha géant debout, où se déroule une cérémonie aujourd'hui même. Il nous suggère aussi la visite d'un temple où trône un "Happy Bouddha", tout proche, dit-il, de la Thai Expo dont c'est le dernier jour. Son enthousiasme est sympathique. Il nous montrera tout cela sur une carte quand nous aurons visité le musée. En fait, il vient carrément nous trouver dans une salle une demi-heure plus tard. Très prévenant, il nous écrit même en thaï les différents noms et nous suggère un ordre de visite. Un peu dictatorial, c'est vrai, mais c'est l'intention qui compte. Il nous conseille également de nous méfier des taxis et de préférer les tuk-tuk gouvernementaux. Quand nous sortons du musée, il n'est plus là, et je trouve fort sympathique le fait qu'il soit venu nous chercher jusque dans les salles du musée pour nous donner ces indications comme promis, avant de rentrer chez lui.

Nous commençons par aller voir le bouddha géant, éblouissant dans un contre-jour brûlant. Après le déjeuner, nous nous mettons en quête de ce fameux Happy Bouddha censé porter bonheur. Cela fait une petite trotte, alors nous cherchons un embarcadère pour reprendre le bateau-bus sur le fleuve. D'abord, nous prenons la mauvaise rue puis, à quelques mètres de l'embarcadère, presque morts de fatigue, nous apprenons que le bateau-bus ne marque pas cet arrêt le samedi --et nous sommes samedi. Pas de chance ! Heureusement, nous tombons sur un chauffeur de tuk-tuk sympa. Comme il attend un client, il nous redirige vers deux de ses collègues. Nous leur montrons le papier avec le nom écrit en thaï, et celui qui parle le mieux anglais explique le chemin à l'autre, avant de nous dire : "Vous pouvez faire tous les trajets que vous voulez avec lui aujourd'hui, pour seulement 20 baths. Comme il y a trop peu de touristes en ce moment à cause des Chemises Rouges, le gouvernement nous subventionne cette semaine. Profitez-en !" Si nous avions su, nous en aurions même profité plus tôt !

C'est donc la première fois que nous montons dans un tuk-tuk. On trouve ça plutôt agréable, même si le toit trop bas nous oblige à nous pencher si nous voulons voir autre chose que les roues des voitures. Jérémie est un peu dérouté par la direction prise par le chauffeur, mais on se dit que des gros bouddhas hilares, il doit y en avoir plusieurs à Bangkok. Ou alors, le chauffeur n'a pas très bien compris les explications de son collègue, hypothèse qui semble juste quand on le voit décrocher son portable et tenir une brève conversation. Il nous jette un coup d'oeil presque désolé et nous dit : "My wife". On rigole que sa femme connaisse mieux le chemin que lui. Dommage pour elle qu'il n'y ait pas de chauffeuse de tuk-tuk ! Après un petit moment, il finit par nous déposer devant un portail grand ouvert et nous annonce : "Happy Bouddha", sur un ton aussi réjoui que s'il était ce bouddha lui-même. Il nous attend à l'extérieur.

Nous entrons dans une courette paisible, ombragée d'arbres. Au fond, le temple semble fermé. Un balayeur nous informe que les moines sont en train de prier et que le temps rouvrira d'ici 5-10 minutes. Nous avons tout notre temps et l'endroit est agréable. Il y a même un petit banc en pierre où nous pouvons nous asseoir. Sur le banc d'en face, un homme attend déjà. "Les moines ne devraient pas tarder à ressortir", nous rassure-t-il. Il nous demande d'où nous venons et nous explique fièrement qu'il a déjà été à Paris. "Mais à vrai dire, je connais mieux l'Italie, car mon frère s'est marié à une Milanaise. Ils ont trois filles maintenant, Tina, Dora et Stella". L'homme n'est pas très souriant, mais ce bavardage fait passer le temps. Il nous explique qu'il est Singapourien, en vacances une semaine en Thaïlande. "Vous comprenez, c'est la semaine de la Thai Expo, on peut faire de très bonnes affaires. Je suis venu exprès, parce qu'en achetant ici une paire de boucles d'oreilles avec des saphirs qui va coûter, disons, 500 euros, je peux la revendre le double à Singapour. 1000 euros, it's good money! Je vais vous dire, ça fait 7 ans que je fais ça chaque année. La première fois, c'est parce qu'un de mes copains de fac était thaïlandais, et il m'a donné le tuyau. Cette fois-là, j'ai acheté deux bagues pour l'équivalent de 500 euros. J'avais beaucoup économisé avant ! Mais ça valait le coup, parce que j'ai pu offrir une bague à ma mère, qui était très contente parce que comme vous le savez, le saphir est symbole de chance et d'harmonie, et moi j'ai pu récupérer quelque chose comme 700 euros en revendant la deuxième bague". Ca y est, il est lancé sur le sujet qui le passionne, on ne peut apparemment plus l'arrêter. Il prend à peine le temps de reprendre son souffle. "Une fois, j'ai profité d'être en Italie chez mon frère pour visiter Paris. J'ai vu le Louvre, Orsay, la Tour Eiffel, c'est vraiment une belle ville. Et j'avais apporté un set complet avec moi, c'est-à-dire boucles d'oreilles, bague et collier, que j'avais payés 1000 euros. Je savais qu'à Paris, ces pierres précieuses vaudraient cher, tout le monde sait que c'est la capitale du luxe. Alors j'avais ce set, et bien sûr le certificat de la Thai Expo, qui attestait de la valeur des bijoux. Eh bien je suis directement allé voir le responsable de la bijouterie des Galeries Lafayette, qui m'a acheté le set 2500 euros. Vous imaginez ? J'avais fait un bénéfice net de 1500 euros ! It's good money!"

Brusquement, il se tourne vers Jérémie et lui demande sur un ton bref : "Pourquoi vous riez ?" Il a une fossette profonde dans la joue gauche, qui semble se contracter. Je le sens nerveux, comme un parieur sur le point de gagner ou perdre gros. Il aime trop l'argent, ça se sent. Très à l'aise, Jérémie lui répond qu'il trouve chouette de le voir si passionné par ce bon tuyau. L'autre reprend, rassuré : "Le truc, c'est que la Thai Expo n'a lieu qu'une semaine par an, et que chaque personne n'a le droit d'acheter que deux sets. Vous comprenez, c'est duty free, alors le gouvernement doit réguler ça, sinon les bijoutiers étrangers attendraient cette occasion pour faire leurs stocks de l'année à moindre coût. Mais vous, vous pouvez y aller, acheter deux sets chacun, ou même un set chacun, ça vous fait 5000 euros, et puis vous les faites envoyer en France avec l'assurance. Il faut rajouter peut-être 200 euros pour l'assurance, mais au moins vous êtes sûrs. Vous demandez à vos parents de revendre les sets aux Galeries Lafayette, et ça vous fait 5000 euros de bénéfice. C'est pas mal, non ?" Dans ma tête, je souris et je me dis que c'est vrai qu'avec cette somme, on pourrait confortablement prolonger notre voyage de quatre mois. Mais nous n'allons certainement pas mettre autant d'argent dans des bijoux ! Surtout que moi, quand j'achète des bijoux, c'est pour les porter ou les offrir, pas pour faire de la "good money".


Pour essayer de le calmer un peu, car la fièvre de l'or lui fait rouler des yeux presque fous, je tente de conclure : "Donc c'est votre business, revendre des bijoux". Mauvaise donne. Il reprend de plus belle : "Non non, c'est mon hobby. Et si je peux me permettre un conseil d'ami, vous devriez faire pareil. Vous avez 5000 euros ?" On acquiesce pour le faire abréger, car une réponse négative entraînerait de nouvelles spéculations de sa part. "Vous avez des cartes de crédit ? Vos passeports ? Oui ? Alors je vous conseille d'y aller maintenant. Apparemment, les moines ne vont pas sortir avant un moment. Allez-y, c'est le dernier jour et ça ferme à 17 heures. Vous avez encore une heure et demie devant vous. Vous y allez et vous achetez le set. Croyez-moi, vous ferez un bénéfice à coup sûr. Mais vous ne leur dites pas que c'est pour revendre. Juste, vous allez au deuxième étage et vous demandez le directeur, pour qu'il vous montre les sets de qualité d'exportation. You go and buy the set!" Troublés par sa fébrilité, nous commençons effectivement à avoir envie de partir. De toute façon, le temple ne semble pas près de s'ouvrir et nous voulions jeter un oeil à cette fameuse Thai Expo -- pas pour acheter un set de saphirs, fût-ce à 500 euros "seulement", mais pour éventuellement y trouver des pièces d'artisanat qui feraient de jolis cadeaux pour Noël prochain. Nous avons déjà tourné le dos au Singapourien, mais nous l'entendons encore dire fiévreusement : "You go my friend, and you buy the set!"

Déçus de ne pas avoir pu voir le bouddha, mais soulagés de nous être débarrassés de ce fou, nous remontons dans le tuk-tuk, qui nous emmène à la Thai Expo. Quand nous arrivons, nous réalisons que nous n'avions pas compris de quoi il s'agissait : c'est une bête bijouterie ! Bon, mais maintenant que nous y sommes, nous pouvons jeter quand même un oeil, même s'il nous apparaît clairement que tous ces bijoux sertis de pierres précieuses ne sont pas pour nous. Un homme à la cravate jaune impeccable nous accueille et nous mène à l'étage avec des gestes un peu obséquieux. Il nous demande si nous sommes déjà venus ici, et quel est notre pays d'origine. Puis, à brûle-pourpoint, il me fixe et me dit, presque inquiet : "Do you speak English?" Je suis un peu déroutée, car les présentations se sont faites en anglais et de manière fluide. Commence alors une tirade digne d'une tragédie grecque, où le choeur ponctue chaque phrase par des exclamations, comme pour encourager le narrateur à poursuivre son récit : "Ici, nous avons des saphirs. You know, saphirs?
- Yes, yes.
- Regardez, c'est de la très haute qualité, qualité d'exportation. You know, export quality?
- Yes, yes.
- Vous pouvez acheter ici hors taxes, à un bon prix. You know, good price?
- Yes, yes.
- Beaucoup de nos clients revendent leurs acquisitions très cher en Europe, c'est un investissement. You know, investment?
- Yes, yes".Lui aussi, la fièvre de l'or illumine ses yeux mi-clos, et son sourire semble davantage être un rictus nerveux. Comme il n'y a pas l'ombre d'un stand d'artisanat ici et que, tout de même, nous ne voulons pas mettre en danger la vie de cet homme qui pourrait bien être sérieusement cardiaque, nous ne tardons pas à avouer que nous n'achèterons rien. Aussitôt, son visage se ferme à double tour. Il nous raccompagne à la sortie sans un mot.

Dehors, on respire mieux. Le chauffeur de tuk-tuk est un peu surpris de nous voir revenir si vite, mais ne fait aucune remarque. "Maintenant, on va chercher mon coupon, et après je vous emmène au Marble Palace", dit-il. Nous supputons qu'il s'agit d'un coupon pour l'essence, alors nous acquiesçons. Quand il stoppe devant la luxueuse boutique d'un tailleur de costumes en soie, je réalise brusquement que quelque chose ne tourne pas rond, dans toute cette affaire. La colère monte sourdement. Souriant, le chauffeur nous invite à entrer, même sans rien acheter, et nous demande de lui rapporter son coupon. Jérémie est d'avis que ça prendra 5 minutes, alors autant rendre service. Quand je pousse la porte vitrée de la boutique, je me sens furax : nous n'avons rien à faire ici, avec nos pauvres shorts tachés et nos tee-shirts délavés ! Un vendeur nous réceptionne aussitôt, mais cette fois, nous n'y allons pas par quatre chemins. Nous l'informons que les costumes ne nous intéressent pas, qu'il nous faut juste le coupon pour le tuk-tuk. Bien évidemment, sans rien acheter, ce n'est pas possible.

De retour au tuk-tuk, finis les sourires. On n'est pas des pigeons, on arrête de se faire trimballer, on rentre à l'hôtel. "So, no Marble Palace?", tente quand même le chauffeur. Je le rembarre sèchement. Il a perdu son sourire et nous jette dans le rétroviseur de rapides coups d'oeil inquiets. C'est alors que nous réalisons que la photo d'identité sur ta licence de tuk-tuk affichée au-dessus de lui n'est pas la sienne ! Alors, tout est clair, soudain, presque aveuglant. L'homme du musée n'a jamais travaillé au musée. Les chauffeurs de taxis n'ont jamais été moins dignes de confiance que ceux de tuk-tuk. La subvention gouvernementale pour les tuk-tuk n'a jamais existé. Le chauffeur n'a jamais téléphoné à sa femme. Le Happy Bouddha n'a jamais été enfermé avec des moines en prière, dans ce qui n'a peut-être jamais été un temple. Le Singapourien n'a jamais mis les pieds à Singapour, et encore moins à Milan, où Tina, Dora et Stella n'existent pas. La Thai Expo n'a jamais été qu'une appellation creuse, ne recouvrant aucune réalité. Les sets de bijoux sertis de saphirs n'ont jamais valu 5000 euros en Europe. Bref, tout cela n'était qu'une fourbe machination impliquant des chauffeurs de tuk-tuk (pour ne pas dire tous ceux de Bangkok, car plusieurs avaient cherché à nous faire croire que le palais ou le temple que nous étions sur le point de visiter n'ouvrirait pas avant deux heures, habile mensonge pour nous emmener sur le circuit "Happy Bouddha), un balayeur, un présumé Singapourien, les équipes entières d'une bijouterie de luxe et d'un tailleur de costumes en soie, sans compter qu'il y avait probablement anguille sous palais de marbre également. Nous sommes abasourdis de prendre conscience que nous avons passé l'après-midi avec des truands finis. Et encore, nous n'y avons lâché que le prix de la course "subventionnée", soit très peu en comparaison de la distance parcourue. D'autres ont eu moins de chance...

13 commentaires:

  1. salut les voyageurs,
    Comme vous nous voyageons autour du monde et comme vous nous nous sommes fait arnaque il y a 3 jours par les tuktuk gouvermentaux de Bangkok. Votre article nous a fait beaucoup sourire. OU etes vous ? Si vous etes encore sur Bangkok,cela aurait ete sympa de se rencontrer.
    Ariane et Laurent
    www.suivezlefil.com

    RépondreSupprimer
  2. Hello Ariane et Laurent,
    C'est fou de se dire que l'arnaque continue sans trêve ! On aurait aimé être toujours à Bangkok (ou même dans la douce Thaïlande) pour vous rencontrer, mais nous sommes maintenant en Inde... Les tuk-tuk y sont plus fiables qu'à Bangkok, mais le pays est rude, très rude... On retrouve le même genre d'impressions que celles que vous décrivez sur votre beau site au sujet de Mumbai...
    Bonne route, bon vent !

    RépondreSupprimer
  3. mazette ! Cette arnaque est digne d'un roman ! Heureusement que vous n'avez pas les yeux qui brillent dans le noir quand on vous parle de "good money" ...
    bisous les baroudeurs !

    RépondreSupprimer
  4. si vous etes naïf vous resterez naïf !!!

    RépondreSupprimer
  5. A Milie : oui, on a eu l'impression d'etre plonges dans un mauvais James Bond, il fallait raconter ca comme un roman ! ;-)

    A Anonyme : on aime bien les commentaires, quels qu'ils soient, mais quand meme, on prefere quand ils sont un peu etayes. Tu nous trouves naifs ? Mais en voyage, ce qui est bon, c'est de se laisser porter par les rencontres et les conseils ! On ne peut pas jouer la paranoia a longueur de temps... Et puis, derniere chose : est-ce un commentaire si honteux qu'il te faille rester anonyme ?

    RépondreSupprimer
  6. Hello,
    je ne suis pas surprise de cette histoire. Nous avons vécu la même chose avant notre départ. C'est dingue comment les thai ont de l'imagination.
    Pour nous le pire a été de nous faire insulter par les commerçants : Karim qui avait pourtant le sourire mais moi qui avait le rôle de surveiller les dépenses, un commerçant lui a dit " you are not a business ma, don't waste your time and don't waste my time" ;-(
    Céline et Karim

    RépondreSupprimer
  7. tatattatatatatatattatatattatatatatatata21 août 2010 à 13:41

    VIVA BANGKOCK!!!
    Par contre quand vous mettez un lien vous pourriez penser aux pauvres serf français qui ne comporennent plus rien à l'anglais!!

    RépondreSupprimer
  8. Après avoir vécu une journée semblable, j'étais en train de me dire qu'elle sote je faisais...
    et que cette journée avait été absurdement gâchée mais maintenant que vous m'avez fait éclater de rire, je me sens beaucoup mieux !!! Merci,
    je compte bien vivre ma soirée !

    RépondreSupprimer
  9. Oui, Fée, on se sent un peu bête après avoir vécu ça, on a toujours l'impression qu'on aurait pu être plus clairvoyant dès le début ! Mais vu le nombre de touristes qui se font avoir, on peut reconnaître qu'ils savent s'y prendre pour désarmer toute méfiance...
    Quoi qu'il en soit, nous sommes ravis que notre histoire vous ait aidée à dédramatiser ! Profitez bien de votre séjour :-)

    RépondreSupprimer
  10. Bravo, l'histoire est joliment racontée, et elle m'a fait beaucoup sourire! Nous sommes actuellement à Bangkok et j'ai cru revivre tout ce que nous avons pu expérimenter jusqu'à présent... Au début, on se dit tiens tout le monde est tellement empathique: les tuk tuk, les multiples personnes qui nous accostent dans la rue, avec ce sentiment qu'ils ont vraiment envie de nous aider à passer un bon séjour en Thaïlande! Mais il n'en est véritablement rien! Il y a un mot que j'ai retenu dans votre texte qui m'a fait beaucoup sourire, "dictatorial". Car en effet, on se sent rapidement coincé au cours d'une conversation, tant la personne tente de nous diriger vers tel ou tel endroit, et impossible de faire changer le sujet de discussion. Combien de fois nous a-t-on rabâché "happy boudha", "big boudha", "black boudha", "Have you been there?". Enfin, impossible de marcher dans la rue au gré de ses envies sans se faire aborder sans cesse. Et malheur à celui qui sort une carte pour regarder son chemin...

    Tony

    RépondreSupprimer
  11. Merci, Tony, pour ce sympathique commentaire. Nous sommes désolés que la liste des arnaques s'allonge de jour en jour, mais ravis que notre texte aide les voyageurs à retrouver le sourire :-)
    Bonne continuation !

    RépondreSupprimer
  12. Meme histoire en janvier 2012 bangkok avec le commerce export escroc "premier sapphire factory"... Je me suis fait remboursée 80% car nous étions encore sur place, mais ce n'est pas normal cela fait des années que ces réseaux sévissent apparemment... IL FAUT NOUS BATTRE !!!! déposons TOUS plainte à la tourist police de là bas par courrier, aux ambassades en France, aux consulats, aux commissariats, au procureur et passons le message aux agences de voyage!!!! (une même lettre pour tous, il ya juste à envoyer) internet c'est bien, mais c'est trop tard pour les futurs touristes.... on a 3 ans pour les démarches concernant les délits

    RépondreSupprimer
  13. Malheureusement, il semblerait qu'il n'y ait pas grand-chose à faire contre ces truands, "dans la mesure où le prix de vente est considéré par la loi thaïlandaise comme librement accepté par l'acheteur". C'est du moins ce qu'affirme le site du Ministère français des Affaires étrangères, qui met en garde les voyageurs à ce sujet : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/thailande-12322/ (rubrique "Sécurité").

    Les structures officielles (consulats, agences de voyage, police touristique) sont donc conscientes du problème, mais apparemment impuissantes. Comme il n'est pas évident, quand on voyage par ses propres moyens, d'être au courant de cette situation avant d'y être soi-même confronté, les réseaux malhonnêtes en profitent... Reste donc à passer le mot à toute personne sur le point de faire un séjour à Bangkok.

    RépondreSupprimer